Œuvres de Lumière… la quête et l’expression !

Œuvres de Lumière… la quête et l’expression ! 

Vanecha Roudbaraki – artiste peintre

Rencontre avec une artiste franco-iranienne de réputation internationale, à la sensibilité profonde et à l’œuvre pleine de magie et de philosophie… un talent rare et une femme généreuse à la personnalité très attachante : Vanecha Roudbaraki. Valeurs reconnues, ses toiles sont très recherchées, mais son œuvre est d’abord comme un grand hymne à la vie.

Les couleurs de la vie et de la LIBERTÉ

« Avant tout, un artiste expose ses pensées et sa raison d’être et pour cela il a besoin d’écoute, et d’attention. Sans ce soutien essentiel, son travail reste incomplet » nous dit Vanecha. Il est certain que l’attention elle l’a ! Mieux, l’œuvre de l’artiste fascine, opère une véritable excitation tant la force de sa peinture est communicative et audacieuse. En voir une invite immanquablement à les voir toutes. Profondes, oniriques, d’une grande beauté, chaque création est empreinte de couleurs, de mouvement et plus encore de lumière ! Expression figurative d’abord, puis très vite aux confins de l’abstraction ; elles sont avant tout suggestives d’ambiances et de vie, et portent haut l’esthétisme dans une dimension très chère à Vanecha Roudbaraki : la LIBERTÉ ! Dessins et surtout peinture, le végétal y occupe une place de choix, l’Homme aussi, au travers de la femme notamment !

Fascination pour le miroir ? Le modèle face à son image ? Qui est qui… ou quoi ? Le vrai du faux et la relativité ! Plusieurs acryliques sur toile, en particulier, abordent ce thème, interrogent autant sur le « moi », l’identité et la femme. Coup de cœur par exemple pour Son Soi II.

Souvent abordé aussi par les artistes, le thème du coquelicot trouve ici une dimension inédite et fabuleuse. Parmi les toiles sur le sujet Le Conte de Coquelicot, un triptyque de 150 cm x 150 cm, est par exemple une grande œuvre au pouvoir de fascination rare, d’une grande intensité. Sur le thème de la fleur et du végétal, l’artiste nous emporte dans des tourbillons d’ambiances, de mouvements et de saisons tous captivants. Regard porté sur les arbres de « sa » route près de chez elle, et voilà décliné le thème sous des approches dignes de Cézanne et « sa » Sainte-Victoire ! Combien de tableaux ainsi traités avec autant de recherche des « limites » recensera-t-on plus tard quand l’artiste aura rendu sa dernière toile ? Route Bleu ILa route Bleu VSur ma route II… ou l’envoûtant Lointain II ! Hiver, automne, printemps, sous un coucher de soleil ou sous l’humeur du moment, chaque vision est une approche qui nous aide à comprendre le sens relatif de l’image, la diversité des approches, et leur complémentarité.

Alors, pour comprendre l’œuvre, il faut comprendre l’artiste et le sens de sa démarche. Car autant de vie et de liberté dans l’œuvre, autant de talent, puisent leur intensité dans une histoire forte, où tourments et souffrances y ont leur place !

 

Histoire d’artiste, histoire d’antagonisme et de complémentarité

Naître en Iran en 1966 et avoir vécu 25 ans là-bas, c’est nécessairement s’être confronté à l’ombre et à la lumière, connaître les contraires et les avoir vécus, qu’ils soient de Nature ou de nature humaine ! Ainsi l’artiste, évoquant sa jeunesse, nous dit « j’ai vécu une révolution, une guerre et un important séisme en Iran, puis la vie d’immigrant. J’ai vu comment tout ce qui représente les parties matérielles, même notre propre chair peut disparaître très rapidement ». L’enfant, l’adolescente puis la jeune femme ont affronté la douleur, le chagrin et l’injustice de la plus belle manière qui soit, en cultivant l’espoir ! Parce qu’elle croit en l’Homme et aux valeurs humaines, parce qu’elle sait que celles-ci peuvent aussi sauver des vies et résoudre des situations dramatiques, Vanecha Roudbaraki a choisi sa quête d’espoir et de lumière, jusqu’à nous les offrir dans des toiles d’une intensité remarquable, qui révèlent des questions profondes, existentielles et philosophiques. Parce que, dit-elle, « cette lumière que l’on ne peut toucher nous oriente pourtant, nous aide à rester sur la bonne voie ». Alors, plutôt qu’intérioriser les problèmes et les souffrances, plutôt que taire les défis à relever, Vanecha inhibe le négatif en construisant, en créant, en peignant… en apprivoisant cette lumière chaque fois un peu plus. Hommage à la Vie, à la Liberté, à la Paix, les toiles de l’artiste portent en elles toute l’Énergie que Vanecha cultive et nous délivre avec amour et passion.

