VINCENT EDIN

VINCENT EDIN

Le 17 mai dernier, en déplacement à Cannes, Manuel Valls a reconnu que la baisse du budget alloué à la culture au début du quinquennat de François Hollande a été “une erreur” ; pour annoncer que “les budgets de la création et de l’éducation artistique seraient conservés, voire augmentés, pour les deux ans à venir”. Cette intervention qui n’efface toutefois pas les effets négatifs des coupes budgétaires des collectivités territoriales sur la tenue de nombreux festivals (150 annulations en 2015) relance le débat sur le rôle de la culture dans notre société. Pour une part de l’opinion et des décideurs, les professionnels du spectacle seraient « des fainéants », « des profiteurs », « des parasites mondains trop payés » dont l’indemnisation des périodes de chômage grèverait les comptes sociaux.

De nombreux poncifs courent…

Un livre En finir avec les idées fausses sur les professionnels du spectacle écrit par Vincent Edin et à paraître le 05 juin aux Editions de l’Atelier, souhaite les aborder frontalement.

  • « Il vaudrait mieux investir dans l’industrie qui rapporte que dépenser dans le spectacle » (Idée fausse  N° 1)
  • « Les professionnels du spectacle sont (presque) toujours en vacances ! » (Idée fausse N° 11)
  • « Quand ils ont assez bossé, ils se contentent des allocs. Facile ! » (Idée fausse N° 53)
  • « Les intermittents cumulent de nombreux avantages financiers et sont très bien payés. » (Idée fausse N° 71)
  • En finir avec les idées fausses sur les professionnels du spectacle de Vincent Edin part des nombreux stéréotypes qui entourent ce secteur pour déconstruire les représentations erronées du grand public sur le régime de l’intermittence.

    Etayé par des données solides, accessible à un large public (il est publié au format poche (160 p. – 8 €) dans la collection « En finir avec les idées fausses… »), ce livre répond à 51 poncifs qui font l’impasse sur la réalité de ce que vit l’immense majorité des professionnels du spectacle vivant et du spectacle enregistré (danse, musique, théâtre, cinéma, fictions audiovisuelles, etc.), qu’ils soient permanents ou intermittents : chanteur, caméraman, script, costumière, acteur, preneur de son, décorateur, installateur de scènes, régisseur, etc. Il aborde l’ensemble des professions du spectacle sur la base de témoignages recueillis par l’auteur également auprès d’employeurs, pour couvrir la totalité du spectre des différentes professions, expériences, tailles et natures des structures (public, privé, associatif).

                           

    Il montre que les professionnels du spectacle sont en fait les acteurs indispensables de la vitalité culturelle et économique de la France. Contrairement à ce que donne à entendre le discours dominant, ils ne plombent pas les comptes publics mais génèrent plus de valeurs ajoutée que certains secteurs industriels bénéficiant du soutien de l’État. Sait-on par exemple que la valeur ajoutée dégagée par le spectacle vivant et enregistré est supérieure à celle des secteurs de l’aéronautique, du ferroviaire et de la construction navale réunis ? Sait-on que le régime de l’assurance chômage est déséquilibré et déficitaire mais que les caisses de retraites, l’assurance vieillesse et maladie sont, elles, bénéficiaires ? Sait-on que dans une France minée par un chômage endémique, la culture continue de créer des emplois pérennes et non délocalisables ? En braquant le projecteur sur les conditions de vie et de travail de ceux qui font le spectacle, ce livre renforce le lien vivant qui unit créateurs et spectateurs.

  • Les Éditions de l’Atelier
    51-55 rue Hoche 94200 Ivry-sur-Seine
    www.editionsatelier.com
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