MUSEE D’ART MODERNE

MUSEE D’ART MODERNE

EVA & ADELE
YOU ARE MY BIGGEST INSPIRATION*
Du 30 septembre 2016 au 26 février 2017
Commissaire : Julia Garimorth

musee-dart-moderne1EVA & ADELE

 

EVA & ADELE
YOU ARE MY BIGGEST INSPIRATION*
Du 30 septembre 2016 au 26 février 2017
Commissaire : Julia Garimorth

#EVAADELE

Cette exposition est rendue possible grâce au soutien de Swatch aux artistes.

BENJAMIN KATZ

BENJAMIN KATZ

Du 30 septembre au 31 décembre 2016
Commissaire : Emmanuelle de l’Ecotais

#BenjaminKatz

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Du 30 septembre au 31 décembre 2016
Commissaire : Emmanuelle de l’Ecotais

#BenjaminKatz

 

A venir :
Bernard Buffet Rétrospective (14 octobre 2016 – 26 février 2017)
Carl Andre, Sculpture as Place, 1958-2010 (18 octobre 2016 – 12 février 2017)

 

 

 

Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

11 avenue du Président Wilson
75116 Paris – 01 53 67 40 00

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h15).

 

 

 

* Vous êtes ma plus grande source d’inspiration /
EVA & ADELE HERZKOPFLOGO, 1992 © VG Bildkunst Bonn / EVA & ADELE
A. R. Penck et James Lee Byars avec une sculpture de Baselitz, Benjamin Katz, Galerie Michael Werner, Cologne, 1983 23,7 x 30,5 cm © ADAGP, Paris 2016

 

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Benjamin Katz

 

Du 30 septembre au 31 décembre 2016

 

 

 

A. R.Penck et James Lee Byars avec une sculpture de Baselitz, Galerie Michael Werner, Cologne, 1983
© ADAGP, Paris 2016 

 

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente 70 photographies de Benjamin Katz. Elles ont été choisies parmi plus de 200 photographies qui viennent d’entrer dans les collections du Musée d’Art moderne grâce à la générosité de la Société des Amis du musée. Elles forment un ensemble représentatif et un témoignage unique de la vie artistique des années 1970 à nos jours : avec notamment des séries importantes sur des artistes de la collection, comme Eugène Leroy, Georg Baselitz ou Niele Toroni ou des portraits isolés comme ceux de Josef Beuys, Andy Warhol ou d’André Kertész que Benjamin Katz considérait comme un modèle.

Né à Anvers en 1939, Benjamin Katz a grandi en Belgique. Il s’installe à Berlin en 1956, où il étudie à l’Académie des Beaux-Arts. En 1963, il fonde avec Michael Werner la Galerie Werner & Katz dont il s’occupe jusqu’en 1969. Benjamin Katz s’établit à Cologne en 1972, puis à partir de 1976, il commence à photographier ses amis à l’aide d’un simple boîtier n’exigeant aucune connaissance technique particulière. Progressivement, il photographiera avec un Reflex toute la scène artistique rhénane, notamment les ateliers de Georg Baselitz, Jörg Immendorff, Markus Lüpertz, A.R Penck ou Gerhard Richter.

Procédant avec discrétion, sans flash ni mise en scène particulière, il nous donne ainsi accès aux coulisses de la création. Avec patience et bienveillance, en prenant le temps et le soin de disparaître dans l’espace intime des artistes, Benjamin Katz enregistre les gestes dansants de Penck devant sa toile, ou Baselitz  armé de sa tronçonneuse partant à l’assaut d’une immense sculpture. Certaines images sont empreintes d’humour, comme celle où Sigmar Polke cherche dans une poubelle les matériaux pour une éventuelle et future composition.

Benjamin Katz est non seulement un témoin considérable de la scène artistique internationale de ces quarante dernières années, il est aussi un grand photographe qui a su se rapprocher des plus grands artistes sans rien perdre de son sens de l’instantané, de la composition et de la lumière.

