Jean-Claude Gaudin ancien Maire de Marseille nous a quittés RIP

Jean-Claude Gaudin

 

Jean-Claude Gaudin Écouter, né le  à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort le 1 à Saint-Zacharie (Var), est un homme politique français.

Implanté dans les Bouches-du-Rhône, il est président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) de 1986 à 1998, maire de Marseille de 1995 à 2020 et président de la métropole d’Aix-Marseille-Provence entre 2015 et 2018.

Il est député de 1978 à 1989, sénateur entre 1989 et 2017 et à plusieurs reprises vice-président du Sénat. De 1995 à 1997, il est ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ville et de l’Intégration dans le second gouvernement Juppé.

Sur le plan partisan, il appartient à plusieurs partis de centre droit et de droite, notamment l’UDF, dont il préside un temps le groupe à l’Assemblée nationale, et Démocratie libérale, dont il a été le vice-président. Dans les années 1980, il conclut une alliance avec le Front national pour prendre la présidence de la région PACA. Par la suite, il est vice-président de l’UMP, président par intérim à deux reprises du parti et président du groupe UMP au Sénat.

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Origines familiales et vie privée[modifier | modifier le code]

Jean-Claude Gaudin naît le  à Marseille, dans le quartier de Mazargues (situé aujourd’hui dans le 9e arrondissement)2.

Son père est un artisan-maçon, membre du Mouvement républicain populaire (MRP), parti d’inspiration démocrate-chrétienne créé en 1944 ; sa mère travaille dans les corderies3. Il fréquente durant sa jeunesse l’église Saint-Roch et les patronages, développant un goût pour les traditions locales ainsi que pour l’histoire du Vatican1.

Jean-Claude Gaudin est resté célibataire et n’a pas d’enfant4Dans son autobiographie publiée en 2021, Maintenant je vais tout vous raconter…, il fait allusion pour la première fois à son homosexualité5.[Information douteuse]

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Après des études supérieures d’histoire-géographie, il enseigne ces disciplines3 pendant plus de 15 ans au collège et lycée Saint-Joseph-les-Maristes à Marseille.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

En 1965, il est élu du Centre national des indépendants et paysans sur la liste socialo-centriste menée par Gaston Defferre, contre la liste gaulliste UNR. Il est alors le benjamin du conseil municipal de Marseille. Réélu en 1971, Jean-Claude Gaudin est conseiller municipal délégué à la police administrative et à la protection civile et préside la commission extra-municipale de l’urbanisme.

Jean-Claude Gaudin adhère, en 1973, aux Républicains indépendants et participe, l’année suivante, à la campagne présidentielle de Valéry Giscard d’Estaing3.

Aux élections cantonales de 1982, il enlève au premier tour le 12e canton de Marseille, avec 72,8 % des suffrages exprimés.

Député[modifier | modifier le code]

Candidat UDF en 1978 dans la 2e circonscription des Bouches-du-Rhône, il bat le député sortant, le socialiste Charles-Émile Loo, avec 53,7 % des suffrages exprimés.

Seul député de droite réélu à Marseille en 1981 face à la vague socialiste, cette victoire l’impose comme chef de son camp dans la ville1. Jean-Claude Gaudin est réélu député en 1986 et 1988. Il préside le groupe UDF à l’Assemblée nationale de 1981 à 1989, date de son élection comme sénateur.

Au début de la première cohabitation en 1986, Jacques Chirac propose à Jean-Claude Gaudin de devenir ministre chargé des Relations avec le Parlement. Gaudin décline, faisant partie des responsables politiques de la nouvelle majorité ayant préféré conserver leur siège de député afin de demeurer en contact étroit avec leur circonscription, dans l’hypothèse, largement répandue alors, selon laquelle la cohabitation ne durerait pas6.

Président du conseil régional de PACA[modifier | modifier le code]

En 1986, Jean-Claude Gaudin conduit dans les Bouches-du-Rhône les listes UDF aux élections législatives et aux élections régionales. À l’issue du scrutin régional, la droite obtient 47 sièges, la gauche 45 et le Front national 25 sièges. Le , avec l’appui du parti d’extrême droite, il devient président du premier conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur élu au suffrage universel direct. La gauche perd ainsi la tête du conseil régional, qu’elle détenait depuis sa création, en 19747,3.

