Volcom présente une exposition de Don Pendleton pour célébrer leur collaboration sur la collection Printemps-Été 2016 de la marque. Vernissage le Jeudi 17 mars 2016 à L’Atelier des Mains Sales à Bordeaux.

Elevé dans l’ouest rural de la Virginie, ou comme il le dit lui-même, « au milieu de nulle part » Don Pendleton est en relation avec l’art dès son plus jeune âge avec son père qui peignait tous les soirs après son travail, et se retrouve très vite lui aussi à manier markers et crayons. Ensuite est arrivé le Skateboard.« Une seule chose m’importait, skater… » dit-il, « plus que l’art, plus que tout au monde… ». Ainsi il poursuivit son rêve de devenir professionnel, sponsorisé, participa à des compétitions et même à une démo avec Matt Hensley. Mais soucieux d’avoir un plan B, il s’inscrit dans un cursus de Graphisme et Design.
Une fois diplômé, Don répond à une annonce pour un poste de graphiste pour une entreprise du monde du skateboard, situé dans l’Ohio. Cette entreprise s’est révélée n’être autre qu’ALIEN WORKSHOP, une des marques les plus innovantes visuellement et influentes de sa génération. Cela a radicalement changé sa vie. « Je pense avoir dessiné 500 ou 600 visuels de planches lorsque j’étais chez ALIEN » déclara-t-il. Et c’est à travers ce travail que DON PENDLETON a développé son style très caractéristique. « Le rendement était intense » confia-t-il. Et c’est selon lui cette productivité qui a rendu son art visible aux yeux du monde entier. Et alors que beaucoup d’artistes sont à inscrire au panthéon de l’art du skateboard, peu d’entre eux ont produit autant que Don l’a fait, et avec une esthétique si singulière et reconnaissable. Aujourd’hui Don vit à Dayton, Ohio, un endroit où il gère un flux régulier de projets et de commissions provenant de grandes villes comme New York et Los Angeles. Avec plus de temps libre pour peindre, Don a exposé dans de nombreuses galeries, et même une expo personnelle dans un musée et il continue également à travailler sur des projets plus commerciaux avec des clients allant de Mountain Dew à Oakley ou encore Pearl Jam pour lequel sa couverture d’album a remporté un Grammy Award en 2014. (texte adapté d’un article de joel muzzey)

Don mentionne : « Travailler avec Volcom m’a semblé être une opportunité vraiment intéressante, j’ai suivi tout ce qu’ils ont fait depuis leurs débuts » 

« Je tenais à tout faire manuellement dans cette collection parce que quand je pense à la marque Volcom, je pense à ses débuts – l’approche Do it Yourself de l’époque : photocopier, découper, coller, assembler différentes choses entres elles… Alors je voulais que ce soit une sorte d’hommage à la façon dont j’ai commencé. Nous parlions des origines du skateboard pour moi mais aussi d’art, et de musique – alors j’ai voulu travailler de manière organique et j’ai tout de suite senti que c’était ce qu’il fallait faire. Je me suis simplement assis par terre avec mon carnet et remplit chaque page de motifs, dessins et autres pièces de puzzle – Je leur ai envoyé plusieurs ébauches et ils ont tout gardé, joué avec les couleurs, et défini comment les utiliser au mieux – Volcom est vraiment bon sur ce genre de choses, c’est vraiment bien de travailler avec des personnes qui ont une réelle vision. Quand ils m’ont renvoyé les échantillons qu’ils avaient produits et que j’ai vu comment ils utilisaient mon travail, j’étais ravi.

A ce moment, il était clair pour moi que c’était une véritable collaboration. Il n’y a rien dans cette collection que je n’aurais pas envie de porter et c’est comme ça que cela devrait être tout le temps. Quand je mets mon nom sur quelque chose, je veux que cela soit bien fait » Don Pendleton