En parallèle de ce métier, il débute la photographie. Ses premiers portraits voient le jour lors d’un stage dont il s’occupait. Il prend des portraits d’adultes handicapés.
« En prenant ces photos, je voulais changer le regard de ces personnes sur eux-mêmes, qu’ils soient fiers et heureux de se voir. Mais également que les autres leurs portent un regard différent » explique-t-il.
L’art de la lumière
L’artiste est très rapidement reconnu dans l’univers de la photographie pour ses portraits de célébrités et ses éclairages particuliers qui très vite deviennent sa signature, son ADN d’artiste. De par son profond respect pour l’environnement, Philippe Echaroux n’envisage de faire de l’art que dans le respect de la Nature et de l’environnement. Il va ainsi créer sa propre façon de faire de l’art : occuper un espace, un lieu, de manière monumentale, tout en le laissant aussi intact qu’à son arrivée.
C’est donc tout naturellement que l’idée de proposer un art éphémère (comme nous) avec de la lumière lui vient à l’esprit. Le Street Art 2.0 – comme allait le nommer les médias – venait ainsi de naître.
« En tant que photographe, très vite je me suis tourné vers mon outil de prédilection : la lumière. Ce dernier répond à tous les critères que je m’étais imposé : respect du lieu, ne pas laisser de trace, lien avec mon métier de photographe et l’éphémérité » commente Philippe Echaroux.
A travers cette technique, ces œuvres fugaces sont visibles en deux temps :
- Lors de la projection in situ des portraits
- Lors de la capture de ces projections
Ainsi dans le premier temps ces œuvres vivent un cours instant et dans le second temps ces nouvelles œuvres sont leur témoin.
« Défendre et diffuser des messages sur l’environnement avec de la lumière et de manière non destructive, tel est le concept de Philippe Echaroux » raconte Christophe Rioli, Art Five Gallery.