PAULINE CROZE infos concerts

PAULINE CROZE

2022

Pauline Croze
Nouvel album Après Les Heures Grises
Disponible chez Argentic / Capitol
En tournée et en concert le 28/03 au Café de la Danse à Paris
Pauline Croze a sorti début octobre son sixième album Après les heures grises avec une pochette dessinée par Joann Sfar.
C’est un album composé entre les confinements, entre légèreté́ et auto-analyse, qui joue autant avec les formes qu’avec les double-sens. “J’avais besoin de risque, de bousculer le fond autant que la forme, d’être éprouvée” a expliqué Pauline Croze à propos de son disque Après les heures grises.
On retrouve sur le disque des collaborations avec Tim Dup, Fils Cara, Nk.F (Damso, Orelsan), Romain Guerret (Aline, Alex Rossi), Charlie Trimbur (Eddy de Pretto) et Pierrick Devin (Phoenix, Lomepal).
Après avoir dévoilé les clips de Je suis un renardKim et SolutionPauline Croze nous dévoile aujourd’hui Nuit d’Errance avec Tim Dup en invité, à découvrir avec une session enregistrée au Studio Pigalle. Pauline Croze est actuellement en tournée dans toute la France, avec une nouvelle date parisienne le 28 mars 2022 au Café de la Danse.
Pour regarder et diffuser la vidéo de Nuit d’errance avec Tim Dup :
Pauline Croze nous dévoile une aventure plus personnelle que jamais avec son nouvel album Après Les Heures Grises.
Guidé par d’élégantes notes de piano de Fils Cara, le morceau « Je suis un renard » ouvre entre légèreté et auto-analyse, un album qui joue autant avec les formes qu’avec les double-sens. Que Pauline écrive seule ou non, elle s’inscrit dans chacun des textes de son album, sa vie y est là qui tourne sans cesse sur « La Rocade », jusqu’à « Hippodrome », seul rêve où se plonger après ce voyage intérieur.
Et dans nos urbanisations ou tout nous pousse à l’extrême « Phobe », co-réalisé et mixé par Nk.F (Damso, Orelsan), cherche un équilibre nouveau. Equilibre pour une renaissance vitale loin des réseaux qui nous envahissent : danser pour s’en sortir avec « Crever l’écran » réalisé par Mathieu Denis.
Sur « Kim », co-écrit et réalisé par Romain Guerret (Aline, Alex Rossi), la chanteuse n’hésite pas à transformer Kim Jong-un en improbable objet pop et amoureux tandis que sur « Le Monde », une nouvelle énergie habille la voix de Pauline.
En milieu d’album, « Nuit d’errance » écrit par Tim Dup et « No Derme » écrit par Pauline se distinguent par la grâce de leurs mélodies et une mélancolie déchirante que ne renieraient pas les fans de Barbara.
Réalisé par Charlie Trimbur (Eddy de Pretto) et Pierrick Devin, (Phoenix, Lomepal), « Solution » renforce ce geste d’ouverture vers une pop d’époque où la chanson se mêle aux syncopes propres à la pop urbaine contemporaine.
Le mouvement et les reliefs de ces nouvelles compositions s’en ressentent, au fil de morceaux qui s’harmonisent avec les mixs de Alf Briat, et sonnent comme le juste équilibre entre le charme des premiers pas de Pauline Croze et sa passion pour le dynamisme de la nouvelle scène française. Seules constantes : la grâce et la subtilité qui continuent d’habiller sa voix. Pauline Croze est actuellement en tournée dans toute la France et jouera à Paris le 28/03/2022 au Café de la Danse.
Toutes les dates de la tournée :
 
