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STYLIST #104
jeudi 10 septembre 2015
STYLIST SPECIAL NUIT

Cover phosphorescente, ligne éditoriale 100 % NUIT,
distribution à 22H00 à la sortie des hauts-lieux de la vie nocturne parisienne …
Cette semaine, Stylist active le mode ‘’nuit’’.

 

DICTATEUR : FREDERIC BEIGBEDER

Cette semaine, Stylist a interviewé Fréderic Beigbeder, écrivain, réalisateur et animateur télé.

A quoi ressembleraient nos vies, si on lui confiait le pays ? Extraits.

« On trouvera à tous les coins de rue une sculpture de Jeff Koons où je serai nu, debout, en métal rose verni, avec une érection de quatre mètres qui pourrait servir de fontaine sur la place de la Concorde. »

« Pour torturer mes ennemis,  je les enfermerai avec Bernard Tapie qui devra leur récapituler l’affaire Adidas depuis le début. »

« Dans mon gouvernement, JoeyStarr sera ministre de l’Intérieur, Paris Hilton à l’Éducation et David Guetta à la Culture. Il faut donner le pouvoir à des gens qui ont fait leurs preuves. »

 

FSTY_104_001_coverCOVER STORY : « … Et à la fin tout le monde meurt »

La nuit, il y a ceux qui mentent et qui prennent des trains à travers  la plaine, ceux qui se font sauver par un DJ, et ceux qui la retiennent (oui, Stylist a des goûts musicaux qui datent du Queen).

N’empêche que dès que le jour tombe, on se met tous à rêver de la multitude de possibles qui s’offre à nous : rencontre avec un renard des Buttes-Chaumont, fête dont  on ne se rappellera rien mis à part que c’était génial, passion éphémère au goût de cachaça (chacun son sens de l’aventure).

Et ce qui est pratique avec cette petite faille spatio-temporelle, c’est qu’elle se referme, en même temps que  les fêlures de notre dignité, dès que le soleil se lève. Mais si cette nuit était la dernière ?  Comme on est bien trop angoissés pour se poser la question nous-mêmes (lalalala on n’entend rien), Stylist a demandé à quatre écrivains de s’y coller.

Cette semaine, quatre auteurs de la rentrée littéraire, sélectionnés selon un procédé extrêmement complexe (la rédaction a choisi ses préférés),
livrent pour Stylist un texte inédit sur leur dernière nuit du monde.

NB : On ne vous raconte pas la fin. Mais les auteurs de la rentrée littéraire, si. Pour savoir ce qui va advenir de l’humanité, il faudra lire jusqu’à la dernière ligne.

 

DECRYPTAGE : LE FILM CAPITAL

« Chaque Noël, je regarde la vidéo porno de Pamela et Tommy Lee. Il n’y a plus aucun frisson, et certainement plus aucune excitation sexuelle mais c’est un peu mon It’s a Wonderful Life à moi.» Pour l’essayiste américain Chuck Klosterman*, c’est clair : la sextape de célébrités ne fait plus bander.

Si dans le temps on s’émoustillait en découvrant  les autres coulisses d’Hollywood (Colin Farrell, je ne l’imaginais pas comme ça), à l’ère de YouPorn,
la celebrity sextape a perdu de sa superbe.

Pourquoi vouloir distinguer le frifri de Paris Hilton en basse def quand Bigboobsdu62 vous offre le gros plan en HD ?

Autrefois arme de destruction massive à l’égard  des ambitieux (cf. le threesome avec mineure de Rob Lowe en 1988 qui a failli lui coûter sa carrière), la sextape a fait l’objet en 2014 d’une comédie familiale avec Cameron Diaz. On repassera pour le stupre. Il faut dire que le Fappening (la montagne de photos d’actrices et chanteuses nues hackées l’été dernier)ca révélé ce qu’on subodorait : tout le monde a sa sextape. Forcément, ça dilue les menaces de chantage.  Mais attendons un peu avant de nettoyer notre cloud :

Cette semaine, Stylist nous explique à quoi sert encore la sextape.

DECRYPTAGE : TOUTES FOLLES DE NUIT

On connaissait le coup de bambou : cet accès de folie qui s’empare de celui qui est resté trop longtemps au soleil. Mais connaissez-vous le coup de BAMBAN ? (pour info BAMBAN = Bipolarité, Amnésie, Mythomanie, Boulimie, Anorexie, Nymphomanie, mais ne le cherchez pas sur Doctissimo, Stylist vient de l’inventer).

Ça, c’est ce qui nous arrive pendant nos soirées de débauche. Pas une folie furieuse, mais un cocktail de symptômes embarrassants  qui nous inquiéteraient s’ils n’étaient pas intimement liés à la fête et à la nuit. Le lendemain, tout a disparu. Sauf les photos gênantes et  les souvenirs de nos amis les plus sages qui ne manqueront pas de nous rappeler que notre vœu de chasteté  « je ne couche plus avec personne pendant six mois » a pris un sacré coup de plomb dans l’aile (ou la cuisse) au moment où nous avez mimé une fellation devant Julien M., la bouche remplie de chipsters, en racontant comment Colin Farrell (on est quasi-sûre que c’était bien lui) nous avait montré son gros Curly dans un pub poisseux des Grands Boulevards.
Un moment de gênes combinées 100 % BAMBAN.

Cette semaine, Stylist détaille les effets du BAMBAN.

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