Corinne Fhima appartient à cette quatrième génération de post-féministes
qui n’hésitent pas à s’approprier la grande histoire masculine de l’art.
Dans sa cuisine, plus studio de pub que vrai labo identitaire,
elle découpe de pauvres créatures féminines
qu’elle immobilise au creux de barquettes façon bouchère
dans l’impossibilité de toute chorégraphie vivante.
Elle use de toutes les armes dont l’humour noir ou rose dans un combat jamais gagné
pour une égalité des droits quand la pire réaction nous cerne de nouveau.
Là où seuls les chercheurs d’amour ont des chances de rester vivants
et de s’inscrire dans une autre histoire de l’art.
Christian Gattinoni (extrait) – Rédacteur en Chef de www.lacritique.org
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