04/02/22 _ ONET LE CHATEAU _ CAFE CULTUREL LE KRILL
05/02/22 _ LEMPDES _ LA 2DEUCHE
01/03/22 _ LILLE _ LE SPLENDID
02/03/22_ ABBEVILLE _ ESPACE CULTUREL SAINT-ANDRE
03/03/22 _ BEAUVAIS _ L’OUVRE BOÎTE
04/03/22 _ BETHUNE _ THEATRE DE POCHE
09/03/22 _ FONTAINE _ LA SOURCE
10/03/22 _ SAINT-ETIENNE _ LE FIL
11/03/22 _ AMBOISE _ THEATRE BEAUMARCHAIS
12/03/22 _ MEZIDON _ LA LOCO
26/03/22 _ LIGNIERES _ LES BAINS DOUCHES
27/03/22 _ RENNES _ L’UBU
28/03/22 _ PARIS _ CAFE DE LA DANSE
08/04/22 _ CHASSIEU _ LE KARAVAN THEATRE
05/05/22 _ YUTZ _ SALLE BESTIEN
06/05/22 _ TALANT _ L’ECRIN
07/05/22 _ VITRY-LE-FRANCOIS _ ESPACE SIMONE SIGNORET

2021

 

Pauline Croze
Nouvel album Après Les Heures Grises
Sortie le 8/10/2021 chez Argentic / Capitol
Pauline Croze sort son sixième album Après les heures grises le 8 octobre 2021 avec une pochette dessinée par Joann Sfar.
Le nouvel album de Pauline Croze serpente entre les modes et sonne comme le juste équilibre entre le charme de ses premiers pas et une pop d’époque, où la chanson se mêle aux syncopes urbaines. Un album composé entre les confinements, entre légèreté́ et auto-analyse, qui joue autant avec les formes qu’avec les double-sens.
“J’avais besoin de risque, de bousculer le fond autant que la forme, d’être éprouvée” a expliqué Pauline Croze à propos de son disque Après les heures grises.
On retrouve sur le disque des collaborations avec Fils Cara, Nk.F (Damso, Orelsan), Romain Guerret (Aline, Alex Rossi), Charlie Trimbur (Eddy de Pretto) et Pierrick Devin (Phoenix, Lomepal).
Dans le clip de Je suis un renard, réalisé par le binôme Les Mauvaises Filles (James Coote & Malou Dongelmans), Pauline Croze et la danseuse et chorégraphe N’doho Ange se dédoublent dans une course poursuite avec un drone qui semble épier ce duo de funambules. Une métaphore à la bipolarité et à la singularité, doublée d’un hommage au film Mauvais Sang de Leos Carax, pour ce titre aux élégantes envolées de piano de Fils Cara.
Pour regarder et diffuser le clip de Je suis un renard :
Pauline Croze revient le 8/10/21 dévoiler une aventure plus personnelle que jamais avec son nouvel album Après Les Heures Grises.
La chanteuse affiche le calme et le soulagement propres aux artistes qui ont suivi leur intuition et leur audace. Dans un style plus moderne et animé, elle triomphe de cette nouvelle spontanéité pour s’attaquer avec distance et ironie aux tremblements du monde contemporain.
