LeGuitarrero

LeGuitarrero

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Photos Jean Paul ” Guerrier “Bellanger

Le Guitarrero

Opéra-comique de F. Halévy
Livret de E. Scribe
créé en 1841, à l’Opéra-Comique
Direction Musicale : Alexandra Cravero
Mise en Scène : Vincent Tavernier
Direction du chant : Pierre Girod
et l’Orchestre des Frivolités Parisiennes

Opéra-comique en trois actes. Durée : 2h avec entracte

Les Artistes lyriques

Marc Larcher

 

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Julie Robard-Gendre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Jacques Calatayud
Eva Gruber
Laurent Herbaut
Antoine Chenuet
Olivier Hernandez
Julien Clément

Les Instrumentistes
Violon Solo : Simon Milone
Premiers violons : Thibaut Maudry – Vincent Brun – Clara Jaszczyszyn
Deuxièmes violons : David Bahon – Camille Verhoeven -Marie Salvat
Altos : Hélène Barre – Marine Gandon – Marie Kunchinski
Violoncelles : Florent Chevalier – Pablo Tognan – Célia Boudot
Contrebasse : Sylvain Courteix
Flûte : Anna Besson
Hautbois : Mathilde Lebert
Clarinette : Mathieu Franot
Basson : Benjamin El Arbi
Cor : Nicolas Josa – Francois Lhughe
Trompette : Jérémy Lecomte
Trombone : Marc Abry
Trombone basse : Vincent Radix
Timbales et percussions: Pierre Michel – Lucas Coudert

Production de la Compagnie « Les Frivolités Parisiennes » en co-production avec le Théâtre de St-Dizier
Avec le soutien de la fondation Singer-Polignac, de la Fondation Orange
La Compagnie des Frivolités parisiennes

C’est au cœur de l’opéra-comique, de l’opéra-bouffe et de l’opérette que voyage la compagnie des Frivolités Parisiennes. Portée par le désir de remettre ces icônes du paysage artistique du XIXème siècle au goût du jour, elle a pour but de leur rendre leurs lettres de noblesse ainsi qu’une place prépondérante dans la programmation culturelle grâce à un travail de représentation fidèle et abouti.
Un Paris bouillonnant, remuant, capitale culturelle pleine de couleurs et d’épices. C’est un lieu de vie, pétillant, innovant, qui se fâche, gronde mais donne le ton,  que porte en lui le théâtre d’Hervé, d’Auber, d’Adam ou d’Offenbach.
La compagnie a la volonté de faire redécouvrir à un large public ce répertoire, subtil mélange de musique et de théâtre, véritable pièce du patrimoine culturel parisien et trait d’union entre la culture populaire et la musique savante. La troupe souhaite ainsi se produire dans des lieux culturels divers, des théâtres qui ont vu naître ces œuvres aux lieux d’habitude consacrés à la création contemporaine.
Désireuse de partager ce patrimoine avec les plus jeunes, elle mène des actions pédagogiques auprès des enfants du quartier Amiraux-Simplon (Paris XVIIIe).
La Compagnie des Frivolités Parisiennes est née de la passion de deux jeunes musiciens professionnels, Benjamin El Arbi et Mathieu Franot, pour le répertoire lyrique français romantique. Collègues d’orchestre depuis une dizaine d’années, chacun à l’origine de nombreux projets musicaux, ils décident en 2012 de fonder ensemble la compagnie des Frivolités Parisiennes.
Mathieu Franot et Benjamin El Arbi
L’œuvre : Le Guitarrero
E. Scribe – Livret et F. Halévy  – Musique

Historique

Tout oser, comme s’il ne devait pas y avoir de lendemain. C’est là le programme de cette intrigue de cape et d’épée, située au pays imaginaire (autant qu’exotique) de Don Juan et de Zorro. Avec la maestria d’Agatha Christie, Scribe déroule une suite incroyable de rebondissements plausibles qui font le destin peu commun d’un nouveau Ruy Blas. Mêlé à divers complots et sans cesse déguisé, le chanteur des rues poursuivi par Cupidon n’a plus que sa voix à quoi se raccrocher pour se souvenir qui il est vraiment et le faire savoir à sa belle !
Une soixantaine de représentation dans la foulée de la création, c’est un véritable succès que cette partition. Chassée par ses successeures, elle nous offre aujourd’hui un instantané de deux stars à l’heure de leur révélation.

