Lewis Hamilton Champion du Monde et 5

Lewis Hamilton

Lewis Hamilton sacré champion du monde pour la cinquième fois

lewis hamilton

 

 

 

Lewis Carl Davidson Hamilton, né le  à Stevenagedans le Hertfordshire en Angleterre, est un pilote automobilebritannique, quintuple champion du monde de Formule 1 en 2008201420152017 et 2018 et recordman du nombre de pole positions.

Vainqueur du championnat de Formule 3 Euro Series en 2005 puis du championnat de GP2 Series 2006, il a fait ses débuts en Formule 1 en 2007 au sein de l’écurie McLarenMercedes. En devenant vice-champion du monde dès sa première saison à 1 point de Kimi Räikkönen puis, le , le plus jeune champion du monde de l’histoire de la Formule 1 (record battu par la suite par Sebastian Vettel), il s’est immédiatement imposé comme l’une des stars de la discipline. Il est le seul pilote de l’actuel plateau à avoir gagné des courses dans toutes les saisons qu’il a disputées, chez McLaren-Mercedes de 2007 à 2012, puis avec Mercedes depuis 2013.

En remportant sa trente-deuxième victoire au volant de la Mercedes W05, le 2 novembre 2014, à Austin, Lewis Hamilton devient le pilote britannique comptant le plus grand nombre de victoires en Formule 1. Le 23 novembre 2014, à l’arrivée de la dix-neuvième manche Abou Dabi, il remporte sa onzième victoire de l’année et devient le premier double champion du monde britannique depuis Jackie Stewart en 1971. Une année record où il totalise également 7 pole positions, 7 meilleurs tours et 495 tours en tête.

En remportant sa quarante-deuxième victoire à Sotchi le 11 octobre 2015, Lewis Hamilton dépasse Ayrton Senna au palmarès des vainqueurs de Grand Prix. Son dixième succès de la saison 2015 à Austin le 25 octobre lui permet de remporter son troisième titre mondial alors qu’il reste encore trois Grand Prix à disputer ; il rejoint Jack BrabhamJackie StewartNiki LaudaNelson Piquet et Ayrton Senna, embellissant ses statistiques puisque outre ses dix victoires, il obtient onze pole positions pour porter son total à quarante-neuf, ne termine qu’une fois hors du podium et ne connaît qu’un abandon. Il participe par ailleurs aux nouveaux records de l’écurie Mercedes, qui accumule 12 doublés et 32 podiums au cours de cette saison 2015. Il ajoute 10 victoires supplémentaires à son palmarès en 2016 au cours d’une nouvelle saison record pour Mercedes, portant ainsi son total à 53, ce qui le place au deuxième rang du palmarès des vainqueurs de Grand Prix derrière Michael Schumacher, atteignant également les 61 pole positions avec 12 nouveaux départs en tête, mais il est battu de cinq points au championnat du monde des pilotes par son coéquipier Nico Rosberg.

En 2017, Hamilton a pour rival le pilote Ferrari Sebastian Vettel, qui mène de 14 points au championnat quand arrive la trêve estivale. Mais à partir du Grand Prix de Belgique, il se met à aligner les victoires, devient à Monza le recordman du nombre de pole positions, qu’il porte à 72 départs en tête, et parvient à être sacré pour la quatrième fois à deux courses de la fin, à l’arrivée du Grand Prix du Mexique. Il rejoint ainsi Alain Prost et Sebastian Vettel, les deux autres quadruples champions du monde, à un sacre de Juan Manuel Fangio et trois de Michael Schumacher. Il dépasse également Jackie Stewart pour devenir le meilleur pilote britannique de l’histoire.

En s’imposant à Bakou pour la 63e victoire de sa carrière le , Hamilton devient le pilote ayant gagné sur tous les circuits de l’actuel championnat du monde, à l’exception du Circuit Paul-Ricard où les F1 n’ont pas couru depuis 1990. Mais il comble cette lacune en remportant le Grand Prix de France le , après être parti de la pole positionLe championnat 2018 bascule en sa faveur après la pause estivale, sur une série de quatre victoires consécutives. En se classant quatrième du Grand Prix du Mexique le 28 octobre, il s’assure un cinquième titre mondial à deux courses du terme et devient l’égal de Juan Manuel Fangio, cinq fois titré dans les années 1950. Seul Michael Schumacher possède deux couronnes de plus qu’eux.

Biographie[modifier | modifier le code]

Les débuts[modifier | modifier le code]

Le grand-père paternel de Lewis Hamilton est originaire de la Grenade, qu’il a quitté en 1955 pour l’Angleterre puis y est retourné dans les années 70 après le décès de sa femme1,2. Son père est né en Angleterre.

Lewis Hamilton débute par le karting à l’âge de huit ans et se met rapidement en évidence par son coup de volant. À neuf ans, il remporte son premier championnat national, ce qui lui vaut d’être invité en fin d’année au dîner de gala organisé par l’hebdomadaire britannique Autosport. À cette occasion, il aborde Ron Dennis, le patron de l’écurie de Formule 1 McLaren et lui confie qu’il aimerait un jour piloter en Formule 1 pour son écurie. Ron Dennis l’encourage à persévérer et lui promet de suivre attentivement sa carrière. Trois ans plus tard, Ron Dennis lui fait signer un contrat à long terme et accepte de financer sa carrière. En 2000 il devient champion d’Europe de Formula A en karting sur CRG-Parilla.

En 2002, Hamilton fait ses débuts dans le championnat britannique de Formule Renault, qu’il remporte l’année suivante avec l’équipe Manor Motorsport. Fin 2003, toujours pour le compte de Manor Motorsport, il dispute également deux courses du championnat britannique de Formule 3 ainsi que les deux courses internationales de Formule 3 de Macao et de Corée, réalisant la pole position de cette dernière.

En 2004, il réalise sa première saison complète de Formule 3, toujours pour la même équipe, mais dans le championnat Euroseries. Après une première saison prometteuse, il est engagé par l’équipe française ASM et écrase le championnat 2005, remportant quinze courses sur vingt, ainsi que les Masters de Zandvoort.

Cette réussite lui vaut de passer en 2006 en GP2, où il remplace le tenant du titre Nico Rosberg dans l’écurie ART Grand Prix. D’emblée, Hamilton domine des pilotes plus expérimentés que lui et, malgré le retour en fin de saison de Nelsinho Piquet, s’octroie le titre de champion lors du dernier week-end.

2007 : première saison exceptionnelle en Formule 1 chez McLaren[modifier | modifier le code]

Hamilton dans son tour d’honneur après sa première victoire, au Grand Prix du Canada

En 2007, Lewis Hamilton rejoint McLarenMercedes aux côtés de Fernando Alonso, un tout nouveau duo composant l’écurie anglo-allemande. Dès ses premiers Grands Prix, l’Anglais confirme les espoirs placés en lui. En Australie, après avoir ponctuellement mené la course, il termine troisième derrière Alonso qui le double à la faveur du dernier ravitaillement ; il devient le premier débutant à terminer son premier Grand Prix sur le podium depuis Jacques Villeneuve en 1996. En Malaisie, il est deuxième derrière son coéquipier après avoir doublé les deux Ferrari au départ et résisté de manière autoritaire aux attaques de Felipe Massa dans les premiers tours. Hamilton termine deuxième, derrière Felipe Massa, au Grand Prix de Bahreïn et devient le seul débutant à conquérir trois podiums pour ses trois premières courses en championnat. À l’issue de la course, il est troisième du championnat, à égalité de points avec Fernando Alonso et Kimi Räikkönen. Après une nouvelle deuxième place en Espagne, il prend la tête du championnat, devenant le plus jeune pilote à mener le championnat, avant d’être rattrapé par Fernando Alonso, vainqueur à Monaco, malgré une nouvelle deuxième place obtenue dans les rues de la principauté.

Dès sa sixième course, au Grand Prix du Canada, il obtient la première pole position de sa carrière et part de la première ligne pour la troisième fois de la saison. Il remporte la course, marquée par l’accident de Robert Kubica et quatre interventions de la voiture de sécurité. Il récidive une semaine plus tard, en remportant, sur l’Indianapolis Motor Speedway, le Grand Prix des États-Unis. Après cette deuxième victoire consécutive, il compte dix points d’avance sur son coéquipier Alonso au championnat. À l’occasion du Grand Prix de France à Magny-Cours, les McLaren sont moins performantes et Ferrari réalise son premier doublé de la saison. Hamilton termine troisième et accroît encore son avance sur son coéquipier qui termine septième. Lors de son Grand Prix national à Silverstone, il réalise la pole position au prix d’une stratégie très agressive qu’il paye en course, une de ses prestations les plus effacées depuis le début de saison. Il termine toutefois troisième, obtenant son neuvième podium consécutif et consolidant sa place de leader du championnat.