A l’occasion de l’exposition, la Société des Amis du Musée d’Art moderne et les éditions Hirmer publient un ouvrage de 160 pages (français, anglais, allemand) contenant 80 illustrations et des textes de Eric Darragon, Emmanuelle de l’Ecotais, Heinrich Heil et Freddy Langer.

 

Responsable des Relations Presse
Maud Ohana – 01 53 67 40 51

 

 

En ce moment au Musée d’Art moderne

Musée d’Art moderne de la Ville Paris

11 avenue du Président Wilson
75116 Paris – 01 53 67 40 00
www.mam.paris.fr

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
(fermeture des caisses à 17h15)
Nocturne, pour les expositions temporaires, le jeudi jusqu’à 22h (fermeture des caisses à 21h15).

 

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La Boîte de Pandore
Une autre photographie par Jan Dibbets

Du 25 mars au 17 juillet 2016

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Meret Oppenheim (1913-1985), Radiographie du crâne de M. O., 1964

Crédit photo : Peter Freeman, Inc.

© ADAGP, Paris 2016

Le Musée d’Art moderne a invité Jan Dibbets – dont la propre contribution à l’art conceptuel fut décisive – à une relecture de l’histoire de la photographie, depuis son invention jusqu’à nos jours. En rupture avec une approche conventionnelle des principes de l’exposition, l’artiste devenu commissaire entend suivre la ligne qui est la sienne depuis les années 1960 et qui s’est manifestée plusieurs fois au musée d’Art moderne, lors des expositions qui lui ont été consacrées (1980, 1994, 2010).

Jan Dibbets s’est emparé du projet de manière radicale. Pour lui, la force du médium photographique réside dans ses spécificités et dans les possibilités offertes par la technique, plus que dans le contenu et l’objet photographié.  À contre-courant de l’institutionnalisation progressive de l’image documentaire, il se réfère à la réponse que fait Duchamp à Stieglitz sur la photographie, en 1922 : “Vous connaissez exactement mon sentiment à l’égard de la photographie. J’aimerais la voir conduire les gens au mépris de la peinture jusqu’à ce que quelque chose d’autre rende la photographie insupportable »  (“Can a Photograph Have the Significance of Art”, MSS, n° 4, décembre 1922, New York).

Brisant les codes muséaux tout en conservant un relatif cadre chronologique, l’exposition interroge la nature de l’épreuve photographique à l’époque du numérique, ainsi que les rapports qu’entretiennent photographie et arts visuels.  Bien que la photographie se retrouve très tôt en compétition avec le réalisme pictural (Ingres), ce sont les scientifiques du XIXe siècle qui apparaissent ici comme les véritables visionnaires, ouvrant la voie à toute la production du XXesiècle. Nicéphore Niépce, Gustave Le Gray, Etienne-Jules Marey et Eadweard Muybridge seront exposés à côté de photographes moins connus mais non moins déterminants aux yeux de Jan Dibbets, tels Wilson Alwyn Bentley ou Etienne Léopold Trouvelot. Leurs successeurs directs sont Karl Blossfeldt, Man Ray, Alexandre Rodtchenko, Paul Strand, Berenice Abbott… jusqu’à Bruce Nauman.

Comme une apologie de sa nature reproductible, cette « Boîte de Pandore » qu’est le medium photographique autorise toutes les libertés : exposer côte à côte deux images similaires, un positif et son négatif ou encore la réplique d’une œuvre célèbre par un photographe ultérieur.

En point d’orgue, est présentée une sélection d’œuvres d’artistes contemporains  (Liz Deschenes, James Welling, Thomas Ruff, Katharina Sieverding, Seth Price, ou Spiros Hadjidjanos…) dont le recours aux technologies digitales oblige à étendre la notion d’« objet photographique », suivant l’expression de Markus Kramer.

 

En ce moment au Musée d’Art moderne

Musée d’Art Moderne de la Ville Paris

11 avenue du Président Wilson
75116 Paris – 01 53 67 40 00
www.mam.paris.fr

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
(fermeture des caisses à 17h15)
Nocturne, pour les expositions temporaires, le jeudi jusqu’à 22h (fermeture des caisses à 21h15).

