MICHEL LECLERCQ

MICHEL LECLERCQ

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Lorsque je reçois par envois personnel ce CD, je suis surpris en voyant le visage du principal protagoniste, car il me rappelle quelqu’un que j’ai souvent vu chez un disquaire de Liège. Les souvenirs me reviennent, c’était chez Caroline Music Liège, un vrai disquaire comme on en fait plus et où l’on pouvait tout trouver y compris les sorties de labels indépendants. Mais bon passons à la musique avec ce guitariste/compositeur Michel Leclercq qui après avoir bourlingué au sein du groupe Danger, vient ici proposer un effort personnel, aidé dans sa tâche par Lucio Farina (chant, basse et écriture).

Citons aussi le reste de l’équipe en place avec Marc Deschamps (batterie), Daniel Willem (claviers), Thierry Crommen (harmonica), René Stock (basse et contrebasse) et Didier Dessers (claviers, programmations, percussions, arrangements…), une belle brochette de musiciens issus du cru liégeois. Ambiance arabisante pour démarrer les hostilités où, une guitare aérienne se fraye un chemin pour verser vers un classic-rock voir un rock-symphonique. La voix rauque de Lucio partage l’affiche avec une orchestration complexe où, rock, métal et musique classique s’emboitent plutôt bien. D’ailleurs de très beaux passages néo-classiques mais aussi soul, viennent nous mettre un petit coup de blues !

J’ai parlé de classic-rock mais on pourrait aussi tenir compte de moments plus proches du blues-rock ou de la soul-musique, permettant à l’artiste et ses confrères de développer un rock multi-facettes tout en gardant en point de mire les standards des genres musicaux cités juste avant. En effet l’orgue, les chœurs tamisés et toujours ces passages classiques, proposent à l’auditeur des chansons proches des groupes légendaires de la fin des seventies aux eighties. A chaque morceau un travail précis et pointu jette à nouveau les bases fondamentales des grands courants musicaux, passant du rock’n’roll au blues puis à la soul. Le hard-rock n’est pas non plus oublié, à travers des passages plus hargneux où la guitare se fait plus pesante et plus tranchante.

Chaque instrument est ici à sa place, même constat pour le chant et les chœurs, qui donnent à l’ensemble des compositions une trame parfaitement en accord avec les grands standards. Brosser plusieurs décennies au sein d’un même disque, il fallait le faire d’autant plus avec autant de justesse ! Au final on touche de près un classic-rock parfaitement maitrisé et bien orchestré, qui offre un petit côté nostalgique en rappel d’une belle époque musicale (1975 à 1985). Si les vieux briscards sont d’ores et déjà dans les starting-blocks, tous ceux qui veulent découvrir les grands courants fondamentaux, devraient choisir un tel album !

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