Le 21 juillet, lors de la dernière partie des qualifications du Grand Prix d’Europe disputé sur le Nürburgring, il est victime d’une violente sortie de route causée par l’éclatement d’un pneumatique à cause de la mauvaise fixation de l’une de ses roues en raison de la défaillance d’un pistolet pneumatique, dans une courbe rapide et percute de face un mur de pneus. Après s’être difficilement extrait de sa monoplace, il est évacué vers le centre médical du circuit puis vers l’hôpital de Coblence où les examens pratiqués ne laissent apparaître aucune fracture ou lésion3. Le lendemain, les délégués médicaux de la FIA l’autorisent à participer à la course qu’il démarre à la dixième place de la grille. Son excellent départ est gâché par une crevaison consécutive à une touchette puis par une sortie de piste au moment où une violente averse s’abat sur le circuit. De retour en piste grâce à l’aide des commissaires, il prend place en queue de peloton lors du second départ et perd toute chance de bien figurer en chaussant les pneus secs trop tôt. Sa remontée s’achève en neuvième position, réalisant ainsi son premier score vierge en Formule 1, ce qui permet à son coéquipier Alonso, vainqueur de la course, de revenir à deux longueurs au championnat. Selon des experts, la décélération subie par le leader du championnat du monde lors de son terrible crash des qualifications du GP d’Europe sur le Nürburgring a été de 29,8 g. À la question : « En quoi cet accident vous a-t-il perturbé ? », Lewis Hamilton répond : « Il ne m’a pas perturbé. C’est loin d’être le premier et sûrement pas le dernier ! »4

Au Grand Prix de Hongrie, Hamilton s’élance de la pole position après le déclassement de son coéquipier, rétrogradé en sixième position à la suite d’un comportement jugé antisportif lors de la séance de qualification, ayant gêné le Britannique lors d’un changement de pneus. Hamilton remporte l’épreuve devant Räikkönen avec qui il est resté au coude à coude durant toute la course. Il remporte ainsi sa troisième victoire en championnat et possède sept points d’avance sur Alonso et vingt sur Räikkönen. Le 26 août, au Grand Prix de Turquie, Hamilton part de la deuxième place entre les deux Ferrari de Felipe Massa et Kimi Räikkönen. Dès le départ, il se retrouve troisième, place qu’il va longtemps occuper même s’il perd quelques dixièmes de secondes au tour sur Massa au fil de la course. À seize tours du but, son pneu avant droit éclate alors qu’il roule à près de 260 km/h. Hamilton garde le contrôle de sa monoplace et rallie les stands où son arrêt lui fait perdre deux places. Il se retrouve cinquième, place qu’il tient jusqu’à l’arrivée malgré le retour d’Heikki Kovalainen. À Monza, il se qualifie à quelques millièmes d’Alonso à la deuxième place, qu’il conserve en course. Une semaine plus tard, à Spa-Francorchamps, il se qualifie et rallie l’arrivée à la quatrième place.

Le 30 septembre, au Grand Prix du Japon au Mont-Fuji, il réalise la pole position sous la pluie. Dans les mêmes conditions, il remporte la course alors que son coéquipier abandonne, et prend une sérieuse option dans l’optique du titre : il mène de douze points alors qu’il ne reste que deux Grand Prix. Après avoir réalisé la pole position au Grand Prix de Chine et avoir mené la première partie de la course, Hamilton reste trop longtemps en piste avec des pneus usés : perdant plusieurs secondes pleines à chaque tour, il est dépassé par Kimi Räikkönen avant de rentrer enfin aux stands. En sur-vitesse dans l’allée des stands, il perd le contrôle de sa monoplace et échoue dans un bac à graviers. Après ce premier abandon de sa carrière, il n’a plus que quatre points d’avance sur Fernando Alonso et sept sur Kimi Räikkönen, deuxième et vainqueur de la course.

Au Brésil, qualifié en deuxième position et virtuellement champion du monde au départ de la course, Lewis Hamilton commet une erreur en début de course lors d’une passe d’armes avec son coéquipier au cours de laquelle il sort de la piste, puis perd de nombreuses secondes à la suite d’un souci électronique qui le laisse temporairement au ralenti. Relégué en queue de peloton puis victime d’une mauvaise stratégie de course, il perd un tour sur Kimi Räikkönen qui s’impose, et devient champion du monde, et termine à la septième position. À égalité de points avec Fernando Alonso, il le devance au nombre de deuxièmes places et devient vice-champion du monde pour sa première saison ; seul Jacques Villeneuve, lors de la saison 1996, a terminé à une telle position pour une première saison. Il gagne le Trophée Seagrave, décerné par le Royal Automobile Club.

2008 : plus jeune champion du monde de l’histoire de la Formule 1[modifier | modifier le code]

Hamilton (à gauche) dépasse Heikki Kovalainen lors du Grand Prix de Grande-Bretagne

Dépassement sur Kimi Räikkönenlors du Grand Prix de Belgique

Au mois de février 2008, lors d’essais privés sur le circuit de Catalogne à Barcelone, Lewis Hamilton est victime d’insultes à caractère raciste de la part de spectateurs5. Après avoir menacé les autorités sportives espagnoles de sanctions pouvant aller jusqu’à la suppression du calendrier des deux Grands Prix disputés en Espagne si aucune mesure n’est prise pour empêcher que de tels faits se reproduisent6, la FIA annonce le lancement d’une campagne intitulée Racing Against Racism7. Le président de la FIA, Max Mosley, révèle par ailleurs qu’Hamilton a déjà été victime d’insultes racistes fin 2007 au Grand Prix de Chine et déjà en provenance de supporters espagnols de Fernando Alonso8.

La saison 2008 commence en fanfare en Australie : auteur de la pole position le samedi, il remporte la course. Victime d’un souci au moment de son ravitaillement en Malaisie, il se classe cinquième avant de terminer hors des points à Bahreïn, après avoir légèrement décollé sur la Renault de Fernando Alonso, et perd la tête du championnat du monde au profit de Kimi Räikkönen. En Espagne, il monte sur la troisième marche du podium puis il termine deuxième du Grand Prix de Turquie, seul des favoris à avoir choisi une stratégie à trois arrêts ravitaillement. Sous la pluie, à Monaco, il tape le rail mais rejoint son stand et remporte l’épreuve, utilisant à son avantage les différentes sorties de la voiture de sécurité ; cette victoire lui permet de récupérer la tête du championnat du monde.

Parti de la pole position au Canada, il mène le début de course avant de percuter Kimi Räikkönen, immobilisé à cause du feu rouge dans la voie des stands, lors du ravitaillement ; il abandonne et perd la première place du championnat au profit de Robert Kubica. Pénalisé d’un recul de dix places sur la grille de départ du Grand Prix de France pour cet incident, il se classe dixième et est à nouveau pénalisé pour avoir court-circuité une chicane en dépassant Sébastien Bourdais. Quinze jours plus tard, au Grand Prix de Grande-Bretagne, il part quatrième, progresse au fil des premiers tours puis domine l’épreuve disputée dans des conditions dantesques, devenant le premier Anglais à remporter cette course depuis Johnny Herbert en 1995 ; il reprend la tête du championnat à égalité avec Felipe Massa et Räikkönen.

Il réitère sa performance en Allemagne après avoir réalisé une nouvelle pole position. Premier sur la grille de départ du Grand Prix de Hongrie, il est dépassé au premier virage par Massa qui s’affirme comme étant son principal adversaire au championnat. Victime d’une crevaison au cours de la course, il finit cinquième mais augmente son avance au championnat car le Brésilien, qui a survolé l’épreuve, abandonne à trois tours de l’arrivée sur casse mécanique. Celui-ci prend sa revanche au Grand Prix d’Europe à Valence et remporte la course, Hamilton terminant deuxième.

Longtemps deuxième derrière Räikkönen au Grand Prix de Belgique, il profite de l’apparition de la pluie en fin de course pour attaquer le Finlandais mais est sanctionné par une pénalité de vingt-cinq secondes après avoir franchi la ligne d’arrivée en vainqueur pour avoir court-circuité une chicane ; il se classe finalement troisième derrière Nick Heidfeld et Felipe Massa, vainqueur sur tapis vert. En Italie, piégé par les conditions climatiques, il ne se qualifie qu’en quinzième position. En course, il remonte à la septième place, juste derrière le Brésilien, et conserve un point d’avance sur lui au championnat. À Singapour, il termine troisième derrière Fernando Alonso et Nico Rosberg et accentue son avance à sept points, Felipe Massa terminant hors des points.

Au Japon, Hamilton se qualifie en pole position mais est pénalisé pour un freinage discutable au premier virage ; il termine hors des points d’une course remportée par Alonso. Son avance au championnat se réduit à cinq points, son adversaire terminant septième, pénalisé pour l’avoir percuté. Une semaine plus tard, Hamilton survole le Grand Prix de Chine qu’il remporte après être parti de la pole position. Massa termine deuxième et Hamilton aborde la dernière manche du championnat, le Grand Prix du Brésil, avec à nouveau sept points d’avance au championnat.

Parti quatrième quand Massa est en pole position, il occupe une longue partie de la course la cinquième place qui lui permet mathématiquement de remporter le championnat en cas de victoire du Brésilien. À la suite d’une averse dans les derniers tours, comme la majorité des pilotes, il s’arrête aux stands pour changer de pneus. Reparti cinquième derrière Massa, Alonso, Räikkönen et Timo Glock, ce dernier ayant fait le pari de rester en piste avec des pneus pour piste sèche, il est dépassé par Sebastian Vettel, ce qui le relègue à la sixième place et lui ôte le point dont il a besoin pour devenir champion. Massa remporte la course, au moment où Hamilton est toujours sixième mais, dans le dernier virage, le Britannique dépasse Glock, en difficulté avec ses pneus secs, et récupère la cinquième place qui lui permet de devenir, à 23 ans, 9 mois et 26 jours, le plus jeune champion du monde de l’histoire de la Formule 1, record battu en 2010 par Sebastian Vettel9. Champion du monde dès sa deuxième saison, il égale Jacques Villeneuve en 1997 et de Juan Manuel Fangio en 1951.

2009 : impossibilité de lutter pour le titre[modifier | modifier le code]

Hamilton passe la barre des 700 tours en tête d’une course, à Valence

Lewis décroche la onzième victoire de sa carrière à Singapour

À l’entame de la saison 2009, Hamilton fait figure de favori pour le titre mondial face à des pilotes comme Felipe Massa ou Robert Kubica, considérés comme potentiels champions du monde après leurs prestations de 2008. Ces prévisions se révèlent erronées dès les séances d’essais hivernales. Les McLaren MP4-24, dotées du SREC qui les handicape en termes d’équilibre des masses, sont rétives et difficiles à mettre au point. Ni Hamilton ni son équipier Heikki Kovalainen ne parviennent à trouver leurs marques au cours des essais hivernaux.

Une polémique éclate à l’issue du premier Grand Prix de la saison, en Australie : Hamilton est accusé d’avoir délibérément menti aux enquêteurs de la FIA qui l’interrogeaient après la course à la suite d’un imbroglio lié à un dépassement sous drapeau jaune, passant de la quatrième à la troisième position. Après consultation des transmissions radios entre Hamilton et son stand, McLaren et Hamilton sont reconnus coupables et le pilote écope d’une disqualification du Grand Prix. Il débute ainsi la saison avec un score vierge, une première dans sa carrière.

