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Romain Pinsolle

Romain Pinsolle

Romain Pinsolle
1er album
Sortie le 29/09 chez Soleil Oblique Records
Invitation : Romain Pinsolle présentera son 1er album en live le 28/09 au Point Ephémère en compagnie de nombreux invités : Charles Berling, Adrienne Pauly, Talisco, Azadée Faline (La Femme), Raoul Chichin (Minuit) et bien d’autres. Merci de me confirmer votre présence…
Romain Pinsolle a fait ses premières armes avec le groupe Hangar. Guitariste et co-compositeur, il a mis sa culture rock’n’roll au service du groupe dans leurs deux albums sortis chez Universal.
En 2013, à la fin du groupe, Romain Pinsolle décide de se consacrer « libre & solitaire » à un premier album solo qui sort le 29 septembre sur le label Soleil Oblique Records.
Ce disque a été enregistré en live et à l’ancienne par Antoine Gaillet (Radio Elvis, Julien Doré, Miossec) dans le studio parisien Soyuz.
D’une voix grave et alanguie, entre le blues au bout des doigts, les mots tant aimés de Moustaki et de Gainsbourg au bout des lèvres, Romain Pinsolle qui s’est nourri de la musique de Chuck Berry, des Rolling Stones, et d’Eric Clapton, nous livre un premier album fastueux de neuf titres provocants et romantiques qui dévoilent un véritable tempérament de rockeur.
On peut déjà entendre un premier extrait avec une vidéo en concert de La Pluie.
Pour regarder et diffuser La Pluie :
Ça commence sur la côte Atlantique. C’est le temps de la musique entre potes et des « belles fêtes », comme il dit. Le groupe dans lequel Romain Pinsolle fait ses premières armes s’appelle Hangar. S’il se dit aujourd’hui « éternellement guitariste », il écrit et compose déjà à l’époque. Dans ses tempes de jeune musicien, des figures éclectiques et tout sauf tièdes : le rock de Chuck Berry, les Stones, ACDC ; le blues à la folie ; les mots de Moustaki et de Gainsbourg.
Et puis voilà que tout s’accélère : Romain décide de se lancer dans un projet solo. Quelques mois de gestation et il embarque son bassiste de frère, Quentin, ainsi que Julien Audigier (aux drums) et Léo Coustal (aux guitares et claviers), sans oublier l’objet de son amour indéfectible : une pédale Chorus Strymon ! Ils s’enferment dans le studio parisien Soyuz avec Antoine Gaillet et c’est parti pour un enregistrement « live » à l’ancienne. Paul de Rémusat viendra mettre sa touche de saxo.
Sujet de ce premier opus ? L’amour. Pour preuve, les mots qui ouvrent l’album : « Ma femme est morte, je suis libre ! » Insolent ?
Autant en prendre le pli tout de suite : vous voilà face à un sale gamin. Imaginez un bar bondé, il est tard mais il a la nuit devant lui, la nuit devant vous, « libre et solitaire », tout à son rêve d’ivresse, se délectant de cette entrée en matière qui, vous aurez reconnu, n’est autre que « Le vin de l’assassin » de Baudelaire : « Autant qu’un roi je suis heureux. »
Un garçon trop romantique et élégant pour être mauvais. Un garçon qui, s’il fait mine de se vautrer et de déraper, prend la pose avec malice, jouant de sa voix nonchalante et désinvolte, et jouant d’une pop rock qui invite d’abord et avant tout à jouir.
Deuxième pas (et single) : notre dandy 2.0 dévoile son invitation au voyage dans le titre « Extasie ». Sensuel à mort (pourquoi s’en priver ?). Quelques clins d’œil aux années 80.  Romain n’a pas besoin d’élever la voix – qu’il a tantôt grave et alanguie, tantôt gracieusement perchée – pour vous demander de traverser le pays pour lui, de l’attraper, le goûter et l’aimer jusqu’à l’épuiser. Peur de rien, le garçon. Et surtout pas d’en faire trop. Après tout, nous sommes tous les enfants de Gainsbarre.
On pourrait craindre de connaître ça par cœur. Mais les sales gamins de cette espèce ne sont jamais qui l’on croit. Leur grand charme, c’est de se payer le luxe de l’inattendu. La voix gentiment hâbleuse s’adoucit donc au moment où l’on s’y attend le moins et le cliché bascule. Sans lâcher ses cordes tendues, il fait entrer les claviers vaporeux, laissant entrevoir le visage sous le masque : regardez-le qui déjà s’attendrit et vous surnomme « gueule d’ange ». Il fredonne, comme un môme, et vous « implore » : ne vous éloignez pas. Il sait ses mains « malhabiles » mais (n’en déplaise aux stéréotypes) c’est lui qui dit « encore ». Il voudrait savoir à quoi vous pensez quand vous baisez (un subtil hommage à « Gaby » flotte dans l’air). L’amour « à l’envers », l’amour « en arrière », vous connaissez ? Romantique 2.0, on vous dit.
Barbara appelait ça les « mignons ». Aujourd’hui, ces mignons-là font du rock pour mieux finir dans vos bras. Et vous retenir. Comme ce premier album qui met nos a priori au défi. Et nous retient. Sans mal. Et tout de suite !
Arnaud Cathrine
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