Le Guitarrero poursuit ses fructueuses représentations. Chaque jour l’affluence augmente. Roger déploie dans cet ouvrage un talent des plus remarquables comme acteur et comme chanteur. Quant à Mme Capdeville, [élève de Ponchard au Conservatoire,] son succès donne naissance aux bruits les plus déraisonnables.
(Le Ménestrel  du 7 février 1841, p. 3)
Comment Halévy, célébré à l’Opéra depuis le succès immense de La Juive (créé le 23 février 1835), s’empare-t-il de la troupe de l’Opéra-Comique pour Le Guitarrero (créé le 21 janvier 1841) ? Laissant le ténor Chollet à Adam, il s’intéresse à la jeune génération en la personne d’un élève du baryton Martin. Roger ira bientôt rejoindre l’Opéra et sa vaillance vocale est inédite sur la seconde scène de Paris. Halévy avait déjà apprécié sa création du Shérif (2 septembre 1839) et ferait ensuite pour lui Les Mousquetaires de la Reine avec de Saint-Georges (créé le 3 février 1846). De même, c’est à un Flacon (aujourd’hui on dirait soprano dramatique) tout juste sorti du Conservatoire qu’il s’adresse pour le premier plan féminin.
C’est le talent le plus complet que j’aie jamais vu à l’Opéra-Comique. Ponchard chantait plus finement, mais […] Roger, fort joli garçon, est excellent comédien et peut passer à juste titre pour le meilleur ténor français qui existe à présent. (Adolphe Adam à propos de la création de Gibby la Cornemuse de Louis Clapisson, lettre datée du 6 décembre 1846, reproduite dans « Lettres sur la musique française (1836-1850) », La Revue de Paris, 1903, citée d’après la réimpression, Genève, Minkoff, 1996, p. 182.)
Avec les mêmes collaborateurs, il terminait alors son troisième grand opéra pour Duprez, en collaboration avec Saint-Georges, La Reine de Chypre, créé le 22 décembre 1841 (les deux premiers étant avec Scribe : Guido et Ginevra, créé le 5 mars 1838, et Le Drapier, créé le 6 janvier 1840), un quatrième étant déjà en projet avec Scribe de nouveau (Charles VI, créé le 15 mars 1843).

Argument
1660 Santarém, sur la rive du Tage. La belle Zarah, fleuron de la noblesse portugaise, est courtisée par tous les Grands d’Espagne qui tiennent le pays sous le joug des Habsbourgs. Pour se venger de ses dédains réitérés, Don Alvar de Zuniga imagine de piéger la jeune fille en lui faisant épouser un chanteur des rues, Riccardo. Celui-ci est déjà fou d’amour et suit sa Dulcinée depuis plusieurs semaines afin de donner de la voix chaque soir sous sa fenêtre – comme il l’a rencontrée à Lisbonne, cela représente au moins 80 km à pied. Déguisé en Don Juan de Guimarens, le pauvre guitariste conquiert aisément le cœur de Zarah en fredonnant la douce sérénade qui l’avait déjà séduite. Le mariage a lieu, sur fond de quiproquo car Riccardo croyait avoir mis Zarah au courant de son état réel – on se rend bien compte qu’il a raté les représentations de La Favorite de Donizetti, opéra pourtant créé le mois précédant à deux rues de là.
Enfin, c’est le scandale attendu, ô douleur, ô destin cruel, ô regrets éternels… Heureusement l’intrigue politique vient renverser la situation et, en risquant la vie à laquelle il ne tient plus, Riccardo aboutit à se faire anoblir par le nouveau Roi du Portugal, qu’il acclame derechef au cri de “Vive Bragance !”

Note d’intention musicale

Le Guitarrero (1841) est un des premiers piliers à l’Opéra-Comique d’une hispanicité de paravent qui court jusqu’à Carmen (1875). L’œuvre affirme son identité par un livret particulièrement contrasté et une vocalité hors-norme.

Les deux amoureux se croient manifestement dans un affreux drame romantique : lui ne songe qu’au suicide et au sacrifice, elle veut entrer au couvent. A bien des égards, on retrouve effectivement Léopold et Rachel de La Juive, le grand opéra qui consacre Halévy en 1835, déjà sur un livret de Scribe. Les emplois sont un soupçon plus légers, élément qu’il nous a paru nécessaire de souligner à travers notre choix d’une interprète vive et à l’agilité aisée pour Zarah. En répétiteur expérimenté (il avait assuré les fonctions de chef du chant pendant une dizaine d’années à l’Opéra jusqu’en 1840), Halévy a taillé sa partition sur mesure pour Gustave Roger. D’une vaillance encore limitée mais d’un jeu déjà très sûr, le futur créateur du Prophète ne pouvait pas voir sa partie confiée à un pur vocaliste rossinien. Aujourd’hui comme hier, le succès de la pièce est lié à la mise en valeur des artistes ; on réécrira au besoin quelques mélismes pour s’assurer de la transposition des effets expressifs désirés dans une incarnation actuelle et une technique vocale moderne.

Ce duo tragique est contrebalancé par toute une suite de personnages truculents échappés des ouvrages d’Adolphe Adam. Doña Manuela, la suivante, Martin de Ximena, le confident, et Fra Lorenzo, l’intendant de la province, donnent à l’intrigue et au chant tout le panache, la gaieté, le mauvais caractère ibériques. Ces rôles furent créés par des acteurs extrêmement aguerris et leur métier infaillible avait permis d’envisager de nombreuses scènes de groupe ; cette particularité rend les finals très difficiles à mettre en place, tant sur le plan musical que théâtral. L’esprit de la troupe doit donc habiter ceux qui se risquent à remonter la pièce !