Les premières courses de la saison confirment les piètres résultats hivernaux. Hamilton est dans l’impossibilité de défendre son titre mondial au volant d’une monoplace ne pouvant rien face aux révélations techniques que sont les Brawn-Mercedes (sans SREC mais dotées d’un double diffuseur) et les Red Bull-Renault (sans SREC). Tandis que Jenson Button rafle les victoires et que les pilotes Red Bull engrangent de gros points, Hamilton, même s’il termine dans les points à trois reprises à l’occasion de ses quatre premières courses, n’inscrit que neuf points en neuf courses et n’est que onzième du championnat. Les faits notables de ces courses sont son accident en qualifications à Monaco où il tape le mur, ce qui le fait partir dix-neuvième, et son départ au Nürburgring où, s’élançant cinquième, il se hisse à quelques millimètres près en tête au premier virage avant de connaître une crevaison après un contact avec Mark Webber.

En Hongrie, dixième manche du championnat, il réalise sa meilleure qualification de la saison et s’élance de la quatrième place de la grille. Auteur d’une course solide, il monte sur son premier succès de l’année alors qu’il n’était plus entré dans les points depuis la quatrième manche. Au Grand Prix d’Europe à Valence, il réalise sa première pole position de la saison et termine deuxième derrière Rubens Barrichello après une erreur de ses mécaniciens dans les stands alors qu’il était en tête. Une semaine plus tard, lors du Grand Prix de Belgique à Spa Francorchamps, il abandonne dès le premier tour, victime indirecte de l’accrochage entre Romain Grosjean et Jenson Button. Au Grand Prix d’Italie, Hamilton réalise la pole position mais laisse à nouveau la victoire à Barrichello. Alors qu’il est en troisième position, il attaque Button dans le dernier tour pour le gain de la deuxième place, sort violemment de la piste et cède la troisième place à Kimi Räikkönen.

Il s’impose ensuite à Singapour après avoir réalisé la pole position et enchaîne avec deux troisièmes places aux Grands Prix du Japon et du Brésil. À Abou Dabi, dernière épreuve de la saison, Hamilton obtient la pole position, mène le début de course, mais abandonne sur problème de freins. Il se classe cinquième du championnat du monde avec 49 points et cède son titre à Jenson Button.

2010 : retour à la compétitivité[modifier | modifier le code]

Lewis Hamilton au Grand Prix du Canada en 2010

Lewis Hamilton au Grand Prix de Belgique en 2010

À Bahreïn, premier Grand Prix de la saison, Hamilton se classe troisième derrière Fernando Alonso et Felipe Massa. Au Grand Prix d’Australie, alors qu’il ne reste que quelques tours, Hamilton attaque Alonso pour le gain de la quatrième place lorsque Webber le percute au freinage : Hamilton termine sixième. En Malaisie, il termine à nouveau sixième après s’être élancé de la vingtième position sur la grille. En Chine, sous la pluie, il termine second derrière son coéquipier Jenson Button. À Barcelone, alors qu’il occupe la deuxième place de l’épreuve depuis le départ, il abandonne, victime de la casse d’une jante et d’un crash sévère à deux tours du but. Cet abandon le relègue à la sixième place du championnat du monde.

À Istanbul, Hamilton profite de l’accrochage entre les deux Red Bull et l’abandon de Vettel pour remporter son douzième succès devant Button et Webber et, poursuivant sur sa lancée, signe au Canada la dix-huitième pole position de sa carrière, la première de la saison qui échappe à un pilote Red Bull Racing, avant de s’imposer devant Button et Fernando Alonso pour prendre la tête du championnat du monde.

À Valence, à l’occasion du Grand Prix d’Europe, ainsi qu’à Silverstone, il se classe second et accroît son avance sur Button au championnat. Au Grand Prix d’Allemagne, sa monoplace est largement en retrait face aux Red Bull et aux Ferrari et Hamilton se qualifie sixième puis accroche la quatrième place finale. Lors du Grand Prix de Hongrie, Hamilton fait part à ses ingénieurs de ses doutes sur la fiabilité de ses freins. Il s’élance de la cinquième position sur la grille mais, au vingt-troisième tour, abandonne en raison d’un problème de boîte de vitesses. Il perd la tête du championnat au profit de Mark Webber.

Fin août, Lewis Hamilton remporte le Grand Prix de Belgique juste devant Webber, alors que son coéquipier et Alonso abandonnent et que Vettel termine hors des points : il reprend la tête du championnat avec trois points d’avance sur Webber. Il abandonne à Monza, victime d’une rupture de direction à la suite d’une touchette avec Felipe Massa et perd la tête du championnat. À Singapour, il profite du dépassement d’un retardataire par Webber pour le dépasser pour le gain de la troisième place mais l’Australien le percute et le contraint à l’abandon. À Suzuka, il est pénalisé de cinq places sur la grille pour changement de boîte de vitesses et termine cinquième. Lors du Grand Prix de Corée, il profite du double abandon des Red Bull pour terminer second derrière Alonso. En proie à des soucis d’adhérence, Hamilton termine quatrième au Brésil et voit ses chances de titre réduites avec désormais vingt-quatre points de retard. À Abu Dhabi, où même la victoire n’est pas forcément suffisante pour remporter le championnat, il se classe second, derrière Vettel qui décroche le titre. Avec une pole position, cinq meilleurs tours, neuf podiums, trois victoires, Lewis Hamilton se classe quatrième du championnat devant son coéquipier Jenson Button.

2011 : saison difficile chez McLaren-Mercedes[modifier | modifier le code]

Lewis Hamilton au Grand Prix de Malaisie 2011

L’accrochage entre Hamilton et Webber au Grand Prix du Canada

Lors du premier Grand Prix de la saison, en Australie, Lewis Hamilton se qualifie en deuxième position sur la grille derrière Sebastian Vettel. Victime d’un problème de fond plat après avoir escaladé un vibreur, il termine deuxième derrière Vettel. En Malaisie, il est accroché par Alonso en fin de course, est victime d’une crevaison, sort de la piste et ne termine que huitième, loin derrière Vettel qui signe une nouvelle victoire. Il remporte ensuite le Grand Prix de Chine où il prend la tête à cinq tours de l’arrivée10.

Il se classe quatrième du Grand Prix de Turquie, sa voiture présentant un écart de performances impressionnant face aux Red Bull. Au Grand Prix d’Espagne, Hamilton finit second dans la même seconde que le vainqueur Sebastian Vettel. Malgré une fréquente utilisation du DRS, il ne parvient pas à passer le leader du championnat. À Monaco, il réalise un dépassement controversé sur Felipe Massa dans l’épingle, forçant celui-ci à l’abandon quelques mètres plus loin en le faisant sortir de la trajectoire dans le tunnel. En fin de course, il est pénalisé pour avoir percuté Pastor Maldonado mais termine finalement sixième. Au Canada, le départ est donné derrière la voiture de sécurité et Hamilton s’accroche avec Webber à la relance et perd plusieurs positions. Quelques tours plus loin, il passe son coéquipier dans la ligne droite des stands. Button ne le voit pas et Hamilton, coincé entre son équipier et le muret, ne peut éviter l’accrochage et abandonne sur bris de suspension arrière gauche dans une course remportée par Button.

Lewis Hamilton, avant le Grand Prix de Corée du Sud, en 2011.

Au Grand Prix d’Europe, Hamilton se classe quatrième ; il termine à nouveau à cette place lors de son Grand Prix national où, victime de problème de carburant, il est dépassé par Webber mais résiste aux attaques de Felipe Massa dans le dernier tour. Il remporte sa deuxième victoire de la saison en Allemagne après un dépassement sur Fernando Alonso au trente-sixième tour. Lors du Grand Prix de Hongrie, il finit à nouveau quatrième mais, en Belgique, il abandonne après avoir accroché Kamui Kobayashi. À Monza, il se qualifie en première ligne mais se classe quatrième de l’épreuve sans avoir pu doubler Michael Schumacher. À Singapour, il s’accroche à nouveau avec Felipe Massa, reçoit une pénalité et termine cinquième. Au Japon, il accroche encore une fois Felipe Massa et finit cinquième à nouveau. En Corée du Sud, il signe sa première pole position de la saison, la première qui échappe à Red Bull Racing. Doublé par Sebastian Vettel dès les premiers hectomètres de la course, il se classe finalement second de l’épreuve. En Inde, malgré une pénalité de trois places en qualification et un accrochage avec Felipe Massa en course, il finit septième de l’épreuve. À Abou Dabi, il profite de l’abandon du poleman Sebastian Vettel pour remporter sa troisième victoire de la saison. Il abandonne pour la troisième fois de la saison au Brésil à la suite d’un problème de boîte de vitesses et se classe cinquième du championnat du monde, loin derrière son équipier Button, vice-champion.

2012 : dernière saison chez McLaren-Mercedes[modifier | modifier le code]

Lewis Hamilton au Grand Prix de Malaisie 2012

Lewis Hamilton au Grand Prix d’Italie 2012

Lewis Hamilton au Grand Prix du Japon 2012

Lors du premier Grand Prix de la saison, il réalise la pole position, sa deuxième en Australie et la vingtième de sa carrière, devant son coéquipier Jenson Button. Il termine à la troisième place. Une semaine plus tard en Malaisie, il réalise une nouvelle pole position mais après avoir réussi son départ, l’interruption de la course pendant une heure à cause de la pluie change la donne : Hamilton perd du temps au stand et n’arrive pas à rattraper Fernando Alonso et Sergio Pérez devant lui. Il se classe troisième, comme la semaine précédente en Australie. En Chine, il réalise le second temps des qualifications mais s’élance septième en raison d’un changement de boîte de vitesses ; il termine une nouvelle fois à la troisième place et prend la tête du championnat. À Bahreïn, il s’élance en première ligne mais ne termine que huitième.