Artiste ? C’est à 12 ans déjà qu’elle fut ainsi qualifiée par son professeur de littérature lorsqu’elle écrivit un poème sur la dualité « Noir et Blanc », dualité (déjà !) entre lumière et ténèbres ! Artiste ? Si elle s’en était étonnée à 12 ans, elle s’en fit qualifier quinze ans plus tard par son ami et maître en arts martiaux qui s’extasia devant le triptyque qu’il lui avait commandé. Elle s’était exprimée sur le thème « Zen ». Artiste ? Elle ne s’en étonne plus… elle l’est véritablement devenue.

 

Vanecha, comme une « nouvelle naissance »

Au nord de l’Iran, les riziculteurs utilisent un mot pour parler précisément du repiquage des plants de riz : vanecha ! Ainsi, l’artiste porte-t-elle ce nom prédestiné d’une nouvelle naissance, d’un nouveau développement ! Profondément happée par la Nature et par la relation de l’Homme avec la Nature, Vanecha voit en son propre prénom une source même d’inspiration. Depuis son enfance où elle vivait en étroite relation avec la campagne, elle n’a cessé de s’interroger sur le sens de la vie et cette relation étroite que le cultivateur entretient inlassablement avec la nature, par exemple.

De cette interrogation est née une véritable démarche philosophique, qu’elle confronta très vite aux mathématiques, autre passion : « j’ai commencé a imaginé un monde avec des raisonnements mathématiques. J’ai trouvé les concepts des deux infinis très enrichissants. J’ai créé un monde pour moi seule, et dans mon monde tout ce qui existe à l’extérieur de moi, va vers plus l’infini (+∞) et ce qui existe dans mon intérieur ou dans la partie de mon Moi, va vers moins l’infini (— ∞). Les deux sont immenses ». Infini, relativité, des parallèles qu’elle voit avec la vie (le mouvement, l’énergie…), elle a donc étudié les mathématiques jusqu’au Master. « Le jour où j’ai compris le concept des limites en mathématiques, j’ai trouvé ma technique et ma voie en peinture », dit-elle, mais ajoutons que dans la nature elle a trouvé la passion, l’affection, mais pas de limites ! Alors, des deux approches qui s’affrontent et se complètent, l’artiste s’inspire pour évoquer l’homme et la nature, réalise des œuvres à la portée universelle « qui communiquent avec le monde entier, en général » ! Une ouverture au monde qui n’enlève rien à l’identité iranienne ni à sa culture française, pays dans lequel elle vit et peint depuis 1991 (Chambourcy, dans les Yvelines).

 

« Une peinture c’est un point de vue parmi l’infinité de points de vue qui existent »

Humble et juste avis que celui exprimé par l’artiste ! Vanecha Roudbaraki ajoute : « Une peinture c’est également une réalité parmi d’autres. Et s’il y a une vérité, c’est pouvoir comprendre l’existence des autres points de vue. D’accord ou pas d’accord, c’est une autre chose, mais avec la peinture on réalise bien que même notre propre point de vue est relatif et changeable. Donc, on ne peut qu’être tolérant. La peinture exige la sérénité et la tolérance. Ce qui est le rôle de l’Art dans la vie sociale. En un mot, c’est d’acquérir les véritables “Liberté, Égalité, Fraternité” dans la société ». Ainsi l’on comprend toute la force et le sens de ses thèmes déclinés, les arbres de sa route, le miroir, etc. Artiste pressée de vivre ? Impatiente de croquer la vie ? Elle croque vite sur le papier des inspirations, faiseuse de dessins pour entrainer sa main dit-elle ! Croquer vite car « Il faut être rapide pour saisir la vie ! » Et ses dessins sont aussi magnifiques. Dans ses toiles, même rapidité dans les touches qu’elle appose, dans le mouvement qu’elle crée. C’est vrai que la rapidité du geste est ici la clé du mouvement ressenti ! Elle aime les toiles carrées comme elle aime les mathématiques, le carré de la toile pour une liberté de peinture. Et les triptyques… les passionnés qui la suivent aiment les triptyques, ses triptyques. Puis elle ajoute : « Je signe aussi au milieu de mes peintures, j’estime que ma signature est une partie du travail. Ma signature me représente et s’adapte avec le sujet et l’esprit de ma peinture. Pour chaque peinture, je fais une étude pour le bon emplacement de ma signature ».

Des salons, des prix, des galeries, des expositions… artiste à succès, Vanecha Roudbaraki vit intensément ces dernières années où son art est apprécié dans le monde entier. De la Chine à la France ou l’Italie, au Brésil au Canada aux États-Unis, partout des amateurs, des passionnés et des collectionneurs avec qui l’artiste échange et devient souvent… amie. Vanecha est en particulier impressionnée par la culture française et le nombre croissant des collectionneurs français « qui ont compris l’importance de la présence de l’Art dans la vie d’un Homme ».

Depuis le 7 janvier 2014, les œuvres de Vanecha Roudbaraki sont à découvrir dans le nouvel espace de ventes Automobiles SMART au 27 rue de Montévidéo, Paris 16ème. Une exposition permanente à ne pas manquer.

 

Directeur artistique

Vanecha ROUDBARAKI
www.vanecha.fr

 

 

 

 

 

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