L’orchestration magnifique sera servie sans encombre en formation légèrement plus resserrée, selon un procédé en vigueur dans la plus grande partie des théâtres au XIXe siècle. On a établi une version intégrant la totalité des grandes scènes et une majorité de chœurs d’hommes, ceux-ci étant en général doublés par Fabio et Ottavio. Dès lors ces deux rôles prennent dans le chant une importance qu’ils avaient déjà dans le texte et sortent tout à fait du second plan. Tout ceci est absolument indolore car la partition est conçue pour être jouée avec ce genre d’effectif dans toute la francophonie, du Caire à la Nouvelle-Orléans. Les mouvements authentiques peuvent être pris en compte grâce aux annotations présentes dans deux conducteurs respectivement utilisés l’année de la création au Théâtre des Arts de Rouen et la saison suivante à Lorient. On dispose également de la mise en scène originale imprimée par le régisseur Louis Palianti, qui permet de décoder certains effets musicaux soigneusement calculés pour correspondre à l’action. Aussi notre restitution, tout en demeurant libre de s’adapter au contexte de la nouvelle production, peut donc à juste titre se prétendre fidèle aux intentions des auteurs. Pour être exact, on la dira “historiquement informée”.

Note d’intention de mise en scène

Chaque fois qu’une équipe artistique entreprend de produire un ouvrage disparu du répertoire, elle assume une responsabilité́ importante : modifier la perception qu’ont le public et la critique d’un auteur, d’une œuvre, voire d’un genre.
Dans le cas présent, on pourrait même ajouter qu’il s’agit de réévaluer un pan d’histoire musicale, tant l’opéra-comique des années 1840, s’il est encore illustré couramment par la production italienne, ne l’est plus du tout en ce qui concerne la création française de l’époque.
Pour une telle entreprise de réhabilitation, Le Guitarrero s’avère un parfait candidat. L’intérêt musical de la partition est abondamment justifié dans la note d’intention de Pierre Girod et Alexandra Cravero. Il n’est pas inutile de dire quelques mots sur le texte de Scribe. A mi-chemin de Ruy Blas et des Trois Mousquetaires, le livret traduit éloquemment le goût d’une époque pour l’exotisme, et sa particulière attirance pour la péninsule ibérique, perçue comme un territoire (bien fantasmé!) d’excès, de passion… et de volupté!
A l’intérieur de ce cadre propice aux duels, aux déguisements et au mélange des genres si cher au Romantisme, Scribe développe sur une base historique une intrigue parfaitement romanesque – où l’on retrouve aussi bien “le ver de terre amoureux d’une étoile”, que des allusions bien senties à la liberté des peuples et à l’horreur de la tyrannie (la Monarchie de Juillet entamait alors sa pente descendante…).
Production d’un excellent “faiseur”, le livret, s’il est sans génie particulier, ne souffre aucun temps morts, propose une alternance très réussie d’atmosphères variées et développe une conduite dramatique irréprochable. Dès lors, il devient parfaitement possible d’y intéresser le public contemporain, sans recourir au choix toujours hasardeux des adaptations ou réécritures.

La mise en scène
La première condition au bon fonctionnement de ce mécanisme ouvragé, c’est donc d’en respecter la logique. Dans la “manière” de Scribe et d’Halévy, on perçoit un tressage de générosité, d’ambition et de roublardise. Il s’agit – par tous moyens – d’emporter le spectateur. Que la mise en scène contemporaine veuille jouer l’ironie, voire la parodie, et tout le système d’effondre.
Il n’y a pas moyen d’échapper à cette loi de fer (et tant mieux!) : ici, les interprètes devront “jouer le jeu” et assumer les rôles et les situations telles qu’elles sont, avec pour principale ambition de captiver le public.
Ceci n’empêche pas qu’une distance puisse être prise avec le réalisme historique; retrouver l’esprit d’un ouvrage suppose souvent d’en repenser la lettre. Cette distance, c’est précisément ce qui permet de manifester une forme de poésie propre à ces ouvrages, et sans laquelle Le Guitarrero ne présenterait qu’un aspect bien suranné.
Ce parfum discret, mais essentiel, c’est une forme de naïveté, de confiance absolue dans la puissance du spectacle – musique, texte, jeu, décors, costumes, lumières – à créer un plaisir “en soi”. En définitive, ce qui compte, pour les auteurs comme pour leurs interprètes et le public d’alors, ce n’est pas tant la véracité de l’intrigue ou les sous- entendus moraux ou politiques; c’est la jubilation causée par la virtuosité du chant, les rebondissements du dialogue et l’enchaînement des toiles peintes !
Comment raviver ce parfum aujourd’hui? En ce qui concerne la production des Frivolités Parisiennes, c’est en se tournant vers le “Boulevard du Crime” des années 1840 – si proche géographiquement du “théâtre royal de l’Opéra-Comique” – qu’il nous semble possible de recréer un monde à la hauteur de la poésie naïve et forte évoquée plus haut.
Sans qu’aucune trace de dérision n’en vienne fausser le charme de la pièce, la mise en scène entend s’appuyer sur l’espace ; des toiles peintes donnera à voir « la principale place de Santarem » ou « un riche salon carré » et des costumes historiquement documentés, c’est-à-dire tels qu’ils pouvaient être en plein XIX e siècle lorsqu’ils prétendaient évoquer un Portugal baroque idéalisé.