En Espagne, il signe le meilleur temps de la séance de qualification mais est privé de la pole position et déclassé en dernière place sur la grille de départ par les commissaires de la FIA qui considèrent que son écurie lui a délibérément demandé d’immobiliser sa monoplace en piste afin qu’il reste suffisamment de carburant à bord pour satisfaire à la réglementation (un litre d’essence au minimum dans le réservoir). Lors du pesage, il restait 1,3 litre de carburant dans la McLaren MP4-27 mais les commissaires ont estimé qu’il y aurait eu moins d’un litre si Hamilton avait bouclé son tour de décélération pour rejoindre le parc fermé ; il termine huitième du Grand Prix. Deux semaines plus tard, à Monaco, il pointe au troisième rang des qualifications à la suite du déclassement de Michael Schumacher, initialement premier, et finit cinquième de la course. Lors du Grand Prix suivant, au Canada, il s’élance en deuxième position derrière Sebastian Vettel et prend le contrôle de la course lors du premier passage aux stands de l’Allemand. Il s’arrête au cinquantième tour changer de pneus et repart troisième derrière Fernando Alonso et Sebastian Vettel qui décident de ne pas effectuer un second arrêt au stand. Il comble rapidement son retard à raison de deux secondes au tour et s’impose, devenant ainsi le septième vainqueur différent depuis le début de la saison en autant de courses. Il remporte ainsi sa dix-huitième victoire, la troisième au Canada après 2007 et 2010.

En Europe, il se qualifie à nouveau derrière Vettel et abandonne à deux tours de la fin, s’accrochant avec Pastor Maldonado alors qu’il était en lutte pour la troisième place. Il termine huitième de son Grand Prix national puis abandonne en Allemagne, pour son centième Grand Prix. Il signe la pole position et remporte sa dix-neuvième victoire en Hongrie après avoir dominé le week-end de bout en bout puis abandonne une nouvelle fois en Belgique, impliqué dans le carambolage du premier tour. La semaine suivante, au Grand Prix d’Italie, il réalise la pole position et remporte l’épreuve quand Vettel et Webber abandonnent, ce qui lui permet de revenir à la deuxième place du championnat du monde.

Le , lors du Grand Prix de Singapour, Lewis Hamilton, alors en tête de la course nocturne après s’être élancé de la pole position, abandonne sur un problème de transmission et retombe à la quatrième position du championnat du monde11. Le , l’écurie Mercedes Grand Prix, dirigée par Ross Brawn et Nick Fry, annonce qu’Hamilton a signé avec elle un contrat de trois ans et remplacera donc Michael Schumacher à partir de la saison 201312. Au Japon, un problème de suspension le contrarie et il finit cinquième. Une semaine plus tard, en Corée, il se qualifie en deuxième ligne derrière les Red Bull et, en course, sa barre anti-roulis casse au vingtième tour alors qu’il était quatrième : il termine dixième. En Inde, il se qualifie troisième et termine sa course à la quatrième place. Une semaine plus tard à Abu Dhabi, il décroche avec aisance la pole position assez loin devant les deux Red Bull. Alors qu’il contrôlait la course en étant bien installé en première position, sa McLaren lui joue à nouveau des tours comme à Singapour et il est obligé de mettre pied à terre au dix-neuvième tour. Le , il s’impose au Grand Prix des États-Unis en dépassant Sebastian Vettel au quarante-deuxième tour après s’être élancé de la deuxième place sur la grille. Pour sa dernière course avec McLaren, au Grand Prix du Brésil, il réalise la pole position mais, en course, abandonne au cinquante-cinquième tour après avoir été accroché par Nico Hülkenberg. Il termine quatrième du championnat du monde, juste devant son coéquipier Button.

2013 : nouveau départ avec Mercedes[modifier | modifier le code]

Lewis Hamilton au Grand Prix de Malaisie 2013

Lors de la première course de la saison, en Australie, il se classe cinquième après s’être élancé de la troisième place sur la grille. En Malaisie, il obtient son premier podium pour Mercedes en finissant troisième avec moins d’une seconde d’avance sur son coéquipier Nico Rosberg, prié par des consignes d’équipe de ne pas attaquer l’Anglais en fin de course. Durant la course, Hamilton s’arrête par erreur au stand de son ancienne écurie McLaren13.

En Chine, il réalise sa première pole position avec Mercedes et se classe troisième de la course, obtenant son deuxième podium pour Mercedes. Au Grand Prix de Bahreïn, après un début de course difficile il conquiert en toute fin d’épreuve la cinquième position face à Mark Webber. Au Grand Prix d’Espagne, deuxième des qualifications derrière son coéquipier, il tombe dans les profondeurs du classement le lendemain et termine douzième. À Monaco, il est quatrième quand son coéquipier remporte la course puis, au Canada, il se qualifie en deuxième place et termine troisième derrière Sebastian Vettelet Fernando Alonso. Il pointe à la quatrième place du championnat du monde avec 55 points de retard sur le leader Vettel. Après une quatrième place en Grande-Bretagne et une cinquième place en Allemagne, toutes deux obtenues après être parti de la pole position, il s’impose au Grand Prix de Hongrie devant Kimi Räikkönen et Sebastian Vettel. Cette victoire, obtenue après avoir signé la pole position, est sa première avec Mercedes.

À la pause de la mi-saison, Hamilton est quatrième du championnat avec 48 points de retard sur Vettel. Quatre semaines plus tard, il obtient, au Grand Prix de Belgique, sa quatrième pole position consécutive de la saison. La dernière partie de la saison s’avère plus compliquée puisqu’il ne remonte plus sur le podium : neuvième en Italie, cinquième à Singapour et en Corée du Sud, il abandonne au Japon après une touchette au départ avec Sebastian Vettel. En Inde et à Abou Dabi, il termine sixième et septième. Ces nombreuses contre-performances sont élucidées deux semaines plus tard, aux États-Unis, quand Mercedes découvre deux grosses fêlures sur son châssis. Il termine la course quatrième derrière les Red Bull et Romain Grosjean. Pour la dernière course, au Brésil, alors qu’il est en lutte pour le podium, il s’accroche en la fin de course avec la Williams de Valtteri Bottas et finit à la neuvième place après avoir crevé et effectué un drive-through. Il conclut sa première saison chez Mercedes AMG à la quatrième place du championnat avec 189 points, 5 podiums, 5 pole positions, 1 abandon (contre 6 en 2012) et 1 victoire.

2014 : double champion du monde[modifier | modifier le code]

Lors de la saison 2014, Mercedes conçoit avec la W05 la meilleure voiture du plateau, propulsée par le meilleur moteur V6 hybride. Dès lors, les pilotes des deux Flèches d’Argent ont l’avantage en qualifications comme en course, sauf problèmes de fiabilité.

Lors du Grand Prix inaugural, en Australie, Lewis Hamilton obtient la pole position mais abandonne au troisième tour à cause d’un problème moteur, quand son coéquipier Nico Rosberg l’emporte. En Malaisie, il réalise, au volant de la Mercedes AMG F1 W05, le premier grand chelem de sa carrière : pole position, victoire, meilleur tour en course et tous les tours en tête. À Bahreïn, en Chine et en Espagne, il gagne à nouveau, toujours devant Rosberg, et porte son total de victoires à 26, devançant désormais Juan Manuel FangioJim Clark et Niki Lauda au palmarès des vainqueurs de Grand Prix.

Sa série de victoires s’arrête à Monaco où il finit deuxième derrière son coéquipier. Après un abandon au Canada et une deuxième place en Autriche, Hamilton renoue avec la victoire lors de son Grand Prix national ; pour la première fois de sa carrière, il remporte une course sans s’être élancé depuis les deux premières lignes (il est parti sixième). Aux deux Grands Prix suivants, Hamilton rencontre des problèmes techniques en qualification. En Allemagne, il est victime d’une sortie de piste causée par une défaillance de ses freins et part de la vingtième place sur la grille. En Hongrie, une fuite de carburant met le feu à sa monoplace dès le début de la séance de qualification et il doit s’élancer depuis les stands pour la course. Alors que Rosberg ne profite pas longtemps de sa pole position, piégé par la sortie de la voiture de sécurité ; Hamilton, en difficulté avec ses freins, part en tête-à-queue et plonge au classement. Si les deux pilotes sont désormais sur deux stratégies différentes, Mercedes intime à plusieurs reprises à Hamilton de laisser passer Rosberg qui pourtant ne réussit pas à revenir au contact, Hamilton accroissant même son avance ; Daniel Ricciardo remporte la course devant Alonso et Hamilton, Rosberg se classant quatrième. En Belgique, Rosberg, en pole position, est dépassé par Hamilton, qui l’accompagne en première ligne, dès le premier virage. Au second tour, lors d’une tentative de dépassement, le Britannique est touché par son coéquipier et, victime d’une crevaison, chute en fond de classement avant d’abandonner tandis que Rosberg termine second, à nouveau derrière Ricciardo.

Voiture argentée, vue de profil, sur un dégagement. Le pilote serre les poings.

Lewis Hamilton célèbre sa victoire au Grand Prix de Singapour 2014.

En pole position en Italie, il remporte la course devant son coéquipier et revient à 22 points au championnat. À nouveau en pole position au Grand Prix de Singapour, il réalise un second hat-trick consécutif tandis que Rosberg abandonne ; en lui reprenant vingt-cinq points d’un coup, il s’empare de la tête du championnat du monde avec une avance de trois points. Au Japon, parti en première ligne derrière son coéquipier en pole position, il passe en tête dans le vingt-huitième tour et remporte l’épreuve interrompue avant terme après le grave accident de Jules Bianchi ; son avance au championnat passe à 10 points.

À Sotchi, partant de la pole position, Lewis Hamilton complète une deuxième série de quatre victoires consécutives cette saison, en augmentant son avance de 7 points supplémentaires après une course qu’il mène de bout en bout pour devenir le premier vainqueur du Grand Prix de Russie de Formule 1, son coéquipier et principal adversaire ayant raté son premier freinage, l’obligeant à anticiper son arrêt aux stand avant de remonter jusqu’à la deuxième place. À trois Grands Prix de la fin d’un championnat dont la dernière course, à Abou Dabi, compte double, Hamilton possède 17 points d’avance sur son coéquipier.

À Austin, la semaine suivante, parti en deuxième position derrière Rosberg, il remporte un cinquième succès consécutif après l’avoir dépassé au vingt-troisième tour et porte son avance au championnat du monde à 24 points. Cette dixième victoire de la saison fait de lui, avec trente-deux succès, le Britannique le plus victorieux en Formule 1 devant Nigel Mansell. Au Brésil, Rosberg l’emporte devant Hamilton, permettant à Mercedes de réaliser un record de onze doublés en une saison. L’avance du Britannique est réduite à 17 points.