Jean-Claude Gaudin considérant que la priorité est de battre la gauche, il dirige le conseil régional avec le Front national, qui se voit attribuer trois vice-présidences et la présidence de quatre commissions7. Au cours de son premier mandat à la tête du conseil régional, une dizaine de conseillers FN sont débauchés par la droite, ce qui renforce sa majorité7. En 1986-1987, Jean-Claude Gaudin est proche de la rédaction de Minute, alors dirigée par Patrick Buisson8.

En 1988, après la dissolution de l’Assemblée nationale, Jean-Claude Gaudin passe dans les Bouches-du-Rhône des accords de désistement réciproques — négociés par Patrick Buisson — avec le Front national9,10. En 1991, les partis de droite condamnent officiellement toute alliance avec le FN, qu’elle soit nationale ou locale. Considérant que sa décision de s’allier localement avec l’extrême droite en 1986 est responsable de son échec aux élections municipales de 1989 à Marseille, Jean-Claude Gaudin ira même jusqu’à soutenir, au second tour des élections législatives de 1993, le communiste Guy Hermier face au candidat du Front national.

À la tête de la région, il conduit notamment une politique de construction et de réhabilitation des lycées de la région. Le renouvellement du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur de 1992 provoque une élection particulièrement médiatisée : Jean-Claude Gaudin affronte Bernard Tapie et Jean-Marie Le Pen. Il est réélu président du conseil régional le  sans avoir besoin des suffrages du Front national.

À l’issue des élections régionales de 1998, la droite obtient le même nombre d’élus que le Front national11. Alors que plusieurs conseillers de droite menés par Christian Estrosi se montrent favorable à une nouvelle alliance entre la droite et le FN pour empêcher l’élection de Michel Vauzelle à la présidence du conseil régional, la tentative de rapprochement entre les deux camps échoue sous la pression d’élus comme François Léotard7,11. Jean-Claude Gaudin se tient en retrait et quitte la tête de la région le 7,11.

Sénateur[modifier | modifier le code]

En , il est élu sénateur dans le département des Bouches-du-Rhône. En , les sénateurs Républicains et Indépendants l’élisent président de leur groupe au Sénat.

Le , il est réélu sénateur dans les Bouches-du-Rhône à la tête d’une liste renouvelée, rajeunie et féminisée qui conserve ses trois sièges. Le  suivant, il est élu pour la 4e fois vice-président du Sénat, fonction à laquelle il renonce le , à la suite de son élection à la présidence du groupe UMP du Sénat, en remplacement de Gérard Longuet, devenu ministre. Il est reconduit dans cette fonction, le , à l’issue du renouvellement triennal par moitié de la Haute-Assemblée qui voit la droite perdre la majorité au Sénat.

Il vote contre la loi ouvrant le mariage aux homosexuels en 2013, mais soutient l’année suivante l’organisation de l’Europride à Marseille et critique les réactions homophobes qui ponctuent sa décision3.

En , il est réélu au Sénat. Le , il devient 1er vice-président de la Haute Assemblée. En , il décline la proposition du président du Sénat, Gérard Larcher, de siéger au Conseil constitutionnel, préférant continuer à se consacrer à Marseille et à la mise en place de la métropole d’Aix-Marseille-Provence.

En raison de l’interdiction du cumul des mandats, il démissionne de son mandat de sénateur le .

Il est cité dans une affaire de détournement de fonds publics au sein du groupe UMP au Sénat12.

Ministre[modifier | modifier le code]

Le , Jean-Claude Gaudin devient ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ville et de l’Intégration. Par la loi du  relative à la mise en œuvre du pacte de relance pour la ville, il crée les zones urbaines sensibles (ZUS), formalisant juridiquement la notion de « quartiers en difficulté ». En , avec la dissolution de l’Assemblée nationale, il cesse ses fonctions ministérielles.

Cadre de l’UMP[modifier | modifier le code]

Après avoir participé à la fondation de l’Union pour la majorité présidentielle (UMP, rebaptisée « Union pour un mouvement populaire »), il en devient le vice-président lors du congrès qui a lieu la même année et est l’un des premiers dirigeants de la majorité à soutenir Nicolas Sarkozy dans la course à l’élection présidentielle de 2007, ce dès 200413.

Du  au , Jean-Claude Gaudin préside l’UMP à la suite de la démission d’Alain Juppé, inculpé dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.

Tout en demeurant membre de l’équipe dirigeante de l’UMP, Jean-Claude Gaudin devient, le , à la demande du président de la République, président du Comité de liaison de la majorité présidentielle. Ce comité regroupe l’ensemble des formations politiques qui concourent à la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy.