Biographies

L’équipe artistique

Alexandra CRAVERO – Direction musicale

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Altiste de formation, Alexandra Cravero découvre la direction d’orchestre auprès de Jean Pierre Ballon dès l’âge de 15 ans.

Après avoir obtenu un 1er prix d’alto à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSM) de Lyon en 2003 dans la classe de Tasso Adamopoulos, elle rencontre Jean Sébastien Béreau et Jean-Pierre Ballon, puis intègre la classe de Zsolt Nagy où elle obtient un Master en direction d’orchestre au CNSM de Paris en 2011 et sera finaliste des plus grands concours internationaux (Liège en 2012, Besançon, Pedrotti et Cadaquès en 2010).

Passionnée par la voix sous toutes ses formes, Alexandra Cravero n’aura de cesse de se rapprocher du répertoire vocal, notamment l’opéra:
Elle assiste les Maestri tels Pierre Boulez, Kurt Masur, Graziella Contratto, Arie Van Beek, sur des œuvres du grand répertoire tant symphoniques que lyriques.

Son répertoire lyrique traverse les siècles : des Nozze du Figaro de Mozart à Reigen de Boesman, en passant par Carmen et les Pêcheurs de Perles de Bizet, la Traviata de Verdi, la Bohème de Puccini, Cavalleria Rusticana de Mascagni, Norma de Bellini, Faust de Gounod, la Muette de Portici d’Auber, Tosca de Puccini, Porgy and Bess de Gershwin, la Petite Renarde Rusée de Janacek…

Elle dirige les plus grandes formations internationales telles le BBC orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, L’Orchestre et le Choeur de la radio de Sofia en Bulgarie, l’Orchestre et le chœur de la Monnaie de Bruxelles, l’Orchestre des Pays de Savoie, dans des lieux aussi prestigieux que le Théâtre du Châtelet (Paris), l’Opéra Comique (Paris), l’Opéra de Monaco, la Cité de la Musique de Paris, la Filature de Mulhouse, ainsi que de grands artistes nationaux et internationaux tels Annick Massis, Michael Spyres, Magdalena Kozena Maria Alejandres, Etienne Dupuis, Alexandre Duhamel, Sébastien Guèze…

Durant la saison 2013-2014, Alexandra Cravero assistera les Maestri Patrick Davin, Tito Ceccherini, et Jean-Pierre Haeck. Elle se produira avec l’Orchestre de Basse Normandie, l’ensemble Du Bout Des Doigts, ensemble à géométrie variable qu’elle a créé en 2007, L’orchestre symphonique de Mulhouse et le chœur de l’Opéra National du Rhin, l’Orchestre du Conservatoire Supérieur de Paris, les Frivolités Parisiennes, l’Orchestra e Coro della Fondazione Petruzzelli, et dirigera Ali-Baba, Doctor Atomic, Tosca.

Vincent TAVERNIER – Metteur en scène

Vincent Tavernier a réalisé plus de 80 productions, pour les scènes et dans les genres les plus variés. Au théâtre, il a prouvé sa prédilection pour le théâtre baroque, et plus particulièrement Molière dont il a monté dix comédies et comédies-ballets. Trente réalisations scéniques, dont plusieurs créations contemporaines, illustrent son goût pour l’opéra et le théâtre musical. Il a ainsi collaboré entre autres avec Hervé Niquet, Nicolas Chalvain, Hugo Reyne, Paul Agnew, Benjamin Lévy, François Lazarevitch, Claire Marchand, Jérôme Corréas, ou Toni Ramon avec la Maîtrise de Radio-France.

Créateur en 1989 des Malins Plaisirs à Montreuil-sur-Mer, Vincent Tavernier y a développé une programmation consacrée à l’opéra, au théâtre et à la musique dans le goût français. La Compagnie produit et diffuse ses mises en scène, et développe un festival d’été (Les Malins Plaisirs) et un festival d’hiver au Touquet (Les Nuits baroques, dont la programmation parcourt les influences européennes sur les arts de la scène au XVIIe et XVIIIe siècles).

Il a par ailleurs répondu à plusieurs commandes de livrets et adaptations, s’est régulièrement produit en tant que récitant.

Il développe une collaboration artistique plus particulière avec la chorégraphe baroque Marie-Geneviève Massé et sa compagnie l’Eventail. Commencée par Don Quichotte chez la Duchesse de Boismortier, elle s’est poursuivie avec les Fâcheux de Molière, l’Amour médecin, de Molière et Lully, le Ballet de l’Amour malade (Lully), le Ballet des Arts (Lully), Métamorphoses, et en février 2011, Monsieur de Pourceaugnac.

En 2010, Vincent Tavernier a mis en scène La fausse Magie de Grétry avec l’ensemble les Paladins à Metz, Reims et Rennes ; Arlequin poli par l’amour de Marivaux en tournée dans le Nord / Pas-de-Calais pour les Malins Plaisirs ; Métamorphoses de Marie-Geneviève Massé (Festivals de Sablé et Biarritz) et Der Schauspieldirektor (Mozart) pour l’Opéra de Rennes (dir. Paul Agnew).