À Abou Dabi, parti en première ligne derrière son coéquipier et unique rival pour le titre, il remporte son onzième succès de la saison, le trente-troisième de sa carrière, et devient le premier double champion britannique du monde de Formule 1 depuis Jackie Stewart en 1971 et le premier champion du monde sur une Mercedes depuis Juan Manuel Fangio en 1955.

2015 : triple champion du monde[modifier | modifier le code]

Lewis Hamilton au Grand Prix du Canada.

En 2015Mercedes possède toujours la meilleure voiture du plateau, la voiture semble plus fiable que l’an passé. Lors du premier Grand Prix de la saison, en Australie, la Mercedes AMG F1 W06 Hybrid domine, même si Ferrari semble avoir progressé. Hamilton obtient la pole position, devant son coéquipier Nico Rosberg, et ils réalisent, dans le même ordre, le premier doublé de la saison de l’écurie. En Malaisie, Ferrari, grâce à Sebastian Vettel, s’impose pour la première fois depuis 2013 ; Hamilton a eu du mal à gérer ses pneumatiques et a effectué un arrêt de plus que Vettel. En Chine, Hamilton, parti de la pole position, réalise un hat trick ; il continue sur sa lancée à Bahreïn et, à l’issue de la course, conserve la tête du championnat avec 27 points d’avance sur son coéquipier et 28 sur Vettel.

Pour la première fois de la saison, en Espagne, pour le retour en Europe, Hamilton rate la pole position mais s’élance néanmoins en première ligne aux côtés de son coéquipier. Le lendemain, il perd sa deuxième place au profit de Vettel ; un dépassement en piste n’étant pas envisageable, il opte alors pour trois arrêts qui lui permet de terminer second, à treize secondes de Rosberg. À Monaco, il remporte les deux premières séances d’essais et réalise la pole position. En course, alors qu’il fait cavalier seul en tête depuis le départ, Max Verstappen percute violemment Romain Grosjean au freinage de Sainte-Dévote et provoque, au soixante-cinquième tour, la sortie de la voiture de sécurité. Hamilton, rappelé aux stands pour chausser ses pneus tendres tandis que Rosberg et Sebastian Vettel, qui roulent vingt-cinq secondes derrière, restent en piste, ressort derrière eux et achève la course à la troisième place.

Hamilton vainqueur à Spa.

Le 7 juin, Lewis Hamilton remporte pour la quatrième fois le Grand Prix du Canada après être parti de la pole position, en contrôlant son coéquipier Nico Rosberg ; il reprend dix-sept points d’avance au championnat. Pour son Grand Prix national, à Silverstone, Hamilton, en pole position devant son coéquipier Rosberg, rate son envol et est rapidement dépassé par les Williams de Felipe Massa et Valtteri Bottas. Il récupère la tête de la course à l’issue de son premier arrêt au stand et réalise un hat-trick. Le 26 juillet, Hamilton termine sixième en Hongrie à cause d’un départ manqué et de nombreuses erreurs en piste ; il accroît néanmoins son avance au championnat sur Rosberg, relégué à la huitième place après une crevaison en fin de course. Après la pause estivale, en Belgique, Hamilton obtient la pole position et remporte le Grand Prix, il possède alors 28 points d’avance sur Rosberg et 67 sur Vettel. Deux semaines plus tard à Monza, il réalise le deuxième Grand Chelem de sa carrière, portant son avance en tête du championnat à 53 points sur son coéquipier qui a abandonné alors qu’il reste sept courses à disputer.

Le 25 octobre, à l’issue de sa victoire au Grand Prix des États-Unis, il est sacré champion du monde pour la troisième fois de sa carrière. Au Mexique, au Brésil et à Abou Dabi, Hamilton se classe second derrière son coéquipier qui conserve son titre de vice-champion du monde.

2016 : vice-champion du monde derrière son coéquipier Rosberg[modifier | modifier le code]

Une rivalité historique entre Lewis Hamilton (à gauche) et Nico Rosberg (à droite) chez Mercedes-Benz entre 2013 et 2016

Le pilote britannique réalise la pole position du Grand Prix inaugural de la saison 2016, en Australie mais, à cause d’un mauvais départ, il se classe second lors de la course derrière son coéquipier. À Bahreïn, il rate une nouvelle fois son envol et termine troisième. Lors des deux Grands Prix suivants, Hamilton rencontre de nombreux problèmes techniques en qualification et en course ; il inscrit 24 points et accuse un retard de 43 points sur son coéquipier Nico Rosberg.

Lewis Hamilton au Grand Prix de Monaco 2016

À Barcelone, on assiste au premier double abandon de Mercedes depuis 2012, les deux pilotes s’accrochant au premier tour de course après que Nico Rosberg a dépassé Hamilton au départ. Il faut attendre Monaco pour assister à la première victoire, sous la pluie, du triple champion du monde qui profite d’un arrêt au stand raté de Red Bull Racing pour ravir la première place à Daniel Ricciardo.

Casse moteur de Lewis Hamilton au Grand Prix de Malaisie 2016 provoquant un tournant dans le championnat du monde des pilotes

Hamilton s’impose ensuite au Canada et dédie sa victoire à Mohamed Ali ; pour le Grand Prix d’Europe, sur le nouveau tracé de Bakou, il se classe cinquième après avoir connu de nombreux déboires techniques en course. Au Grand Prix d’Autriche, il s’élance de la pole position et domine la première partie de course avant de se faire doubler par son coéquipier sur une autre stratégie de course. Hamilton remonte ensuite sur Rosberg et tente un dépassement lors du dernier tour de course ; les deux pilotes s’accrochent, Hamilton remporte l’épreuve tandis que Rosberg, quatrième, jugé responsable de la collision écope d’une pénalité. À Silverstone, Mercedes déclare avoir établi de nouvelles règles pour leurs pilotes avec des sanctions en cas de nouvel accrochage. Lors de la course, Hamilton s’impose facilement devant son public alors que Rosberg cède sur tapis vert sa deuxième place à Max Verstappen en écopant d’une pénalité à cause d’un échange radio interdit. Hamilton s’impose ensuite à Budapest où il prend la tête du championnat du monde ; il accroît son avance la semaine suivante, en Allemagne, juste avant la trêve estivale, et compte 19 points d’avance sur son coéquipier.

À la reprise, au Grand Prix de Belgique, sur le circuit de Spa, Hamilton est pénalisé d’un recul de 55 places sur la grille de départ pour de multiples changements de composants moteur. Sûr de partir en dernière ligne il choisit de ne pas défendre ses chances en qualifications et ne passe pas la Q1. En course, aidé par l’accrochage du premier virage entre Max VerstappenKimi Räikkönen et Sebastian Vettel et par la violente sortie de piste de Kevin Magnussen qui provoque un drapeau rouge, il remonte jusqu’à la troisième place et ne perd que 10 points au championnat sur le vainqueur Nico Rosberg. Au Grand Prix de Malaisie, alors qu’il mène la course avec une vingtaine de secondes d’avance sur Daniel Ricciardo, une casse moteur provoque son abandon, il compte désormais 23 points de retard sur son coéquipier qui réussit à prendre la troisième place. Lors du Grand Prix suivant au Japon, placé en première ligne aux côtés de son coéquipier, Hamilton rate son envol, perd sept places d’entrée, puis remonte jusqu’au troisième rang quand Rosberg l’emporte : l’écart passe à 33 points. Dès lors, le pilote allemand n’a plus qu’à assurer des deuxièmes places pour remporter son premier titre mondial. Et c’est ce qu’il va faire, tandis qu’Hamilton va s’imposer quatre fois.

Au Grand Prix des États-Unis, il obtient sa 58e pole position et bat le record d’Alain Prost en obtenant une pole position sur 23 circuits différents. Le dimanche, il remporte sa 50e victoire, devant son coéquipier à qui il reprend sept points dans la course au titre mondial. Au Mexique, il réalise la pole position et remporte sa 51e victoire, égalant ainsi Alain Prost au second rang du palmarès des vainqueurs de Grands Prix ; il revient à 19 points de Rosberg dans la course au titre mondial. Au Brésil, il réalise la pole position et remporte, sous la pluie, une course émaillée de deux drapeaux rouges et cinq sorties de la voiture de sécurité. En obtenant la 52e victoire de sa carrière, il pointe désormais à la seconde place des vainqueurs de Grands Prix, devant Alain Prost. Il pointe à 12 unités de Nico Rosberg au classement du championnat du monde. Malgré une victoire dans l’épreuve finale à Abu Dhabi, il ne peut empêcher Nico Rosberg d’aller chercher son unique titre de champion du monde.

2017 : quadruple champion du monde[modifier | modifier le code]

Lewis Hamilton aux tests de Catalogne 2017

Lewis Hamilton reçoit une reproduction du casque de son idole Ayrton Senna après avoir égalé le record de 65 pole positions, au Grand Prix du Canada.

Au début de la saison 2017, Lewis Hamilton doit faire face à de nouveaux défis, celui d’un nouveau coéquipier, Valtteri Bottas et le retour sur le devant de la scène de Ferrari. Il obtient sa 62e pole position en devançant Sebastian Vettel en Australie et finit deuxième de l’épreuve après avoir réalisé son changement de pneus avant Vettel. En Chine, malgré une météo capricieuse, il réalise une nouvelle pole position, qu’il convertit en victoire. À Bahreïn, deuxième des qualifications derrière son coéquipier, après un départ mal maitrisé et une pénalité de cinq secondes pour avoir ralenti Daniel Ricciardo, il termine second. En Russie, il termine quatrième et assiste à la première victoire de son coéquipier. Il se rattrape en Espagneavec la pole position et la victoire après un combat intense contre Vettel.