À l’occasion du congrès de l’Union pour un mouvement populaire de 2012, il soutient la candidature de Jean-François Copé. En , dans le cadre de la direction « partagée » mise en place à la suite de l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient à nouveau vice-président de l’UMP avec cinq autres personnalités du parti, en plus du vice-président délégué Luc Chatel.

Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire française de la droite et du centre de 201614. Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti15.

Maire de Marseille[modifier | modifier le code]

Aux élections municipales de 1983 à Marseille, il conduit la liste de l’opposition contre Gaston Defferre, alors ministre de l’Intérieur. Il est battu par Gaston Defferre, bien que celui-ci obtienne 2 497 voix de moins que lui. En tant que ministre de l’Intérieur, Gaston Defferre venait de modifier le mode de scrutin dans les villes de Paris, Lyon et Marseille : l’élection se fait dans chaque arrondissement pour les deux premières villes, et Marseille bénéficiait d’un découpage en secteurs adapté au maire sortant. Ce découpage a été modifié après sa mort. Jean-Claude Gaudin déclenche un incident lors du premier conseil municipal pour ne pas participer à l’élection finale de son adversaire1. Il se présente une nouvelle fois à la mairie de Marseille en 1989, mais il échoue face à Robert Vigouroux.

En 1995, Jean-Claude Gaudin devient maire de Marseille après avoir conduit une liste d’union UDF-RPR. Le responsable départemental du RPR, Renaud Muselier, devient premier adjoint au maire.

Resté grand admirateur de Gaston Defferre, Jean-Claude Gaudin fait remonter des réserves municipales la table de travail et la lampe de son prédécesseur et tente de s’inspirer de ses méthodes : entente avec le syndicat majoritaire Force ouvrière, mainmise sur les comités d’intérêt de quartiers (CIQ), la Société des eaux de Marseille (SEM), ou encore l’AP-HM, les hôpitaux de Marseille, grands pourvoyeurs d’emplois à distribuer à ses affidés1.

Jean-Claude Gaudin retrouve son poste de sénateur après les élections de 1998, après avoir quitté le gouvernement, puis prend la charge de vice-président du Sénat, le 6 octobre. Il quitte alors l’UDF pour devenir vice-président de Démocratie libérale, le parti d’Alain Madelin16. Il partage son temps entre ses différents mandats ; pendant trois décennies, il passe trois jours par semaine à Paris, laissant la gestion courante de Marseille à son directeur de cabinet Claude Bertrand1.

Le , il devient président de la nouvelle communauté urbaine Marseille Provence Métropole, qui compte 18 communes et 980 000 habitants. En 2001, il est réélu maire de Marseille. Il préside l’Association des communautés urbaines de France de 2002 à 2003.

La liste qu’il conduit l’emporte pour la troisième fois consécutive, en 2008, en arrivant, avec 50,42 % des voix au second tour, devant le socialiste Jean-Noël Guérini (47,75 %) et le Front national (1,83 %) ; la droite perd le premier secteur de la ville (où Patrick Mennucci bat Jean Roatta) et la majorité de Jean-Claude Gaudin se trouve ainsi réduite à 51 sièges au lieu de 61. Le 17 avril suivant, Renaud Muselier est battu par le socialiste Eugène Caselli lors de l’élection à la présidence de la Communauté urbaine ; étant le maire de la ville-centre, Jean-Claude Gaudin en devient vice-président à partir du .

Jean-Claude Gaudin à Arles pour l’ouverture de Marseille Provence 2013.

En , Jean-Claude Gaudin annonce sa candidature aux élections municipales de 2014. Il fait valoir son bilan, soulignant que Marseille compte 13 % de chômeurs, contre 21 % en 1995, que 6 000 logements sont construits chaque année contre 1 500 en 1995, ou encore qu’il y a environ un million de croisiéristes, contre quelque 80 000 en 1995 ; il se félicite aussi de la construction du musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, inauguré la même année. Ses opposants lui reprochent toutefois d’avoir sous-estimé les violences des quartiers nord, des retards dans les projets de transport et de propreté, ainsi que d’avoir changé d’avis sur l’ouverture d’un casino à Marseille ou encore sur la privatisation du stade Vélodrome3. Un temps données battues, les listes de Jean-Claude Gaudin l’emportent dans six des huit secteurs de Marseille, recueillant 43 % contre 29 % pour celles du socialiste Patrick Mennucci et 25 % pour le candidat FN Stéphane Ravier. Ce score lui permet d’être élu maire de Marseille pour un quatrième mandat.