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La Boîte de Pandore
Une autre photographie par Jan Dibbets

Du 25 mars au 17 juillet 2016

Vernissage presse jeudi 24 mars 11h-14h / Vernissage 18h-21h

Bruce Nauman (1941-), Waxing Hot, 1967, 51 x 51,4 cm

© Kunstmuseen Krefeld

Le Musée d’Art moderne a invité Jan Dibbets – dont la propre contribution à l’art conceptuel fut décisive – à une relecture de l’histoire de la photographie, depuis son invention jusqu’à nos jours. En rupture avec une approche conventionnelle des principes de l’exposition, l’artiste devenu commissaire entend suivre la ligne qui est la sienne depuis les années 1960 et qui s’est manifestée plusieurs fois au musée d’Art moderne, lors des expositions qui lui ont été consacrées (1980, 1994, 2010).

Jan Dibbets s’est emparé du projet de manière radicale. Pour lui, la force du médium photographique réside dans ses spécificités et dans les possibilités offertes par la technique, plus que dans le contenu et l’objet photographié. À contre-courant de l’institutionnalisation progressive de l’image documentaire, il se réfère à la réponse que fait Duchamp à Stieglitz sur la photographie, en 1922 : “Vous connaissez exactement mon sentiment à l’égard de la photographie. J’aimerais la voir conduire les gens au mépris de la peinture jusqu’à ce que quelque chose d’autre rende la photographie insupportable » (“Can a Photograph Have the Significance of Art”, MSS, n° 4, décembre 1922, New York).

Brisant les codes muséaux tout en conservant un relatif cadre chronologique, l’exposition interroge la nature de l’épreuve photographique à l’époque du numérique, ainsi que les rapports qu’entretiennent photographie et arts visuels. Bien que la photographie se retrouve très tôt en compétition avec le réalisme pictural (Ingres), ce sont les scientifiques du XIXe siècle qui apparaissent ici comme les véritables visionnaires, ouvrant la voie à toute la production du XXe siècle. Nicéphore Niépce, Gustave Le Gray, Etienne-Jules Marey et Eadweard Muybridge seront exposés à côté de photographes moins connus mais non moins déterminants aux yeux de Jan Dibbets, tels Wilson Alwyn Bentley ou Etienne Léopold Trouvelot. Leurs successeurs directs sont Karl Blossfeldt, Man Ray, Alexandre Rodtchenko, Paul Strand, Berenice Abbott… jusqu’à Bruce Nauman.

Comme une apologie de sa nature reproductible, cette « Boîte de Pandore » qu’est le medium photographique autorise toutes les libertés : exposer côte à côte deux images similaires, un positif et son négatif ou encore la réplique d’une œuvre célèbre par un photographe ultérieur.

En point d’orgue, est présentée une sélection d’œuvres d’artistes contemporains (Liz Deschenes, James Welling, Thomas Ruff, Katharina Sieverding, Seth Price, ou Spiros Hadjidjanos…) dont le recours aux technologies digitales oblige à étendre la notion d’« objet photographique », suivant l’expression de Markus Kramer.

Visuels haute définition sur demande à Maud Ohana

maud.ohana@paris.fr

Responsable des Relations Presse
Maud Ohana – 01 53 67 40 51 FREE
En ce moment au Musée d’Art moderne

Musée d’Art Moderne de la Ville Paris
11 avenue du Président Wilson
75116 Paris – 01 53 67 40 00 FREE
www.mam.paris.fr

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h
(fermeture des caisses à 17h15)
Nocturne, pour les expositions temporaires, le jeudi jusqu’à 22h (fermeture des caisses à 21h15).

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The Island (KEN)

Bonjour,

Vous trouverez ci-joint les toutes dernières photos de l’installation “The Island (KEN)”, qui s’inscrit actuellement dans le cadre de l’exposition «CO-WORKERS – Le réseau comme artiste » au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.

 

L’installation a été développée par le collectif d’artistes new-yorkais DIS avec Dornbracht et Mike Meiré en tant que co-créateur.