Après les heures grises marque une étape importante dans la carrière de Pauline Croze : « Pour ce disque, j’ai appris à travailler à distance en m’imposant une nouvelle méthode de travail. Au début du processus de création, je m’enregistrais toute seule. Il fallait que je sorte de moi-même pour juger ma voix et discerner les meilleures prises. C’était tout nouveau pour moi. »
Productrice de sa musique, moins écorchée vive, plus libre et subversive que jamais, Pauline n’a pas hésité à se dédoubler en s’entourant de jeunes réalisateurs inspirés et talentueux.
Guidé par d’élégantes notes de piano de Fils Cara, le morceau « Je suis un renard » ouvre entre légèreté et auto-analyse, un album qui joue autant avec les formes qu’avec les double-sens. Que Pauline écrive seule ou non, elle s’inscrit dans chacun des textes de son album, sa vie y est là qui tourne sans cesse sur « La Rocade », jusqu’à « Hippodrome », seul rêve où se plonger après ce voyage intérieur.
Et dans nos urbanisations ou tout nous pousse à l’extrême « Phobe », co-réalisé et mixé par Nk.F (Damso, Orelsan), cherche un équilibre nouveau. Equilibre pour une renaissance vitale loin des réseaux qui nous envahissent : danser pour s’en sortir avec « Crever l’écran » réalisé par Mathieu Denis.
Sur « Kim », co-écrit et réalisé par Romain Guerret (Aline, Alex Rossi), la chanteuse n’hésite pas à transformer Kim Jong-un en improbable objet pop et amoureux tandis que sur « Le Monde », une nouvelle énergie habille la voix de Pauline.
En milieu d’album, « Nuit d’errance » écrit par Tim Dup et « No Derme » écrit par Pauline se distinguent par la grâce de leurs mélodies et une mélancolie déchirante que ne renieraient pas les fans de Barbara.
Réalisé par Charlie Trimbur (Eddy de Pretto) et Pierrick Devin, (Phoenix, Lomepal), « Solution » renforce ce geste d’ouverture vers une pop d’époque où la chanson se mêle aux syncopes propres à la pop urbaine contemporaine.
Le mouvement et les reliefs de ces nouvelles compositions s’en ressentent, au fil de morceaux qui s’harmonisent avec les mixs de Alf Briat, et sonnent comme le juste équilibre entre le charme des premiers pas de Pauline Croze et sa passion pour le dynamisme de la nouvelle scène française. Seules constantes : la grâce et la subtilité qui continuent d’habiller sa voix.
Toutes les dates de la tournée :
 