En 2011, il a réalisé la comédie-ballet Monsieur de Pourceaugnac de Molière et Lully aux Nuits baroques du Touquet, puis à Coignières et Saint-Germain-en-Laye, et montera en octobre La belle Hélène d’Offenbach pour les opéras suisses de Bienne et Soleures.

En 2012, il reprendra Monsieur de Pourceaugnac à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, au grand Théâtre de Reims, à l’Opéra de Rennes, au festival baroque de Pontoise, puis en Ile-de-France. L’Opéra de Rennes l’a sollicité également pour la production nouvelle de La Princesse jaune de Saint-Saëns et la reprise de la Belle-Hélène (Rennes et tournée régionale). Il mettra en scène Le Roman de Renart, opéra d’enfants de Coralie Fayolle (Conservatoire de Vincennes). Enfin, il réalisera, avec Marie-Geneviève Massé, Renaud et Armide, et Jason et Médée, deux « ballets d’action » produits par le C.M.B.V. à l’Opéra Royal de Versailles et à l’Opéra-Comique, et Solos, la nouvelle création de l’Eventail.

Pierre GIROD – Direction du chant
Pierre écoute, conseille et fait travailler des chanteurs, seuls ou en ensemble, depuis une dizaine d’années. Au CNSMDP, il étudie l’analyse et ses rapports avec l’interprétation dans la classe de Michaël Lévinas, entame des recherches historiques sur le chant français dans la classe de Rémy Campos et développe une réflexion sur la notation musicale auprès de Raphaël Picazos (Moyen Âge), Olivier Trachier (Renaissance) et Pierre Cazes (Baroque). Ses travaux se poursuivent actuellement à travers la rédaction d’une thèse de doctorat financée par l’Université européenne de Bretagne (EA 1279) et des interventions régulières à Royaumont et à l’Opéra-Comique.

Spécialiste du répertoire lyrique français du XIXe siècle, il assiste des metteurs en scène, chefs de chant et chefs d’orchestre en leur transmettant des éléments historiques utiles à penser leur rapport aux partitions et aux livrets qu’ils souhaitent aborder (lecture hiérarchisée de la structure de l’œuvre, clarifications des intentions et motivations des auteurs et graveurs, raison d’être des longueurs apparentes, modifications ou coupes à effectuer…). Son domaine d’expertise embrasse opéra, opéra-comique, opéra-bouffe, opérette, opéra de salon, romance, mélodie et musique sacrée, des successeurs ou arrangeurs de Gluck et Grétry aux contemporains de Massenet et Fauré.

Soucieux de partager ses découvertes tant avec les spécialistes qu’avec les mélomanes, il conçoit des expositions et des conférences illustrées en direct, est l’invité d’émissions radiophoniques, communique avec des chercheurs et des passionnés du monde entier.

Son activité de prédilection est d’accompagner des artistes lyriques dans le travail du répertoire français romantique afin de les aider à construire une interprétation à la fois juste stylistiquement et taillée sur mesure. Il s’attache à mettre en valeur leur personnalité musicale et à exploiter toute la palette de leurs moyens pour atteindre une efficacité maximale au service du public. Son approche s’intéresse principalement à la vocalité (diction, déclamation, ornementation, phrasés, couleurs, effets…) et ses interactions avec l’intention dramatique.

Pierre est à l’initiative de nombreux projets, à vocation pédagogique ou non, dont il assume la direction vocale ; il collabore fréquemment avec des professionnels de l’art dramatique partageant son intérêt pour la tradition et le métier d’acteur-chanteur , à l’instar de Charlotte Loriot ou Emmanuelle Cordoliani. Au sein de la compagnie Les Frivolités Parisiennes, il participe à la programmation, propose les distributions, supervise l’organisation des auditions, coordonne l’édition musicale, dirige l’étude des rôles, assure la préparation des ensembles et des chœurs, rédige les textes de présentation et développe une expérimentation concernant les modes d’enregistrement. Le titre de directeur du chant est une référence au pédagogue Jean de Reszké lequel, au début du XXe siècle, avait été attaché à l’Opéra-Comique afin de transmettre aux jeunes générations un savoir-faire hérité des plus grands interprètes et compositeurs romantiques.
Nos solistes
Marc Larcher– Ténor

D’origine franco-espagnole, Marc Larcher est né à Metz en 1977.
Il est passionné par l’art lyrique, les langues étrangères, le cinéma, l’enregistrement, la photographie. Son parcours est atypique : après avoir étudié en CPGE à Louis le Grand et Saint Louis, il obtient son diplôme de directeur artistique et d’ingénieur du son au CNSM de Paris, en 2001, tout en travaillant le chant. Il décide alors d’approfondir sa technique de ténor et reçoit, en juin 2005, le DEM de la Ville de Paris, avec mention très bien.