The Island (Ken) incarne une parfaite symbiose entre art et design. C’est un produit hybride qui connecte les espaces de vie habituellement séparés que sont la cuisine (espace social) et la salle de bains (espace privé) et ainsi remet en cause les modèles acquis de logique et d’application.

L’exposition a débuté le 9 Octobre et se tiendra jusqu’au 31 Janvier 2016.

SAVE THE DATE :

Nous aimerions également attirer votre attention sur un événement passionnant : un entretien croisé entre les artistes de DIS, le directeur Andreas Dornbracht et Mike Meiré se tiendra au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris le jeudi 21 Janvier 2016 à 19h.

L’installation DIS, “The Island (KEN)” arrive en Europe, au Musée d’Art Moderne de Paris

Du 9 octobre 2015 au 31 janvier 2016, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris présentera “The Island (KEN)” dans le cadre de l’exposition “CO-WORKERS – Le réseau comme artiste”.

 

L’installation, entre cuisine et salle de bains, a été conçue par le collectif d’artistes new-yorkais DIS en collaboration avec Dornbracht et co-designée par Mike Meiré et a été récemment exposée dans le cadre de la Triennale du New Museum de New-York de février à mai 2015.

 

L’installation arrive désormais pour la première fois en Europe.

 

« The Island (KEN) » est un produit hybride qui connecte les espaces de vie habituellement séparés que sont la cuisine (espace social) et la salle de bains (espace privé) et ainsi remet en question les modèles acquis de logique et d’application.

Co-workers

Le réseau comme artiste

DIS, Competing Images, 2012. Art pictured: Selection display: Ancestral prayer, 2012 by Timur Si-Qin. Courtesy DIS Magazine

 

 

Prise de parole à 11h de Fabrice Hergott, directeur du Musée d’art moderne de la ville de Paris

Suivie d’une visite commentée par Angéline Scherf, Jessica Castex et Toke Lykkeberg, commissaires de l’exposition

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« The Island (KEN) » : conçue par DIS en collaboration avec Dornbracht et co-designée par Mike Meiré.

Photos : Heji Shin, Copyright : Dornbracht

 

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Nathan Lerner

Une donation

Jusqu’ au 13 septembre 2015

Accrochage dans les collections permanentes

Fille charmante, Chicago, 1936

© 2015 Kyoko Lerner / ADAGP, Paris

Parallèlement au don de 45 œuvres de Henry Darger au musée, Kiyoko Lerner a offert en 2014 un important ensemble de photographies de son mari Nathan Lerner (Chicago, 1913-1997). Le Musée d’Art moderne lui rend hommage en présentant une large sélection de cet ensemble dans une salle de ses collections permanentes.

 

Issu d’une famille de juifs russes émigrés aux États-Unis, Lerner étudie très jeune à l’Art Institute de Chicago. À partir de 1932, il commence à photographier le quartier populaire de Maxwell Street près duquel il a grandi et témoigne de la Grande Dépression américaine. Intimement lié à sa ville natale, il en dévoile les moindres recoins proposant ainsi une définition de cette grande ville du nord-est américain. Ce projet de photographie documentaire n’est alors qu’une facette de son travail puisqu’à l’occasion de nouvelles rencontres, le photographe développe une pratique innovante : l’invention de la « light box » lui permet d’explorer les limites de l’abstraction grâce à des jeux de lumière sur des objets divers et variés. Chicago attire de nombreux réfugiés allemands, tels que des personnalités clés du Bauhaus fermé en 1933 : László Moholy-Nagy et György Kepes diffusent alors l’héritage de la photographie européenne et fondent, avec Walter Gropius, le New Bauhaus de Chicago, dont Lerner est l’un des premiers élèves. En 1939, Lerner assiste Kepes dans l’atelier Lumière pour en prendre la direction dès 1941. En charge de l’enseignement du design à partir de 1945, il crée quatre ans plus tard son propre cabinet spécialisé en design industriel, laissant de côté sa passion pour le médium photographique. Cette nouvelle discipline l’éloigne de la photographie jusqu’en 1971, pratique avec laquelle il renoue lors d’un voyage au Japon avec son épouse, Kiyoko Lerner.