2021
05.11 Mende – Fest.Solidarité et Culture
09.11 Montpellier – Rockstore
10.11 Aix en Provence – Le Petit Duc
13.11 Savigny le Temple – L’Empreinte
16.11 Sotteville les Rouen – Fest. Chants d’Elles
17.11 Paris – Les Etoiles
18.11 Nantes – La Bouche d’Air
02.12 Portes les Valence – Train Théatre
11.12 Connerré – La Passerelle
2022
21.01 Cenon (Bordeaux) – Le Rocher de Palmer
22.01 La Roche-sur-Yon – Fuzz’Yon
25.01 Montbrison – Théatre des Pénitents
04.02 Onet-le-Château – Café culturel Le Kril
05.02 Lempdes – La 2Deuche
02.03 Abbeville – Espace Culturel Saint André
03.03 Beauvais – L’Ouvre-Boite
04.03 Béthune – Théatre de Poche
11.03 Amboise – Théatre Beaumarchais
12.03 Mézidon – La Loco
08.04 Chassieu – Le Karavan Théatre
05.05 Yutz – Salle Bestien
06.05 Talant – L’Ecrin
Pauline Croze
Nouvel album Après Les Heures Grises
Sortie le 8/10/2021 chez Argentic / Capitol
Pauline Croze revient avec Après les heures grises, son sixième album qui sortira le 8 octobre 2021 et dont on découvre la pochette illustrée par Joann Sfar.
Les chansons et les textes de Pauline Croze sont toujours plus vivants et actuels que jamais. On retrouve sur le disque des collaborations avec Fils Cara, Nk.F (Damso, Orelsan), Romain Guerret (Aline, Alex Rossi), Charlie Trimbur (Eddy de Pretto) et Pierrick Devin (Phoenix, Lomepal).
Après les heures grises serpente entre les modes et sonne comme le juste équilibre entre le charme de ses premiers pas et une pop d’époque, où la chanson se mêle aux syncopes urbaines. Un album composé entre les confinements, entre légèreté́ et auto-analyse, qui joue autant avec les formes qu’avec les double-sens. Dans un style audacieux, intuitif, elle s’attaque avec distance et ironie aux tremblements du monde contemporain.
Une tournée suivra la sortie de l’album, avec, déjà annoncée une date parisienne au Etoiles le 17 novembre 2021. Premier extrait, on découvre le clip de Solution.
Pour regarder et diffuser le clip de Solution :
Qu’elle écrive seule ou non, Pauline Croze s’inscrit dans chacun des textes, sa vie y est là qui tourne sans cesse. Plus libre et subversive que jamais, elle n’a pas hésité à se dédoubler pour sortir d’elle-même et incarner plusieurs rôles, en s’entourant de jeunes réalisateurs inspirés et talentueux : Fils Cara, Nk.F (Damso, Orelsan), Romain Guerret (Aline, Alex Rossi), Charlie Trimbur (Eddy de Pretto) et Pierrick Devin (Phoenix, Lomepal). Seules constantes : la grâce et la subtilité qui continuent d’habiller sa voix. Et qui mèneront vers une tournée chaleureuse et réconfortante, après les heures grises…
Elle a 24 ans quand elle est révélée aux Transmusicales de Rennes. L’année suivante sera l’année Pauline Croze : elle remporte le prix Sacem au tremplin du festival Chorus puis se produit en première partie de Miossec, M, Bernard Lavilliers, Lhasa ou Cali. Du beau monde.
En 2005, elle sort son premier album, simplement intitulé Pauline Croze. Il est disque d’or, elle-même est nommée aux Victoires de la musique et enchaîne une tournée d’un an et demi qui passe par La Cigale et l’Olympia. Autant dire que le nom de Pauline Croze est sur toutes les lèvres et dans toutes les oreilles.
Son deuxième album arrive bientôt Un bruit qui court (2007) qui précède une tournée en France, au Japon et en Afrique de l’Ouest. Elle compose également le titre Dans les films pour le long-métrage de Maïwenn, Le Bal des artistes. Après Le Prix de l’Eden, elle publie Bossa Nova qui, comme son titre l’indique, reprend des standards de la musique brésilienne.
Ne rien faire, son album le plus récent (2018) sonne comme un oxymore : Pauline Croze donne de sa personne, à la voix et à la guitare, pour raconter les peines du cœur, les drames murmurés et le soleil, là-bas, qui frémit quand même.
Son 6ème album « Après les heures grises » est prévu pour le 08 octobre 2021 chez Argentic / Capitol et Pauline Croze tournera sur toute la saison 21-22, avec une date parisienne aux Etoiles le 17/11/2021.
Toutes les dates de la tournée :
 
