Sylvie Godefroid
La balade des pavés
Sylvie Godefroid Informations
Titre : La balade des pavés
Auteur : Sylvie Godefroid
Préface : Barbara Abel
Genre : roman
Format : 13,5X21
Pages : 184
Prix : 19 €
MEP : 18/01/2016
L’auteur Sylvie Godefroid est née à Charleroi en 1973. Après des études de communication à Bruxelles, elle s’investit dans le paysage culturel belge. Engagée à la SABAM (Société belge des auteurs, compositeurs et éditeurs) comme assistante de rédaction, elle évoluera vers la création d’événements et le soutien inconditionnel à la littérature francophone. Sylvie siège à la commission des Lettres (Wallonie-Bruxelles) depuis 2012. Son premier roman, L’Anagramme des Sens, a été adapté au théâtre en 2015. Sylvie Godefroid y assumait le premier rôle féminin avec Cathy Thomas, metteur en scène et productrice. Le roman Bruxelles, la nuit, une femme, seule, marche. « Nous sommes en Belgique, pays du surréalisme et des unions étranges. » Au fur et à mesure, le lecteur découvre son passé et son présent, ses rencontres et ses chagrins. « Lola la chance » commence à croire qu’elle n’en a plus. Elle est historienne et conférencière de musée. Elle cherche du sens à sa vie, d’autant qu’on vient de découvrir, lors d’un dépistage de routine, qu’elle avait une tumeur maligne au sein. Désemparée, elle croise, durant sa balade sur les pavés de la capitale, les « sœurs d’amour », proches de son appartement, une dame triste, un vieil artisan, un ancien journaliste « sans idées fixes », une chorégraphe timide, un couple de cafetiers plein de vie « derrière le comptoir des solitudes humaines bien accueillies », et quelques autres. Se remettant en question, interrogeant son apparence (« Les hommes n’aiment pas les rondes »), elle comprend qu’il n’y a pas de hasards mais seulement des rendez-vous qui lui font prendre conscience de sa vérité : « Je me cherche dans les allées de la ville. Je recherche surtout l’apaisement dans le regard des autres. » En marchant, elle laisse affleurer ses lectures, ses souvenirs d’une enfance sans père et d’amours malheureuses ou comiques. Et surtout, elle fait face à sa peur du cancer avec deux armes absolues, l’humour et la lucidité, qu’elle manie avec style et efficacité, pour un « écrire vrai » poétique et décapant, révélant un vrai écrivain.