Dès 2002, il est engagé comme soliste dans des productions d’opérette et d’opéra par exemple Alfredo (La Traviata de Verdi, en 2003), le premier homme d’armes et le second prêtre (La Flûte Enchantée de Mozart, à l’Opéra de Massy, en 2004) ; on lui confie le rôle-titre dans Faust de Gounod, en juin 2004, et le mois suivant celui de Ferrando dans Cosi fan tutte de Mozart, au Festival Opus de Gattières. En novembre 2005, l’Opéra de Saint Étienne lui propose d’être le Moine poète (Le Jongleur de Notre-Dame de Massenet) ; il est encore Rodolphe (La Bohème de Puccini, à Lyon, en avril 2006). Sous la direction de Philippe Hui, il chante également la partie de Ténor solo du Requiem de Mozart et de la 9e symphonie de Beethoven, et reprend ses rôles d’homme d’armes et de prêtre dans La Flûte enchantée de Mozart avec les Opéras en Plein Air (m.e.s C. Huppert) à l’été 2006.

Il perfectionne sa technique vocale lors de master-classes données par Mady Mesplé, Tom Krause et Yvonne Minton, et travaille l’interprétation avec des chefs d’orchestre tels que Louis Langrée ou Dominique Trottein.
Il est à nouveau le Moine poète dans le Jongleur de Notre Dame de Massenet, à l’Opéra National de Montpellier en février 2007, aux côtés de Roberto Alagna, concert qui a fait l’objet d’un enregistrement CD paru chez Deutsche Grammophon en août 2009.
En mars 2007, Marc Larcher tient le rôle de Beppe, dans Rita de Donizetti, et celui de l’Amateur de sport dans Dolorès de Jolivet, à l’Opéra de Rennes.

Il est le Capitaine Français dans l’Attaque du Moulin de Bruneau à l’opéra de Metz en janvier 2010, Vano Ballestra dans Gipsy de F. Lopez à Toulouse en février, puis en mai, il chante le rôle de Flavio dans Norma de Bellini à l’opéra de Massy. À l’été 2010, il participe au festival « les bouffes étretatais » où il interprète Gargaillou dans la Bonne d’enfant et Ducroquet dans Un mari à la porte d’Offenbach.
En mars 2011, à Nice, il interprète Gernando dans l’Isola desabitata de Manuel Garcia, puis en mai 2011 à Lyon dans la Traviata, il interprète le rôle d’Alfredo. Il chante Des Grieux dans Manon de Massenet à Marmande en août 2011. Après Juanito dans Andalousie de Lopez à Nice en septembre puis Ramón dans la Navarraise de Massenet à Saint-Étienne en novembre 2011, il interprétera Piquillo dans La Périchole d’Offenbach, Sandor Barinkay dans Le Baron Tzigane de Johann Strauss fils, Sou-Chong dans Le Pays du Sourire de Léhár, Carlos dans La Belle de Cadix de Lopez, Alfredo dans La Traviata ainsi que le rôle de Strauss dans Valses de Vienne à l’opéra de Nice,
puis Pâris de la Belle Hélène à l’opéra de Rennes d’octobre à décembre 2012.

En 2013, il assurera le rôle de Juanito dans Le Chanteur de Mexico et le rôle-titre de Barbe-Bleue d’Offenbach au théâtre de l’Odéon de Marseille et Fritz dans la Grande duchesse de Gerolstein à Lyon.

Julie Robard-Gendre – Soprano
Julie Robard-Gendre commence ses études musicales au conservatoire de Nantes où elle obtient ses prix de saxophone, flûte à bec, musique de chambre, de solfège et d’écriture.
C’est dans cette dernière discipline qu’elle entre en 2000 au Conservatoire National Supérieur de Paris. Elle y poursuit alors les classes de polyphonies renaissance, d’harmonie, d’écriture XXème, d’analyse et d’orchestration, obtenant en  2005 son Diplôme de Formation Supérieure d’écriture mention Très Bien. Parallèlement à ses études d’écriture, elle débute le chant. En 2003, elle est admise au CNSM de Paris dans la classe de Mireille Alcantara et suivra donc pendant deux années un double cursus -chant et écriture- au sein de ce même établissement et y obtiendra,  en 2008, son Prix de chant avec mention très bien.

Elle commence sa carrière de chanteuse au sein de plusieurs ensembles de musique ancienne et baroque dont l’ensemble Ludus Modalis dirigé par Bruno Boterf,  la Petite Menestrandise de Catherine et Isabelle Ramona, et enfin le Choeur de chambre de Namur dirigé par Jean Tubéry. Elle enregistre deux CD avec ce dernier choeur, l’Opus Magnum Musicum de Lassus et l’histoire de la nativité de Schütz.

Depuis sa sortie du conservatoire en 2008, elle travaille régulièrement dans de nombreux opéras en France. A Massy, elle chante le rôle du prince charmant (Cendrillon) dans une mise en scène de Nadine Duffaut, Giulietta (Les Contes d’Hoffmann) mise en scène de Paul-Emile Fourny. A l’opéra de Vichy et d’Avignon, elle chante le rôle de Tisbe (la Cenerentola) dans une mise en scène de Charles Roubaud ainsi qu’à l’opéra de Reims. A l’opéra de Metz, elle chante, l’oiseau et l’éléphanteau (Iq et Ox) dans une création d’André Bon, Marcelline (l’Attaque du moulin, Alfred Bruneau) dirigé par Jacques Mercier. Elle chante Siebel (Faust) à l’opéra de Tours, direction Jean-Yves Ossonce.