Il contribue à l’installation de la critiquée métropole d’Aix-Marseille-Provence, dont il devient président le . Cette élection étant contestée devant les tribunaux par les opposants à la mise en place de l’intercommunalité, il démissionne pour être réélu président le . Il quitte la présidence de la métropole en , invoquant son âge et l’intention du gouvernement de fusionner les métropoles et départements17,18. Il apporte son soutien à Martine Vassal, qui lui succède19.

Ses vingt-cinq ans de mandats sont marqués par la métamorphose de la façade littorale de Marseille, notamment à travers le projet Euroméditerranée financé par l’État, et par une baisse du taux de chômage de 22 % à moins de 12 %. Mais sa politique a aussi fortement augmenté l’endettement de la ville, par ailleurs profondément divisée entre zones de prospérité et de grande pauvreté, et qui accumule des retards en matière de transports publics, d’écoles primaires ou d’équipements sportifs. Il lui est aussi reproché d’avoir favoriser ses terres d’élections, plus aisées et moins cosmopolites, dans le sud de Marseille, au détriment du nord, accentuant ainsi le fossé social1.

En , l’effondrement de plusieurs immeubles vétustes rue d’Aubagne, qui provoque la mort de huit personnes, lui est reproché, conduisant à d’importantes manifestations réclamant sa démission. Jean-Claude Gaudin s’insurge contre les critiques, ajoutant que plus d’un millier de personnes vivant dans des immeubles du même type ont été relogées dans les hôtels de la ville, à la suite de l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne 20.

Dès , il annonce qu’il ne se représentera pas à la mairie de Marseille lors des élections municipales de 202021. Il tient son dernier conseil municipal — le 198e — le 22 et soutient la candidature de Martine Vassal face à Bruno Gilles pour lui succéder23. En mai 2020, dans le cadre de la pandémie de Covid-19, il annonce la commande de 1,5 million de masques pour les Marseillais et prône une politique volontariste de dépistage24.

La candidate de gauche Michèle Rubirola est élue par le conseil municipal pour lui succéder le . Après 25 années passées à la tête de la mairie et 55 ans au conseil municipal, Jean-Claude Gaudin, 80 ans, passe lui-même l’écharpe tricolore à la nouvelle maire. Peu après, il est nommé par cette dernière à la tête de l’association œcuménique Marseille Espérance25,26,27, créée en 1990 par son prédécesseur Robert Vigouroux.

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Affaire des emplois fictifs[modifier | modifier le code]

Quelques mois après son départ, une enquête préliminaire au sujet d’emplois fictifs supposés à la mairie de Marseille, déclenchée après la révélation d’un système de faux pointage des employés du Samu social, conduit le parquet national financier (PNF) à le renvoyer, avec six de ses proches, devant le tribunal correctionnel28,29,30. Les conclusions du PNF accablent sa gestion des ressources humaines en évoquant des heures supplémentaires indues « abracadabrantesques », ainsi que l’absentéisme injustifié au Samu social31 et dans les musées ou les bibliothèques de la ville32. Au cours des auditions, le maire se justifie régulièrement en évoquant la recherche d’une « paix sociale » et la crainte des réactions syndicales33.

Le parquet national financier relève plusieurs griefs, dont l’« absence de contrôle de l’effectivité du travail réalisé », la « forfaitisation des heures supplémentaires » ou « le paiement d’heures supplémentaires non réalisées », au sein de nombreux services, dont le SAMU social, le service Allô mairie, dans les musées, dans un garage de la Ville, etc. Plus de 800 agents ont bénéficié de ces irrégularités, avec un coût pour la Ville atteignant un million d’euros par an. Jean-Claude Gaudin et quatre de ses collaborateurs34 plaident finalement coupable de « détournement de fonds publics par négligence » dans une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité35,36. La peine que propose le PNF fera l’objet d’une négociation le 22 mars avant d’être homologuée par le juge. Il est condamné à 10 000  d’amende et 6 mois de prison avec sursis37,38.

Soupçons de détournement de fonds publics et recel[modifier | modifier le code]

En parallèle de ces investigations menées par le parquet national financier, une information judiciaire est ouverte le  des chefs principaux de détournement de fonds publics par une personne chargée d’une mission de service public et de recel de ce délit, confiée à la juge d’instruction parisienne Cécile Meyer-Fabre. Dans ce cadre, les domiciles de Jean-Claude Gaudin sont perquisitionnés le 39. Il est placé le lendemain en garde à vue40. Il reste douze heures en garde à vue41. Son ancien directeur de cabinet Claude Bertrand est interrogé pendant deux jours consécutifs42.