2021
05.11 Mende – Fest.Solidarité et Culture
09.11 Montpellier – Rockstore
10.11 Aix en Provence – Le Petit Duc
13.11 Savigny le Temple – L’Empreinte
16.11 Sotteville les Rouen – Fest. Chants d’Elles
17.11 Paris – Les Etoiles
18.11 Nantes – La Bouche d’Air
02.12 Portes les Valence – Train Théatre
2022
21.01 Cenon (Bordeaux) – Le Rocher de Palmer
22.01 La Roche-sur-Yon – Fuzz’Yon
25.01 Montbrison – Théatre des Pénitents
04.02 Onet-le-Château – Café culturel Le Kril
05.02 Lempdes – La 2Deuche
02.03 Abbeville – Espace Culturel Saint André
03.03 Beauvais – L’Ouvre-Boite
04.03 Béthune – Théatre de Poche
11.03 Amboise – Théatre Beaumarchais
12.03 Mézidon – La Loco
08.04 Chassieu – Le Karavan Théatre
05.05 Yutz – Salle Bestien
06.05 Talant – L’Ecrin

2019

FÉV9

Pauline Croze // Paris // Les Etoiles

Public

 · Organisé par Les Etoiles et 2 autres

2016

Pauline Croze
Nouvel album Bossa Nova
sortie le 27 mai chez Un plan Simple / Sony Music
Avec les participations de Flavia Coelho, Vinicius Cantuaria, Cali Kamga, Bruno Ferreira, Marie Navarro, Manda Sissoko
Pauline Croze a surpris et séduit son monde avec son dernier album Bossa Novaqui relit des classiques brésiliens, et les meilleures adaptations françaises de la Bossa Nova. Sur ce quatrième album de Pauline Croze, qui fait suite à Le Prix de l’Eden sorti en 2012, on retrouve des échos d’artistes comme Claude Nougaro, Pierre Barouh, Nino Ferrer, Tom Jobim, Chico Buarque, Georges Moustaki, Vinicius de Cantuaria et tant d’autres.
Ces monuments brésiliens, ces bossa nova immortelles, loin de les murmurer en une caresse d’usage, Pauline Croze les chante à gorge pleine, les aborde fraîche, frontale, spontanée, avec la sensibilité qu’on lui connaît et sa voix au grain si particulier.
La Fille d’Ipanema, Les Eaux de Mars, Voce Abusou, Samba Saravah, Essa Moça Ta Diferente, A Felicidade, Manha do Carnaval, toutes ces chansons inoubliables retrouvent un air de jeunesse en prenant des chemins buissonniers.
On retrouve Pauline Croze pour un nouvel extrait vidéo, Tu Verras, titre immortalisé par Claude Nougaro et qui est une adaptation française de O Que Será? (À Flor da Pele), chanson originale du brésilien Chico Buarque !
Pour regarder et diffuser le clip de Tu verras
A l’heure où tout accélère, où l’horloge antidate illico le moindre projet branché, Pauline Croze prend le temps de ne pas se presser. Hors des modes, elle joue non pas à contre-courant, juste en suivant sa pulsation intérieure.
« La bossa mattire depuis longtemps. Le point de départ, ce fut Orfeo Negro, un film que jai vu à dix-sept ans : la bande-son et la danse, la favela fantasmagorique et les allégories sur la mort… » C’est ainsi qu’elle fredonne l’éternel « Manha de Carnaval », l’un des anthems de cette esthète révolution de velours.
Elis Regina et « Les Eaux de Mars », Nougaro et sa reprise du terrible « Berimbau », les exemples ne manquent pas, mais si elle les connaît bien, Pauline Croze a préféré ne pas s’y référer pour oser le défi de s’y mesurer. La chanteuse emprunte de longue date à la musique latine, notamment le son cubain, à l’Afrique qu’elle a sillonné lors d’une tournée en 2009. Elle y ajoute ses propres inflexions, comme désormais elle annote les classiques grande classe qui balisent l’histoire de la bossa : « La Fille d’Ipanema », en se basant sur l’adaptation de Sacha Distel, autre esthète adepte, et « Samba Saravah », cette âme bohème magnifiée par Pierre Barouh, « Voce Abousou », où elle mixe la version française (« Fais comme l’oiseau ») et l’originale, et « La Rua Madureira », une mélodie de toute beauté ciselée par Nino Ferrer. Autant d’hymnes à la belle ambigüité, à la douce amertume de cette samba aux teintes bleu nuit. Quant au « Jardin d’hiver », enregistré au crépuscule de sa vie par Henri Salvador, il s’enrichit de discrètes couleurs reggae…
Sons de synthé venant du r’n’b, échos de l’électro, samples de kora et de percussions maliennes, les arrangements offrent de nouvelles perspectives, un climat « electro-acoustique » propice à souligner l’élégance de la bossa nova. Totalement raccord, l’immense Brésilien Vinicius Cantuaria vient d’ailleurs donner la réplique le temps d’un titre. « C’est toujours un challenge de sattaquer à des chansons ultra connues,reprend Minier. Le but était de coller à la voix au grain particulier de Pauline… »
Bossa Nova est un remède plus qu’un intermède, qui incline à prendre les chemins buissonniers, un nécessaire pas de côté qui incite à prendre la pause dans la folle course du monde…
Nouvel album Bossa Nova, sortie le 27 mai