La saison 2010/2011 a été marquée par deux prises de rôle importantes: La Périchole à l’opéra de Metz et Carmen à l’opéra de Reims; Puis,  après avoir chanté les rôles de Meg Page (Falstaff/Verdi) à l’opéra de Metz et Myrtale (Thaïs/Massenet) à l’opéra d’Avignon, elle chante le rôle d’Orphée (Orphée et Eurydice/Glück) dans la version Berlioz à Angers-Nantes Opéra et fait ensuite ses débuts au festival d’Aix-en-Provence dans le rôle de Ramiro (la Finta Giardiniera/Mozart).

Après avoir été la saison dernière, Hélène (la Belle-Hélène/Offenbach) à l’opéra de Rennes, Ramiro (La finta Giardiniera/Mozart) au théâtre du Luxembourg et avoir été soliste avec l’orchestre de Bretagne pour une série de concerts , elle chantera cette année le rôle du Garçon de cuisine (Rusalka/Dvorak) à l’opéra de Monte-Carlo et Les nuits d’été de Berlioz à l’opéra de Rennes accompagnée du prestigieux pianiste Roger Muraro et Don Ramiro (Finta giardiniera/Mozart) à l’opéra de Rouen.

Lors des saisons 2014/2015 et 2015/2016, elle prendra part à la tournée des Caprices de Marianne (Sauguet) dans le rôle d’Hermia à Reims, Massy, Nice, Marseille, Saint-Etienne, Toulouse et Bordeaux et sera aussi Hélène (Belle-Hélène, Offenbach) à l’opéra d’Avignon et de Vichy.
Jacques Calatayud – Baryton
C’est au Conservatoire de Toulouse, sa ville natale que Jacques Calatayud effectue ses études musicales. Membre de la troupe de l’Opéra de Lille, puis de l’Opéra d’Angers, il débute dans les rôles de Figaro / Le Nozze di Figaro, puis Guglielmo / Cosi Fan Tutte, Leporello / Don Giovanni, Papageno / La Flûte Enchantée, Zaïde / Osmin et récemment Bartolo / Il Barbiere di Siviglia à l’Opéra de Liège. Il participe par la suite à de nombreux spectacles à Paris.
Il incarne aussi les personnages rossiniens, Taddeo de L’Italienne à Alger à Metz, La Cambiale di Matrimonio à l’Opéra de Lyon, Trombonok / Il Viaggio à Reims au Festival de St Moritz, Bartolo / Il Barbiere di Siviglia, le gouverneur / Le Comte Ory, encore Don Geronio / Il Turco in Italia à Bâle. Il est Sancho / Don Quichotte en Avignon et à Angers, Ping / Turandot à Tours, Dulcamara / L’Elixir d’Amour à Metz, Un giorno di Regno (Verdi), dans Carmen il est Dancaïre et Zuniga à Liège et Bordeaux.
Sa carrière le mène à Barcelone, Lausanne, Genève, Vienne (Wiener Festwochen), Liège, Essen, Bâle, Milan et St Moritz. Son répertoire s’étend également à la musique contemporaine. En plus d’une activité essentiellement consacrée à la scène, Jacques Calatayud a toujours manifesté un grand intérêt pour l’oratorio.
Dernièrement, on a pu l’entendre, notamment, à Marseille dans La Chartreuse de Parme d’Henry Sauguet. Il sera prochainement à La Bastille pour une production du Ring (Wagner) à l’Amphithéâtre ou encore à Marseille pour des concerts Dvorak avec l’Orchestre de l’Opéra.
Eva Gruber – Mezzo-Soprano

La mezzo-soprano Eva Gruber commence par étudier le théâtre et la danse flamenca, avant de se tourner vers le chant lyrique. La musique baroque lui offre ses premiers rôles : Euridice dans l’Orfeo de Monteverdi, la Magicienne et l’Esprit dans Didon et Énée de Purcell. Suivent des rôles d’opéra classique et romantique avec la troisième dame dans La Flûte enchantée de Mozart et Olga dans Eugène Onéguine de Tchaikovski, et le rôle titre de Carmen de Bizet. Elle aborde aussi l’opérette avec des rôles comme Metella dans La Vie parisienne d’Offenbach ou celui de la Comtesse dans Ta Bouche de Maurice Yvain (Théâtre de la Madeleine), et la comédie musicale avec le rôle de May dans Fifty million frenchmen de Cole Porter (Abbaye de Royaumont, Opéra de Rouen, Grand Théâtre de Provence…).