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Au gouvernement[modifier | modifier le code]

  •  –  : ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ville et de l’Intégration dans le gouvernement Alain Juppé II.

À l’Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

Au Sénat[modifier | modifier le code]

  •  –  : sénateur français, élu dans le département des Bouches-du-Rhône.
  •  –  : sénateur français, élu dans le département des Bouches-du-Rhône.
  • 1995 : président du groupe de l’Union des républicains et des indépendants (RI) au Sénat.
  •  –  : vice-président du Sénat.
  •  –  : président du groupe UMP au Sénat.
  •  –  : premier vice-président du Sénat.

Au niveau local[modifier | modifier le code]

Au sein de partis politiques[modifier | modifier le code]

  • 19951997 : vice-président national et président de la fédération Parti républicain des Bouches-du-Rhône.
  • 19972002 : vice-président national, membre du comité directeur et président de la fédération Démocratie libérale des Bouches-du-Rhône.
  • 20022004 : vice-président délégué de l’UMP.
  • 20042007 : vice-président de l’UMP.
  • Depuis  : président de la fédération UMP des Bouches-du-Rhône.
  •  –  : vice-président du conseil national de l’UMP.
  •  –  : président de la commission nationale d’investiture de l’UMP.
  •  –  : président du Comité de liaison de la majorité présidentielle.
  •  –  : vice-président de l’UMP.

Synthèse des résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
197343 CNIP 2e des Bouches-du-Rhône 3 244 5,11 5e Éliminé
197843 UDF 19 391 24,73 2e 44 561 53,67 1er Élu
198143 30 778 45,67 1er 37 680 50,66 1er Élu
198643 Bouches-du-Rhône Scrutin plurinominalN 2 Élu
198843 2e des Bouches-du-Rhône 17 276 43,60 1er 26 074 60,63 1er Élu

Élections sénatoriales[modifier | modifier le code]

Année Parti Département 1er tour Sièges obtenus
Voix % Rang
198944 UDF (RPR) Bouches-du-Rhône 735 26,45 2e
2  /  7
199845 DL (UDFRPR) 1 037 36,90 2e
3  /  7
200846 UMP (NC) 1 182 39,41 2e
3  /  8
201447 UMP (UDI) 1 337 38,44 1er
3  /  8

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Région 1er tour Sièges obtenus
Voix % Rang
198648 UDF (RPR) Provence-Alpes-Côte d’Azur 763 899 37,39 1er
47  /  117
199248 554 427 29,20 1er
43  /  123

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Commune 1er tour 2d tour Sièges obtenus
Voix % Rang Voix % Rang CM CC
198349 UDF (RPR) Marseille NC
37  /  101
198949 75 644 26,07 2e 78 127 25,67 2e
9  /  101
199549 85 006 36,22 1er 88 972 40,36 2e
55  /  101
200150 DL (UDFRPR) 82 234 39,79 1er 86 472 48,57 1er
61  /  101
200851 UMP 109 930 41,03 1er 100 509 50,42 1er
51  /  101
201452 96 132 37,64 1er 96 813 42,39 1er
61  /  101
53  /  69

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Comment ils défont la France : deux ans de lois socialistes, Paris, Albatros, 1983 (BNF 34764941).
  • Une passion nommée Marseille, Paris, Albin Michel, 1983 (ISBN 2-226-01682-1).
  • La Gauche à l’imparfait, Paris, France-Empire, 1985 (ISBN 2-7048-0460-5).
  • Maintenant, je vais tout vous raconter, Albin Michel, 202153.