À Monaco, les Mercedes dotées d’un empattement plus long sont moins à l’aise que les Ferrari. Hamilton s’élance de la treizième place et termine septième de la course ; il compte 25 points de retard sur Sebastian Vettel. Au Canada, il égale le record de 65 pole positions de Senna et remporte le Grand Prix devant son coéquipier. À Bakou, Vettel, surpris par un freinage d’Hamilton sous le régime de voiture de sécurité, le touche puis se place ensuite à sa hauteur pour lui donner un coup de roue. À la relance, la protection d’habitacle de la Mercedes d’Hamilton se détache, l’obligeant à passer par les stands pour la changer. Hamilton termine cinquième derrière Vettel, pénalisé pour son comportement en piste.

En Autriche, pénalisé après un changement de boîte de vitesse, il s’élance de la huitième place et termine quatrième quand son coéquipier est victorieux devant Sebastian Vettel. À Silverstone, Hamilton réalise le quatorzième hat tricket le cinquième chelem de sa carrière et revient à un point de Vettel qui termine septième. En Hongrie, les Mercedes sont en difficultés contre les Ferrari qui réalisent le doublé. Sur un coup stratégique, Bottas, troisième, laisse passer Hamilton sur un rythme plus rapide pour aller inquiéter les Ferrari. Sa stratégie échouant, il rend la troisième place à Bottas dans le dernier virage. Hamilton obtient sa septième pole position en Belgique et remporte son 58e Grand Prix après une lutte tout au long de la course contre Vettel. Au Grand Prix d’Italie, il réalise, sous la pluie, sa soixante-neuvième pole position (sa huitième de la saison) et devient le nouveau recordman devant Michael Schumacher.

Cinquième sur la grille du Grand Prix de Singapour, il profite de l’abandon sur un triple accrochage de Sebastian VettelKimi Räikkönen et Max Verstappen qui étaient placés devant lui, pour prendre d’entrée la tête de l’épreuve et mener la course de bout en bout ; il obtient sa septième victoire de la saison, la soixantième de sa carrière et repousse Vettel à 28 points au classement du championnat. En Malaisie, il réalise sa soixante-dixième pole position quand son principal rival s’élance de la dernière position. Hamilton, second derrière Max Verstappen tandis que Vettel finit au pied du podium, compte 34 points d’avance sur l’Allemand. Une semaine plus tard, à Suzuka, il s’impose devant les Red Bull de Max Verstappen et Daniel Ricciardo tandis que Vettel abandonne et compte 59 points d’avance au championnat. Aux États-Unis, Lewis Hamilton peut être sacré champion en cas de victoire si Vettel ne fait pas mieux que sixième. Il obtient sa 72e pole position et sa 117e première ligne, battant le record de départs depuis la première ligne détenu par Michael Schumacher. Hamilton triomphe pour la cinquième fois en six éditions à Austin et compte 66 points d’avance sur son unique rival pour le titre qui finit deuxième. Grâce à ce succès et à la cinquième place de Valtteri Bottas, Mercedes remporte son quatrième titre consécutif de champion du monde des constructeurs. Au Mexique, il marque les deux points de la neuvième place, son plus mauvais classement de la saison et se fait prendre un tour par le vainqueur Max Verstappen ; Sebastian Vettel ne terminant que quatrième, Hamilton célèbre son quatrième titre de champion du monde des pilotes ; il est le premier Britannique à accomplir cet exploit. Il termine quatrième derrière Kimi Raikkonen après s’être élancé des stands au Brésil. À Abou Dabi, qualifié deuxième derrière son coéquipier, il assure le quatrième doublé de la saison de son écurie en terminant derrière Bottas.

2018 : quintuple champion du monde[modifier | modifier le code]

Lors du Grand Prix inaugural en Australie, Hamilton réalise la pole position ; si la Mercedes impressionne, pendant la course les forces s’équilibrent avec Ferrari et Vettel remporte la course devant son rival. À Bahreïn le Britannique est pénalisé d’un recul de cinq places sur la grille ; parti neuvième, il termine troisième, derrière Vettel et Valtteri Bottas. La lutte avec Vettel se poursuit en Chine où les Mercedes sont impuissantes face aux Ferrari qui occupent la première ligne ; Hamilton qualifié en quatrième place termine à la même place en course, remportée par Daniel Ricciardo. À Bakou, Vettel, en pole position devant Hamilton, conserve sa place jusqu’à la mi-course quand il change de pneus. Après la relance lorsque la voiture de sécurité s’efface, il tente une attaque et abîme ses pneus ; Hamilton en profite pour prendre la deuxième place puis la victoire. Pour la première fois de la saison, l’Anglais est en tête du championnat avec 4 points d’avance sur son rival.

Au retour en Europe, le quadruple champion du monde obtient sa soixante quatorzième pole position. Les deux Mercedes, sur la première ligne, convertissent le doublé en course, Vettel finissant quatrième. À Monaco Mercedes souffre de son empattement long ; le Britannique se qualifie en troisième place et termine l’épreuve à la même position. Au Canada Hamilton se qualifie quatrième, largement dominé par Ferrari et son coéquipier ; cinquième de la course, il perd la tête du championnat pour un point au profit de Vettel. En France, Hamilton domine l’ensemble des essais et obtient la pole position, devant son coéquipier ; il s’impose facilement devant Verstappen et Kimi Räikkönen. Vettel se classe cinquième ce qui permet au champion du monde en titre de reprendre la tête du championnat. En Autriche les Mercedes verrouillent la première ligne mais Hamilton abandonne, quelques tours après son coéquipier en raison d’un problème de pression d’essence. En Grande-Bretagne Hamilton réalise la pole position alors que Ferrari dominait les essais. Percuté par Räikkönen au premier tour, Hamilton repart en fond de grille et remonte jusqu’à la deuxième place, juste derrière Vettel.

En Allemagne, Hamilton, dominé par Ferrari en qualifications, abandonne avant la fin de l’exercice, victime d’une problème de fuite hydraulique et s’élance quatorzième alors que Vettel est en tête tout au long de la course. Lorsque la pluie arrive, Hamilton change de pneus tout en conservant des pneus pour piste sèche. Il remonte en reprenant de nombreuses secondes à Vettel qui, sous pression, part à la faute alors qu’il possédait plus de neuf secondes d’avance, Hamilton remporte la course. Il gagne à nouveau en Hongrie en profitant des conditions humide en qualifications et prend de l’avance au championnat.

Après la pause estivale, en Belgique, alors que Ferrari progresse toujours, Hamilton réussit la pole position mais ne peut contenir l’Allemand qui remporte une course marquée par l’accident spectaculaire entre Nico HülkenbergFernando Alonso et Charles Leclerc. En Italie, à Monza, Ferrari place ses deux monoplaces en première ligne pour la plus grande joie des tifosis; le lendemain Vettel percute Hamilton qui tente de le dépasser et est à nouveau contraint à une remontée depuis la dernière place alors que Lewis Hamilton remporte le Grand Prix. À Singapour, grâce à un tour de qualification encensé par les observateurs, il convertit une pole position inattendue en victoire et prend 40 points d’avance sur Vettel au championnat14. Il enchaine ensuite les victoires, en Russie, où son coéquipier Valtteri Bottas le laisse passer sur ordre du stand Mercedes, puis au Japon, une course qu’il mène de bout en bout pour parvenir à neuf succès dans la saison, 80 pole positions, 71 victoires et une avance de 67 points sur Sebastian Vettel à quatre courses de la fin du championnat. Alors qu’il peut remporter son cinquième titre mondial en partant pour la 81e fois en pole position au Grand Prix des États-Unis, il passe la ligne d’arrivée en troisième position, la course étant gagnée par Kimi Räikkönen et son rival allemand terminant à la quatrième place. A ce point, une septième place lui suffit au Grand Prix du Mexique pour enlever le titre et le 28 octobre, il termine quatrième dans la capitale mexicaine pour rejoindre Juan Manuel Fangio avec cinq couronnes mondiales.

Carrière[modifier | modifier le code]

  • 19932001 : Karting
  • 2002 : Formule Renault britannique, 5e (Rookie de l’année)
  • 2003 : Formule Renault britannique, champion
  • 2004 : Formule 3 Euro Series5e (Rookie de l’année)
  • 2005 : Formule 3 Euro Series, champion
  • 2006 : GP2, champion
  • 2007 : Formule 1 chez McLaren-Mercedes, 2e
  • 2008 : Formule 1 chez McLaren-Mercedes, Champion
  • 2009 : Formule 1 chez McLaren-Mercedes, 5e
  • 2010 : Formule 1 chez McLaren-Mercedes, 4e
  • 2011 : Formule 1 chez McLaren-Mercedes, 5e
  • 2012 : Formule 1 chez McLaren-Mercedes. 4e
  • 2013 : Formule 1 chez Mercedes AMG. 4e
  • 2014 : Formule 1 chez Mercedes AMG. Champion
  • 2015 : Formule 1 chez Mercedes AMG. Champion
  • 2016 : Formule 1 chez Mercedes AMG. 2e
  • 2017 : Formule 1 chez Mercedes AMG. Champion
  • 2018 : Formule 1 chez Mercedes AMG. Champion

Résultats en GP2 Series[modifier | modifier le code]

Résultats synthétiques de Lewis Hamilton en GP2 Series
Saison Écurie Courses disputées Pole positions Victoires Points inscrits Classement
2006 ART Grand Prix 21 1 5 114 Champion

Résultats en championnat du monde de Formule 1[modifier | modifier le code]

À l’issue du Grand Prix du Mexique 2018 :