pauline croze

Pauline Croze
Nouvel album Bossa Nova
sortie le 27 mai chez Un plan Simple / Sony Music
En concert le 16 juin au Café de la Danse
Avec les participations de Flavia Coelho, Vinicius Cantuaria, Cali Kamga, Bruno Ferreira, Marie Navarro, Manda Sissoko
Quatre après son dernier album Le Prix d’Eden, Pauline Croze revient le 27 mai avec l’album Bossa Nova reprenant des chansons éternelles comme La Fille d’Ipanema, Voce Abasou, Les eaux de Mars, Manha de Carnaval, Tu verras avec des invités prestigieux comme Flavia Coelho, Bruno Ferreira ou Vinicius Cantuaria.
Pauline Croze sur les plages de Rio, cela sonne comme une évidence… En mode à la coule, sans presser le pas, la Française adopte le tempo qu’il faut. Elle appose son style, ajuste son interprétation, sur un répertoire majuscule. « Dans la bossa nova, il y a un vrai sens de l’économie, un sentiment de dépouillement. Ça traîne, ça freine, ça flotte… »
Un brin décalé, un sens de l’oblique, sensuel, qui colle parfaitement à celle dont la marque de fabrique sont les cordes subtiles, voix voilée et guitare épurée. La bossa nova, « une tristesse un peu apaisante » comme elle sourit, une bande-son qui soigne les bleus à l’âme.
Pas question de reprendre à la virgule près ceux qui l’ont précédée en la matière. Tout au long de Bossa Nova, il s’agit d’honorer l’esprit, sans coller à la lettre près. Sonorités r’n’b, échos de l’électro, samples de kora, le climat « électro-acoustique » offre de nouvelles perspectives à ces chansons éternelles. La Fille d’Ipanema, Samba Saravah, Essa Moça Ta Diferente, toutes retrouvent un air de jeunesse en prenant des chemins buissonniers, en osant un nécessaire pas de côté qui incite à prendre la pause dans la folle course du monde…
Pour regarder et diffuser le clip de Voce Abusou
Quatre ans depuis Le prix d’Eden, son troisième album. Onze ans depuis qu’elle se révéla aux oreilles du grand public avec son premier disque éponyme. A l’heure où tout accélère, où l’horloge antidate illico le moindre projet branché, Pauline Croze prend le temps de ne pas se presser. Hors des modes, elle joue non pas à contre-courant, juste en suivant sa pulsation intérieure. Des Transmusicales qui la célébrèrent dès 2004 à L’Olympia qui consacra son succès, la native du 93 a très tôt choisi de ne pas enchaîner au risque de se perdre. De suivre son instinct, mi sauvage, mi fragile, quitte à surprendre : sur son deuxième album, Un Bruit qui court, elle dévoilait déjà une autre facette de sa personnalité, un bon sens du groove. Celle qu’on voulut simplement mettre dans le costume, un peu étriqué, de la chanteuse folk-pop rappelait son goût pour les musiques métisses, pour les rythmiques venues d’Afrique, mais aussi son désir de ne pas se contenter d’une formule calibrée. « Linnocence, cest comme quand on fait les choses pour la première fois. On na pas de référence derreur ou de réussite. On reçoit ce quil se passe de la manière la plus pure. Comme on le fait sans réticence spéciale, cest peut-être ça qui fait que ça marche. », rappelait-elle en 2014, lors de la soirée Mix ta Race. Elle y confiait être en « recherche de cette spontanéité ». Un an plus tard, cette autre dame brune de la chanson française change une nouvelle fois de peau, pas de voix. La sienne, originale, l’emmène vers la bossa. Pauline et les doux rivages carioca, cela sonne comme une évidence… Sur les plages de Rio, en mode à la coule, la Française adopte le tempo qu’il faut.
« La bossa mattire depuis longtemps. Le point de départ, ce fut Orfeo Negro, un film que jai vu à dix-sept ans : la bande-son et la danse, la favela fantasmagorique et les allégories sur la mort… » C’est ainsi qu’elle fredonne l’éternel « Manha de Carnaval », l’un des anthems de cette esthète révolution de velours. De même, elle fait sien l’éternel refrain de « A Felicidade », un thème qu’elle aime emprunter depuis belle lurette, juste pour elle. « Je navais pas le courage doser le jouer devant les autres… » C’est chose bel et bien faite : Pauline Croze appose son style, ajuste son interprétation, à cette chanson phare du répertoire de Tom Jobim, auteur majuscule et référence majeure. « Ce qui mintéresse dans la bossa, cest le rapport guitare/voix. La