Décorations[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1.  Président par intérim en 2004 et en 2007.
  2.  Menée par Jean-Claude Gaudin, la liste UDF dans les Bouches-du-Rhône arrive en troisième position derrière les listes PS et FN, obtenant 173 337 voix, soit 21,64 % des suffrages exprimés et quatre députés à l’Assemblée nationale : lui-même, Jean-Pierre de PerettiJean Roatta et Roland Blum.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f et g « Jean-Claude Gaudin, figure de la droite et ancien maire de Marseille, est mort [archive] », sur Le Monde (consulté le ).
  2.  « Jean-Claude Gaudin [archive] », sur whoswho.fr.
  3. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f et g Ariane Chemin« L’ogre Gaudin » [archive]M, le magazine du Monde, semaine du 28 septembre 2013, p. 55-61.
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  5.  « Jean-Claude Gaudin : l’extrême onction | Le Méridional [archive] » (consulté le )
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  7. ↑ Revenir plus haut en :a b c d et e « Repères méditerranéens – Election du président du Conseil régional – Ina.fr [archive] » [vidéo], sur Repères méditerranéens (consulté le ).
  8.  Tancrède Ramonet (réal.), Patrick Buisson, le mauvais génieFrance 3, 27 octobre 2016.
  9.  Hélène Bekmezian, « Droite : trente ans d’hésitations face au FN », Le Monde,‎  (lire en ligne [archive]).
  10.  Ariane Chemin et Vanessa SchneiderLe Mauvais Génie, Paris, Fayard, 305 p. (ISBN 978-2-213-68664-6lire en ligne [archive]).
  11. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Jean-Marie Guillon, historien, « Archives vidéo : 23 mars 1998, Michel Vauzelle élu dans la tempête », La Provence,‎  (lire en ligne [archive], consulté le ).
  12.  « 117 sénateurs sont soupçonnés d’avoir détourné 8 millions d’euros » [archive], lepoint.fr, 13 octobre 2017.
  13.  « Gaudin se lâche », Le Pointno 1995, 9 décembre 2010, p. 58.
  14.  Ludovic Vigogne« Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires » [archive], lopinion.fr, 20 avril 2016.
  15.  Ludovic Vigogne« La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez » [archive]lopinion.fr, 11 octobre 2017.
  16.  Page de Gaudin [archive]
  17.  « Gaudin annonce sa démission de la présidence de la métropole Aix-Marseille-Provence [archive] », sur Le Point (consulté le ).
  18.  Stéphanie Harounyan, « Jean-Claude Gaudin : «Je ne veux pas donner le spectacle de Gaudin qui s’accroche» », Libération,‎  (lire en ligne [archive], consulté le ).
  19.  B.V., « Martine Vassal élue présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence à la majorité absolue dès le premier tour », La Provence,‎  (lire en ligne [archive], consulté le ).
  20.  Virginie Le Guay, « La chute de la maison Gaudin » [archive]Paris Match, semaine du 22 au 28 novembre 2018, p. 46.
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  26.  « Michèle Rubirola nomme Jean-Claude Gaudin à la tête de Marseille espérance [archive] », sur marsactu.fr (consulté le ).
  27.  « Jean-Claude Gaudin, devient le représentant de la ville au sein de Marseille Espérance [archive] », sur gomet.net (consulté le )
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  29.  Jean-Marie Leforestier (Marsactu), « Marseille: le Parquet financier envisage un procès pour Gaudin et sa garde rapprochée [archive] », sur Mediapart (consulté le ).
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  32.  « Des parcs aux musées, inventaire des dérives [archive] », sur marsactu.fr (consulté le ).
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  34.  Son directeur de cabinet Claude Bertrand, son directeur général des services Jean-Claude Gondard, son adjoint Jean-Pierre Chanal et les directeurs des ressources humaines successifs Henri Sogliuzzo et Yves Rusconi
  35.  « Heures supplémentaires à la mairie de Marseille : Gaudin plaidera-t-il coupable devant le Parquet national financier ? [archive] », sur LaProvence.com (consulté le )
  36.  « Heures sup’ bidons à la mairie de Marseille : Jean-Claude Gaudin va plaider coupable [archive] », sur Marsactu (consulté le )
  37.  « Marseille : Gaudin condamné à 6 mois de prison avec sursis dans l’affaire des heures supplémentaires [archive] », sur Le Figaro (consulté le )
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Un maire, une ville, 2003 (documentaire dans le cadre de la série intitulée « Un maire, une ville » produite et diffusée par France 5, réal. Michèle Reiser).
  • David Aussillou et Laurent Grolée, Jean-Claude Gaudin, une vie pour Marseille, Monaco, Le Rocher, coll. « Biographie », 2008 (ISBN 978-2-268-06350-8).
  • En entendant Gaudin, 2012 (documentaire de 52 min. dans le cadre de l’émission Grands moments de la télé de France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur diffusé en 2012 et réal. par Jean-Louis André).
  • Philippe PujolLa Chute du monstre : Marseille année zéro, Paris, éditions du Seuil, 288 p. (ISBN 978-2-02-142819-3)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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