L’œuvre de Nathan Lerner a fait l’objet de nombreuses expositions aux Etas-Unis, au Japon et en Europe, dont une importante rétrospective en 2008 au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris.

Le fonds exposé ici en partie est un don exceptionnel à plus d’un titre : par son ampleur (230 œuvres qui couvrent l’ensemble de sa carrière), par sa qualité, mais aussi par son aspect inédit : beaucoup d’œuvres n’ont encore jamais été publiées ni même dévoilées au grand public, notamment une série de photographies prises au Mexique. 

https://gallery.mailchimp.com/68bc7874825d48983ea2f4bac/images/8bed3297-46ec-44d5-ab68-59aa46964f83.png

En ce moment au Musée d’Art moderne

 

 

Musée d’Art moderne de la Ville Paris

11 avenue du Président Wilson
75116 Paris – 01 53 67 40 00

www.mam.paris.fr

Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h15)
Nocturne, pour les expositions temporaires, le jeudi jusqu’à 22h (fermeture des caisses à 21h15).

musee d'art moderne

Nathan Lerner

Une donation

Du 29 mai au 13 septembre 2015

Accrochage dans les collections permanentes

commun avec les expositions Henry Darger, Apartés 2015 et The House of Horrors

 

Vernissage public 18h-21h

Fille charmante, Chicago, 1936

© 2015 Kyoko Lerner / ADAGP, Paris

Parallèlement au don de 45 œuvres de Henry Darger au musée, Kiyoko Lerner a offert en 2014 un important ensemble de photographies de son mari Nathan Lerner (Chicago, 1913-1997). Le Musée d’Art moderne lui rend hommage en présentant une large sélection de cet ensemble dans une salle de ses collections permanentes.

 

Issu d’une famille de juifs russes émigrés aux États-Unis, Lerner étudie très jeune à l’Art Institute de Chicago. À partir de 1932, il commence à photographier le quartier populaire de Maxwell Street près duquel il a grandi et témoigne de la Grande Dépression américaine. Intimement lié à sa ville natale, il en dévoile les moindres recoins proposant ainsi une définition de cette grande ville du nord-est américain. Ce projet de photographie documentaire n’est alors qu’une facette de son travail puisqu’à l’occasion de nouvelles rencontres, le photographe développe une pratique innovante : l’invention de la « light box » lui permet d’explorer les limites de l’abstraction grâce à des jeux de lumière sur des objets divers et variés. Chicago attire de nombreux réfugiés allemands, tels que des personnalités clés du Bauhaus fermé en 1933 : László Moholy-Nagy et György Kepes diffusent alors l’héritage de la photographie européenne et fondent, avec Walter Gropius, le New Bauhaus de Chicago, dont Lerner est l’un des premiers élèves. En 1939, Lerner assiste Kepes dans l’atelier Lumière pour en prendre la direction dès 1941. En charge de l’enseignement du design à partir de 1945, il crée quatre ans plus tard son propre cabinet spécialisé en design industriel, laissant de côté sa passion pour le médium photographique. Cette nouvelle discipline l’éloigne de la photographie jusqu’en 1971, pratique avec laquelle il renoue lors d’un voyage au Japon avec son épouse, Kiyoko Lerner.

L’œuvre de Nathan Lerner a fait l’objet de nombreuses expositions aux Etas-Unis, au Japon et en Europe, dont une importante rétrospective en 2008 au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris.

Le fonds exposé ici en partie est un don exceptionnel à plus d’un titre : par son ampleur (230 œuvres qui couvrent l’ensemble de sa carrière), par sa qualité, mais aussi par son aspect inédit : beaucoup d’œuvres n’ont encore jamais été publiées ni même dévoilées au grand public, notamment une série de photographies prises au Mexique. 

https://gallery.mailchimp.com/68bc7874825d48983ea2f4bac/images/8bed3297-46ec-44d5-ab68-59aa46964f83.png

En ce moment au Musée d’Art moderne

 

 

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11 avenue du Président Wilson
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Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h (fermeture des caisses à 17h15)
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