Résultats synthétiques de Lewis Hamilton en Formule 1
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus GP disputés Pole positions Victoires Podiums Meilleurs tours Dans les points Abandons Points inscrits Classement
2007 Vodafone McLaren Mercedes McLaren MP4-22 MercedesV8 Bridgestone 17 6 4 12 2 15 1 109 2e
2008 Vodafone McLaren Mercedes McLaren MP4-23 MercedesV8 Bridgestone 18 7 5 10 1 14 1 98 Champion
2009 Vodafone McLaren Mercedes McLaren MP4-24 MercedesV8 Bridgestone 17 4 2 5 0 8 3 49 5e
2010 Vodafone McLaren Mercedes McLaren MP4-25 MercedesV8 Bridgestone 19 1 3 9 5 15 4 240 4e
2011 Vodafone McLaren Mercedes McLaren MP4-26 MercedesV8 Pirelli 19 1 3 6 3 16 3 227 5e
2012 Vodafone McLaren Mercedes McLaren MP4-27 MercedesV8 Pirelli 20 7 4 7 1 14 6 190 4e
2013 Mercedes AMG Petronas F1 Team Mercedes AMG F1 W04 MercedesV8 Pirelli 19 5 1 5 1 17 1 189 4e
2014 Mercedes AMG Petronas F1 Team Mercedes AMG F1 W05 Hybrid MercedesV6 turbo Pirelli 19 7 11 16 7 16 3 384 Champion
2015 Mercedes AMG Petronas F1 Team Mercedes AMG F1 W06 Hybrid MercedesV6 turbo Pirelli 19 11 10 17 8 18 1 381 Champion
2016 Mercedes AMG Petronas F1 Team Mercedes AMG F1 W07 Hybrid MercedesV6 turbo Pirelli 21 12 10 17 3 19 2 380 2e
2017 Mercedes AMG Petronas F1 Team Mercedes AMG F1 W08 EQ Power+ MercedesV6 turbo Pirelli 20 11 9 13 7 20 0 363 Champion
2018 Mercedes AMG Petronas F1 Team Mercedes AMG F1 W09 EQ Power+ MercedesV6 turbo Pirelli 19 9 9 15 3 18 1 358 Champion
Total 227 81 71 132 41 190 26 2968
Résultats détaillés des saisons de Lewis Hamilton en Formule 1 Développer

Légende : ici

Notes :

  • GP d’Australie 2009 : 4e sous le drapeau à damier, il est finalement disqualifié pour avoir enfreint plusieurs points du règlement15.
  • GP de Malaisie 2009 : moins de 75 % de la course ayant été effectuée, seule la moitié des points a été attribuée.

Victoires en Formule 1[modifier | modifier le code]

Tableau synthétique des victoires de Lewis Hamilton en Formule 1
no Année Manche Date Grand Prix Circuit Ecurie Voiture Position départ Résumé
1 2007 6/17 Canada Montréal McLarenMercedes MP4-22 Pole position Résumé
2 2007 7/17 États-Unis Indianapolis McLarenMercedes MP4-22 Pole position Résumé
3 2007 11/17 Hongrie Hungaroring McLarenMercedes MP4-22 Pole position Résumé
4 2007 15/17 Japon Mont-Fuji McLarenMercedes MP4-22 Pole position Résumé
5 2008 1/18 Australie Albert Park McLarenMercedes MP4-23 Pole position Résumé
6 2008 6/18 Monaco Monaco McLarenMercedes MP4-23 3e Résumé
7 2008 9/18 Grande-Bretagne Silverstone McLarenMercedes MP4-23 4e Résumé
8 2008 10/18 Allemagne Hockenheim McLarenMercedes MP4-23 Pole position Résumé
9 2008 17/18 Chine Shanghai McLarenMercedes MP4-23 Pole position Résumé
10 2009 10/17 Hongrie Hungaroring McLarenMercedes MP4-24 4e Résumé
11 2009 14/17 Singapour Circuit urbain de Singapour McLarenMercedes MP4-24 Pole position Résumé
12 2010 7/19 Turquie Istanbul Park McLarenMercedes MP4-25 2e Résumé
13 2010 8/19 Canada Montréal McLarenMercedes MP4-25 Pole position Résumé
14 2010 13/19 Belgique Spa-Francorchamps McLarenMercedes MP4-25 2e Résumé
15 2011 3/19 Chine Shanghai McLarenMercedes MP4-26 3e Résumé
16 2011 10/19 Allemagne Nürburgring McLarenMercedes MP4-26 2e Résumé
17 2011 18/19 Abou Dabi Yas Marina McLarenMercedes MP4-26 2e Résumé
18 2012 7/20 Canada Montréal McLarenMercedes MP4-27 2e Résumé
19 2012 11/20 Hongrie Hungaroring McLarenMercedes MP4-27 Pole position Résumé
20 2012 13/20 Italie Monza McLarenMercedes MP4-27 Pole position Résumé
21 2012 19/20 États-Unis Austin McLarenMercedes MP4-27 2e Résumé
22 2013 10/19 Hongrie Hungaroring Mercedes F1 W04 Pole position Résumé
23 2014 2/19 Malaisie Sepang Mercedes F1 W05 Pole position Résumé
24 2014 3/19 Bahreïn Sakhir Mercedes F1 W05 2e Résumé
25 2014 4/19 Chine Shanghai Mercedes F1 W05 Pole position Résumé
26 2014 5/19 Espagne Catalogne Mercedes F1 W05 Pole position Résumé
27 2014 9/19 Grande-Bretagne Silverstone Mercedes F1 W05 6e Résumé
28 2014 13/19 Italie Monza Mercedes F1 W05 Pole position Résumé
29 2014 14/19 Singapour Circuit urbain de Singapour Mercedes F1 W05 Pole position Résumé
30 2014 15/19 Japon Circuit de Suzuka Mercedes F1 W05 2e Résumé
31 2014 16/19 Russie Autodrome de Sotchi Mercedes F1 W05 Pole position Résumé
32 2014 17/19 États-Unis Austin Mercedes F1 W05 2e Résumé
33 2014 19/19 Abou Dabi Yas Marina Mercedes F1 W05 2e Résumé
34 2015 1/19 Australie Albert Park Mercedes F1 W06 Pole position Résumé
35 2015 3/19 Chine Shanghai Mercedes F1 W06 Pole position Résumé
36 2015 4/19 Bahreïn Sakhir Mercedes F1 W06 Pole position Résumé
37 2015 7/19 Canada Montréal Mercedes F1 W06 Pole position Résumé
38 2015 9/19 Grande-Bretagne Silverstone Mercedes F1 W06 Pole position Résumé
39 2015 11/19 Belgique Spa-Francorchamps Mercedes F1 W06 Pole position Résumé
40 2015 12/19 Italie Monza Mercedes F1 W06 Pole position Résumé
41 2015 14/19 Japon Circuit de Suzuka Mercedes F1 W06 2e Résumé
42 2015 15/19 Russie Autodrome de Sotchi Mercedes F1 W06 2e Résumé
43 2015 16/19 États-Unis Austin Mercedes F1 W06 2e Résumé
44 2016 6/21 Monaco Monaco Mercedes F1 W07 3e Résumé
45 2016 7/21 Canada Montréal Mercedes F1 W07 Pole position Résumé
46 2016 9/21 Autriche Spielberg Mercedes F1 W07 Pole position Résumé
47 2016 10/21 Grande-Bretagne Silverstone Mercedes F1 W07 Pole position Résumé
48 2016 11/21 Hongrie Hungaroring Mercedes F1 W07 2e Résumé
49 2016 12/21 Allemagne Hockenheim Mercedes F1 W07 2e Résumé
50 2016 18/21 États-Unis Austin Mercedes F1 W07 Pole position Résumé
51 2016 19/21 Mexique Mexico Mercedes F1 W07 Pole position Résumé
52 2016 20/21 Brésil São Paulo Mercedes F1 W07 Pole position Résumé
53 2016 21/21 Abou Dabi Yas Marina Mercedes F1 W07 Pole position Résumé
54 2017 2/20 Chine Shanghai Mercedes F1 W08 Pole position Résumé
55 2017 5/20 Espagne Catalogne Mercedes F1 W08 Pole position Résumé
56 2017 7/20 Canada Montréal Mercedes F1 W08 Pole position Résumé
57 2017 10/20 Grande-Bretagne Silverstone Mercedes F1 W08 Pole position Résumé
58 2017 12/20 Belgique Spa-Francorchamps Mercedes F1 W08 Pole position Résumé
59 2017 13/20 Italie Monza Mercedes F1 W08 Pole position Résumé
60 2017 14/20 Singapour Circuit urbain de Singapour Mercedes F1 W08 5e Résumé
61 2017 16/20 Japon Circuit de Suzuka Mercedes F1 W08 Pole position Résumé
62 2017 17/20 États-Unis Austin Mercedes F1 W08 Pole position Résumé
63 2018 4/21 Azerbaïdjan Bakou Mercedes F1 W09 2e Résumé
64 2018 5/21 Espagne Catalogne Mercedes F1 W09 Pole position Résumé
65 2018 8/21 France Paul Ricard Mercedes F1 W09 Pole position Résumé
66 2018 11/21 Alllemagne Hockenheim Mercedes F1 W09 14e Résumé
67 2018 12/21 Hongrie Hungaroring Mercedes F1 W09 Pole position Résumé
68 2018 14/21 Italie Monza Mercedes F1 W09 3e Résumé
69 2018 15/21 Singapour Circuit urbain de Singapour Mercedes F1 W09 Pole position Résumé
70 2018 16/21 Russie Autodrome de Sotchi Mercedes F1 W09 2e Résumé
71 2018 17/21 Japon Circuit de Suzuka Mercedes F1 W09 Pole position Résumé
72 2018 20/21 Brésil Autodromo José Carlos Pace Mercedes F1 W09 Pole position Résumé

Résultats par Grands Prix[modifier | modifier le code]

(Mis à jour après le Grand Prix automobile de Russie 2018)

