Nilda Fernández nous a quittés si jeune RIP

Nilda Fernández

 

 

 

 

 

 

 

 

Daniel Fernández dit Nilda Fernández, né le  à Barcelone, et mort le  est un auteur-compositeur-interprèteespagnol et français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nilda Fernandez naît à Barcelone1 dans une famille andalouse et protestante qui arrive en France alors qu’il a six ans. Il poursuit ses études entre la France et l’Espagne. Un an maître auxiliaire d’espagnol, il chante ensuite dans de petites salles un peu partout. Auparavant, il avait fait des tournées et enregistré plusieurs vinyls avec un groupe, les Reflets, composé de quelques musiciens, dont sa sœur.

Son premier album, enregistré en 19811 sous la direction artistique de Claude Dejacques, remporte un succès d’estime et révèle déjà une voix particulière. À la suite d’une incompatibilité avec la nouvelle équipe du label avec qui il a signé un contrat, il se retire pour vivre de ses tournées mais aussi de différents métiers.

En 1987, il enregistre à l’Hacienda (Tarare), plusieurs chansons dont Madrid, Madrid, qui sera publiée en single, reprise plus tard par Miguel Bosé et parviendra au grand public. Mais c’est son album, toujours enregistré à l’Hacienda et publié en 1991, qui lui apporte la célébrité avec le succès de la chanson Nos fiançailles qu’il co-écrit avec son frère J. Manuel. Nommé cinq fois aux Victoires de la musique2, il est élu « meilleur espoir masculin »1. La même année, l’album reçoit aussi le grand prix de l’Académie Charles-Cros2. En 1993, les chansons de son nouvel album sont bien accueillies et Sinfanaï retu, écrit dans une langue imaginaire devient le générique d’un célèbre talk-show de télévision, Durand la Nuit.

En 1994, il part pour une série de récitals en Argentine où il chante en duo avec Mercedes Sosa une de ses chansons, Mon Amour. Entretemps, les éditions Stock publient son premier roman, Ça repart pour un soliloque. En 1996, il s’installe à New York pendant plusieurs mois et fait la connaissance de Michel Camilo, pianiste dominicain de latino jazzavec qui il enregistre l’album Innu Nikamu2.

En 1998, pour présenter l’album, il fait une tournée en roulotte qui le mène de Barcelone à Lyon puis Paris. Plus de mille kilomètres parcourus sur l’itinéraire de sa propre existence. Il participe à l’album de Sam Mangwana.

En 1998, Castelar 704, met en musique treize poèmes de Federico García Lorca, qu’il enregistre à Paris, Madrid, Buenos Aires et New York avec des musiciens prestigieux comme Tomatito (guitare flamenca), Lucho González (es)(guitare sud-américaine) et Mino Cinelu (percussions).

En 1999, dans l’album Mes Hommages, il reprend quinze chansons françaises des années 60/70. Entre autres : Léo FerréBarbaraClaude FrançoisPolnareffJane BirkinAnnegarn… etc

En 2001, après la publication d’un Best of et d’un coffret de trois albums, Collection Privée, contenant de nombreux inédits, il part pour la Russie. Pendant cinq ans, Nilda Fernández disparaît de la scène française, à l’exception de quelques passages flash et d’un duo avec le groupe Dorval. En 2006, il reprend ses concerts en France tout en passant par Cuba où il crée un spectacle circassien et musical appelé Les Nouvelles du Monde.

En mars 2007, sortie de son deuxième livre, Les Chants du monde, carnet de notes édité aux Presses de la Renaissance. Cette même année est diffusé l’album Bestov vol.2, avec trois chansons interprétées en russe.

Nilda Fernandez participe en 2009 à l’opéra-rock Anne de Bretagne, du Nantais Alan Simon. Aux côtés de Tri YannFairport Convention, il interprète les personnages de Fernando, roi d’Aragon.

En 2010, il fait un retour remarqué en France avec son nouvel album Ti Amo enregistré à Gênes, en Italie.

En 2018, il chante sur scène García Lorca, accompagné de deux guitaristes2.

Le 19 mai 2019, il meurt dans le sud de la France des suites d’une insuffisance cardiaque, à l’âge de 61 ans1,3.

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 1981 : Le Bonheur comptant (paru sous le nom de Daniel Fernández)
  • 1991 : Nilda Fernández
  • 1992 : 500 Años (version espagnole de l’album de 1991)
  • 1993 : Nilda Fernández
  • 1993 : Compiègne, live
  • 1995 : Los Días aquellos (version espagnole de l’album de 1993)
  • 1997 : Innu Nikamu
  • 1998 : Niña Bonita (version espagnole de Innu Nikamu)
  • 1999 : Castelar 704
  • 1999 : Mes hommages
  • 2000 : Best of
  • 2000 : Collection privée, coffret 3 CD
  • 2007 : Best of vol. 2
  • 2010 : Ti amo
  • 2013 : Basta Ya

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ça repart pour un soliloque, Stock, 1995
  • Les Chants du monde, carnet de notesPresses de la Renaissance, 2007
  • Contes de mes 1001 vies, Archipel, 2017

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c et d « Le chanteur Nilda Fernandez est mort », Le Monde,‎  (lire en ligne [archive], consulté le 19 mai 2019)
  2. ↑ a b c et d « Mort du chanteur Nilda Fernandez, auteur de “Nos Fiançailles” » [archive], sur Télérama.fr (consulté le 19 mai 2019)
  3.  « Le chanteur franco-espagnol Nilda Fernandez est mort à l’âge de 67 ans » [archive], sur Franceinfo (consulté le19 mai 2019)

Liens externes[modifier | modifier le code]

facebooktwittergoogle_plusredditpinterestlinkedinmail

Vous pourriez aussi aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Translate »