quintessence ! Il y a un vrai sens de l’économie, un sentiment de dépouillement, mais constamment un rien de swing nonchalant. Ça traîne, ça freine,ça flotte » Un brin décalé, un sens de l’oblique, sensuel, qui colle parfaitement à celle dont la marque de fabrique repose sur un rapport entre l’harmonie et le rythme, conjugué à l’imparfait de son singulier suggestif. Sa signature, ce sont les cordes subtiles, voix voilée et guitare épurée. Des qualités naturelles qui lui permettent, sans forcer, de donner sa vision, originale, de ce sentiment diffus, « une tristesse un peu apaisante » comme elle sourit. La bossa nova, une bande-son qui soigne les bleus à l’âme, qui calme les esprits, une douce onde qui résonne autrement ici. Pas question de simplement reprendre à la virgule près ceux qui l’ont précédée en la matière. A quoi bon…
Elis Regina et « Les Eaux de Mars », Nougaro et sa reprise du terrible « Berimbau », les exemples ne manquent pas, mais si elle les connaît bien, Pauline Croze a préféré ne pas s’y référer pour oser le défi de s’y mesurer.  « Je nai pas trop écouté les versions précédentes pour ne pas me limiter. Ça me permet de chercher mon interprétation, mon feeling, par rapport à ses chansons. Cest déjà suffisamment difficile de reprendre ce répertoire. Ça me permet dexprimer des choses que jai fond de moi. Cette musique fait partie de mon ADN… » La chanteuse emprunte de longue date à la musique latine, notamment le son cubain, à l’Afrique qu’elle a sillonné lors d’une tournée en 2009. Elle y ajoute ses propres inflexions, comme désormais elle annote les classiques grande classe qui balisent l’histoire de la bossa : « La Fille d’Ipanema », en se basant sur l’adaptation de Sacha Distel, autre esthète adepte, et « Samba Saravah », cette âme bohème magnifiée par Pierre Barouh, « Voce Abousou », où elle mixe la version française (« Fais comme l’oiseau ») et l’originale, et « La Rua Madureira », une mélodie de toute beauté ciselée par Nino Ferrer. Autant d’hymnes à la belle ambigüité, à la douce amertume de cette samba aux teintes bleu nuit. Quant au « Jardin d’hiver », enregistré au crépuscule de sa vie par Henri Salvador, il s’enrichit de discrètes couleurs reggae…
A chaque fois, il s’agit d’honorer l’esprit, sans coller à la lettre près. « Nous sommes partis pour chaque titre de la guitare acoustique de Bruno Ferreira, des interprétations à partir desquelles Serge Sentis mon co-arrangeur posait les bases, que je reprenais ensuite seul pour ajuster ce qui me semblait aller dans la direction artistique souhaitée par Pauline », assure Richard Minier, aux manettes de cet album. « On voulait garder la spontanéité des premières idées de production, sans devoir ajouter des rere de voix. Tout sest fait en mode cool, en moins de deux mois » Sons de synthé venant du r’n’b, échos de l’électro, samples de kora et de percussions maliennes, les arrangements offrent de nouvelles perspectives, un climat « electro-acoustique » propice à souligner l’élégance de la bossa nova. Totalement raccord, l’immense Brésilien Vinicius Cantuaria vient d’ailleurs donner la réplique le temps d’un titre. « C’est toujours un challenge de sattaquer à des chansons ultra connues, reprend Minier. Le but était de coller à la voix au grain particulier de Pauline… » D’ajouter un zeste de pop métissée, tout à fait adapté au sujet.  Exemplaire de cette démarche, le pas chaloupé qu’elle adopte au moment de suivre « Essa Moça Ta Differente » de Chico Buarque, qu’elle pimente de quelques pointes « electro ». Pour transcender ce tube de l’été, « très associé au machisme depuis la pub Schweppes », Pauline Croze invite non sans malice une sœur d’âme, la jeune Cubaine Niuver, pour un duo au diapason. « Jaime sa voix. Elle maide à équilibrer la mienne. » Pas de doute, cette collaboration résume l’état d’esprit de ce recueil, un remède plus qu’un intermède, qui incline à prendre les chemins buissonniers, un nécessaire pas de côté qui incite à prendre la pause dans la folle course du monde…
Nouvel album Bossa Nova, sortie le 27 mai
En concert le 16 juin au Café de la Danse
 
 
 

 

Xavier Chezleprêtre / Attitude
Tel : 06 64 63 79 38

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