Tableau synthétique des résultats de Lewis Hamilton en Formule 1 par Grand Prix
Grand Prix Nombre Pole
positions
Meilleurs
tours
Podiums Hat-Tricks Dans
les points
Victoires Année de la
victoire
Abandons Points
Abou Dabi 9 3 2 6 0 7 3 2011 –2014– 2016 2 160
Allemagne 9 2 3 5 0 7 4 2008 – 2011– 2016 – 2018 0 122
Australie 12 7 1 8 1 10 2 2008 – 2015 1 146
Autriche 5 2 2 3 1 4 1 2016 1 73
Azerbaïdjan 3 1 0 1 0 3 1 2018 0 45
Bahreïn 11 2 1 7 0 10 2 2014 – 2015 0 140
Belgique 12 5 2 7 0 7 3 2010 – 2015– 2017 4 134
Brésil 11 2 4 4 0 9 1 2016 2 99
Canada 11 6 1 7 1 8 6 2007 – 2010– 2012 – 2015 – 2016– 2017 3 160
Chine 12 6 4 8 3 11 5 2008 – 2011– 2014 – 2015 – 2017 1 179
Corée du Sud 4 1 0 2 0 4 0 0 47
Espagne 12 4 4 7 1 8 3 2014 – 2017– 2018 2 129
États-Unis 7 3 0 6 0 7 6 2007 – 2012– 2014 – 2015 – 2016– 2017 0 147
Europe 7 1 0 3 0 5 0 1 56
France 3 1 0 1 0 2 1 2018 0 31
Grande-Bretagne 12 6 3 8 2 11 5 2008 – 2014– 2015 – 2016 – 2017 1 180
Hongrie 12 6 0 7 0 11 6 2007 – 2009– 2012 – 2013 – 2016– 2018 1 171
Inde 3 0 0 0 0 3 0 0 26
Italie 11 6 5 6 2 9 5 2012 –2014– 2015 – 2017 – 2018 2 167
Japon 11 3 3 6 1 9 4 2007 – 2014– 2015 – 2017 – 2018 1 161
Malaisie 11 5 2 6 1 10 1 2014 1 116
Mexique 3 1 0 2 0 3 1 2016 0 45
Monaco 12 1 1 6 0 11 2 2008 – 2016 0 137
Russie 5 1 1 4 0 5 3 2014 – 2015– 2018 0 105
Singapour 11 4 2 6 2 8 4 2009 – 2014– 2017 – 2018 3 126
Turquie 5 0 0 2 0 4 1 2010 0 49
Total 223 79 41 129 16 186 70 26 2916

Records[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

De 2007 à 2015, Lewis Hamilton a été en couple avec Nicole Scherzinger, l’ex-chanteuse du groupe musical Pussycat Dolls. Le couple s’est rencontré à Munich lors de la cérémonie des MTV Europe Music Awards. Après plusieurs ruptures temporaires, ils ont décidé, en février 2015, de mettre fin à leur relation16.

Lewis Hamilton est l’un des plus proches amis de Rowan Atkinson, créateur et interprète du personnage de Mr. Bean, avec qui il partage la même passion pour la vitesse.

Outre la course automobile, Hamilton est un grand passionné de musique. Selon le Sun, il aurait même enregistré des titres de R’n’B17.

Début 2011, son frère Nicolas âgé de 19 ans, atteint d’une infirmité motrice cérébrale, débute également dans le sport automobile en Coupe Clio UK. Celui-ci bénéficie depuis tout jeune du soutien de Lewis et de son père Anthony qui l’amène souvent sur les Grands Prix. Il court dans l’équipe Total Control Racing, plusieurs fois vainqueur du championnat18.

Lewis Hamilton est l’un des pilotes les plus actifs sur les réseaux sociaux, la FIA lui demandant même d’arrêter de publier des vidéos des coulisses de la F119. Suivi par plusieurs millions d’abonnés sur TwitterInstagramSnapchat, il publie notamment, en marge du Grand Prix du Japon 2016, des vidéos sur Snapchat de la conférence de presse, utilisant plusieurs filtres sur d’autres pilotes, ce qui est considéré par certains comme « irrespectueux »20.

Depuis 201321, Lewis Hamilton est suivi sur les circuits de Formule 1, par son chien Roscoe qui bénéficie d’une accréditation pour assister aux Grands Prix22. Roscoe et son autre chien Coco, possèdent chacun un compte Instagram suivi par plus de 100 000 abonnés23.

En 2017, Hamilton a révélé à BBC qu’il adoptait un mode de vie vegan24,25.

Controverses[modifier | modifier le code]

Le jet privé de Lewis Hamilton

Lewis Hamilton, originaire du Royaume-Uni et résidant à Monaco, a acheté en 2012, un jet privé Bombardier Challenger 600, pour son usage professionnel et privé26,27. En 2017, il est nommé dans les Paradise Papers car, d’après l’enquête menée par de nombreuses rédactions dans le monde, ce jet a été acheté par une société offshore basée sur les Iles Vierges Britanniques28. Un montage financier a ainsi permis à l’Anglais d’éviter de payer la TVA sur l’achat de son jet, lui permettant d’économiser 3,7 millions d’euros sur un achat de 22 millions d’euros. Ses avocats assurent toutefois que la structure mise en place n’est pas illégale : « En tant que sportif mondial qui paye des taxes dans de nombreux pays, Lewis fait confiance à des conseillers professionnels pour gérer ses affaires et ces conseillers lui ont assuré qu’il n’y avait pas de problème. » Il pourrait néanmoins être reproché à Hamilton de ne pas utiliser son avion à plein temps pour son activité de pilote de Formule 1, ce qui permettrait effectivement d’être exempté de TVA29.

À Noël 2017, il publie une story sur son compte Instagram, où il critique son neveu qui porte une robe de princesse : « Les garçons ne portent pas des robes de princesses. » ; une polémique prend rapidement naissance, certains demandant même que Hamilton perde son titre de membre de l’Ordre de l’Empire britannique30. Le lendemain, il s’excuse sur Twitter : « J’ai réalisé que mes propos étaient inappropriés »31. La polémique continuant d’enfler, le pilote, suivi par plus de 5,7 millions d’abonnés, supprime toutes ses publications (un peu plus de 2 600) sur son compte Instagram32,33.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  (en) Lauren Meechan« Lewis Hamilton news: F1 driver reveals what he LOVES doing the most in his spare time »Express.co.uk,‎  (lire en ligne [archive])
  2.  (en) Lauren Meechan« Lewis Hamilton news: F1 driver reveals what he LOVES doing the most in his spare time »Express.co.uk,‎  (lire en ligne [archive])
  3.  « Hamilton à l’hôpital » [archive], sur Radio-canada.ca
  4.  Cité par Auto Hebdono 1608, 1er août 2007, p. 4
  5.  « Insultes racistes contre Hamilton » [archive], sur rds.ca
  6.  « L’Espagne pourrait perdre ses deux Grands Prix après les quolibets racistes endurés par Hamilton » [archive], sur latribune.fr
  7.  (en) « FIA to launch ‘Racing Against Racism’ » [archive], sur autosport.com
  8.  « Hamilton insulté en Chine » [archive], sur radio-canada.ca
  9. ↑ a et b « Titres de champion du monde par âge » [archive], sur statsf1.com (consulté le 2 novembre 2008)
  10.  « Hamilton bat Vettel en Chine » [archive]Le 10 Sport
  11.  « Vettel remporte le Grand Prix de Singapour, Hamilton out » [archive], sur MotorsInside.com
  12.  « F1: Lewis Hamilton rejoint Mercedes pour trois ans » [archive]Le Point
  13.  http://www.koreus.com/video/lewis-hamilton-mauvais-stand.html [archive]
  14.  « F1 – GP de Singapour (Qualifications) : Hamilton a donné la leçon à ses rivaux » [archive], sur sport365.fr
  15.  « Hamilton disqualifié du Grand Prix d’Australie » [archive], sur www.f1classement.com (consulté le 25 avril 2010)
  16.  « Lewis Hamilton et Nicole Scherzinger séparés – La rupture, acte quatre » [archive], sur ParisMatch.com (consulté le13 juillet 2015)
  17.  Sarah Merlo, « Lewis Hamilton : le pilote de F1 a-t-il composé un album en secret ? » [archive], sur Purecharts.fr (consulté le 5 janvier 2012)
  18.  « Le frère de Lewis Hamilton va débuter en compétition » [archive], sur caradisiac.com (consulté le17 février 2011)
  19.  Vincent Lalanne-Sicaud, « F1 – Les pilotes bridés sur les réseaux sociaux » [archive], sur sportauto.fr(consulté le 30 décembre 2017)
  20.  (en) Paul Weaver, « Lewis Hamilton under fire after fiddling on Snapchat in F1 press conference » [archive], sur theguardian.comCircuit de Suzuka (consulté le 30 décembre 2017)
  21.  « Lewis Hamilton : Accro à son chien Roscoe et une bêtise à 116 000 euros à Monaco » [archive], sur purepeople.com (consulté le 30 décembre 2017)
  22.  « Lewis Hamilton : son chien Roscoe est accrédité sur les circuits de F1 » [archive], sur programme-tv.net(consulté le 30 décembre 2017)
  23.  Aimee Brannen, « Are these the world’s best travelled dogs? Lewis Hamilton’s pampered globe-trotting pooches have their own Instagram account showing their celebrity canine lifestyle » [archive], sur dailymail.co.uk (consulté le30 décembre 2017)
  24.  Andrew Benson« Lewis Hamilton: F1 driver on going vegan and his fears for the planet » [archive], BBC,  (consulté le 5 octobre 2017)
  25.  « Lewis Hamilton (Mercedes) devient végan », Eurosport,‎  (lire en ligne [archive])
  26.  « Hamilton s’offre un jet » [archive], sur f1i.fr (consulté le 3 février 2013)
  27.  Anne Michel et Maxime Vaudano, « Comment Lewis Hamilton, champion du monde de Formule 1, a échappé à la TVA pour son jet privé : Grâce à un montage frauduleux passant par l’île de Man, le pilote britannique a été exempté des 4 millions d’euros de TVA qu’il aurait dû payer sur l’achat de son jet privé. », Le Monde,‎  (lire en ligne [archive])
  28.  Mickaël Guilmeau, « “Paradise Papers”, Lewis Hamilton visé » [archive], sur franceacing.fr (consulté le6 novembre 2017)
  29.  Olivier Ferret, « Les avocats de Lewis Hamilton réagissent aux Paradise Papers. Tout est ok selon eux ! » [archive], sur nextgen-auto.com (consulté le 8 novembre 2017)
  30.  Vincent Lalanne-Sicaud, « F1 – Hamilton créé la polémique sur Instagram » [archive], sur sportauto.fr(consulté le 30 décembre 2017)
  31.  Paul Véronique, « Lewis Hamilton s’excuse d’avoir grondé son neveu déguisé en princesse » [archive], sur rtl.fr (consulté le 30 décembre 2017)
  32.  « F1 – Le compte Instagram de Lewis Hamilton vidé de son contenu après la polémique » [archive], sur lepoint.fr (consulté le 30 décembre 2017)
  33.  « Quand Lewis Hamilton vide son compte Instagram… » [archive], sur lequipe.fr (consulté le30 décembre 2017)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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