Intéressée par la musique du XXe, elle interprète le rôle titre dans Le Medium de Menotti, Miss Baggot dans Le Petit Ramoneur de Britten, et Zefka dans Le Journal d’un disparu de Janacek. Elle est la contralto de L’Opéra de quatre notes de Tom Johnson (Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, festival Musica de Strasbourg, Grand Théâtre de Reims). Elle participe à des créations comme Correspondances d’André Serre-Milan et À ce qu’on dit de Bruno Gillet à la Péniche Opéra, interprète des mélodies composées pour elle par Denis Chouillet, Nicolas Ducloux et Vincent Bouchot, ainsi qu’à des re-créations comme La Chanson de la déportée de Dutilleux avec l’ensemble 2E2M (enregistré par France Musique). Elle se produit également en oratorio (alto solo des requiems de Mozart, Gounod, Petite Messe solennelle de Rossini …), et en récital avec une prédilection pour les musiques issues du folklore populaire : El amor brujo et Siete canciones populares de De Falla, De la poésie populaire juive op.79 de Chostakovitch, Liebeslieder et Zigeunerlieder de Brahms, Mélodies slovaques de Dvorak, Knaben Wunderhorn de Malher, Folksongs de Britten et Berio…
Laurent Herbaut – Baryton

Après une formation d’architecte, Laurent Herbaut entre à la Maîtrise de Notre Dame de Paris. Il s’y perfectionne auprès de maîtres comme Paul Eswood, Howard Crook, Martin Isepp, Margreet Hönig, Rachel Yakar, Udo Reinemann, Vera Rosza.
Il travaille depuis avec des chefs tels que Frans Brügghen, John Eliott Gardiner, René Jacobs, Marc Minkowski, Christophe Rousset, Jean-Christophe Spinosi, Evgueni Svetlanov, Evelino Pido, Kazuchi Ono, Miun Yun Chung, John Nelson, Christoph Von Dohnanyi, Christoph Eschenbach. Son répertoire s’étend de la musique ancienne – avec le Chœur Grégorien de Paris, L’ensemble Grégorien de la Cathédrale Notre Dame de Paris, l’Ensemble Jacques Moderne – à l’oratorio (La passion selon Saint Matthieu, Via Crucis, Requiem de Fauré, Requiem de Duruflé) jusqu’à l’opérette ( Monsieur Choufleuri, La belle Hélène de J. Offenbach, La fiancée du Scaphandrier de C. Terrasse, La Maison du Docteur de G.Bizet). Il a, par ailleurs, une prédilection pour la mélodie française, le lied et la musique contemporaine. Il participe régulièrement aux productions du Théâtre des Champs Elysées, du Théâtre du Châtelet, de l’Opéra de Paris et à celles des Musiciens du Louvre-Grenoble.
Oliver Hernandez – Ténor

Olivier Hernandez étudie le chant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon et au Royal College of Music de Londres. On l’entend au Festival d’Aix-en-Provence, aux opéras de Lyon , Versailles, Lille, Rennes, Metz,… Il parcourt également les routes avec la Compagnie Les Brigands. Cette saison : Il participe avec cette compagnie aux tournées de Croquefer, L’Ile de Tulipatan et La Grande Duchesse d’Offenbach. Il est l’Aumônier dans les Dialogues des Carmélites de Poulenc pour l’Opéra de Rennes. Création de leur 2ème spectacle avec le New Lyrique Boys Band au festival d’Avignon 2014.

Antoine Chenuet – Ténor

Antoine Chenuet naît à Angers dans une famille de musiciens. Il est d’abord initié au piano avant de choisir le cor. Après un Baccalauréat Littéraire, il s’intéresse autant à la théorie qu’à la pratique musicale. Outre la musique de chambre et l’orchestre, Antoine Chenuet est diplômé en formation musicale, analyse et écriture, après avoir fréquenté les conservatoires d’Angers, Nantes et Tours. C’est à 20 ans que se révèle sa voix de ténor. Il se forme dès lors au chant lyrique avec Christian Papis sans délaisser pour autant les disciplines d’érudition. Titulaire d’une maîtrise de musicologie, il est ensuite admis en classe d’harmonie, puis de polyphonie de la Renaissance au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Antoine Chenuet développe aujourd’hui sa voix en cycle spécialisé dans les classes des conservatoires d’arrondissements de la ville de Paris : chant et art lyrique (Michel Fockenoy), chant baroque (Julie Hassler) et théâtre musical (Joëlle Vautier).
Depuis quelques années, Antoine Chenuet multiplie les engagements d’artiste lyrique dans les répertoires de l’opéra, de la musique sacrée et de la mélodie, comme soliste ou choriste, ainsi qu’en récital. Ainsi, il a déjà endossé le rôle du Comte Almaviva dans le Barbier de Séville de Rossini à Vendôme avec l’Orchestre de Chambre de la Radio Roumaine. Dans les opérettes d’Offenbach, on l’a déjà entendu chanter Pâris dans la Belle Hélène et Piquillo dans la Périchole au théâtre Marsoulan à Paris. Il a aussi tenu les parties solistes dans la Petite Messe solennelle de Rossini, le Magnificat et la Passion selon Saint Jean de Bach. En tant que choriste, il a déjà chanté sous la direction de Jean-Christophe Spinosi, Jean-Pierre Wallez ou encore Valérie Fayet. En 2012, Antoine Chenuet ajoutera le rôle de Ferrando de Cosi fan tutte de Mozart à son répertoire dans une production du conservatoire du 10e arrondissement de Paris.
Julien Clément – Baryton

Il entre au conservatoire d’Orléans en 2003 et travaille successivement auprès de Ian Honeyman et Corinne Sertillanges. En 2009 il obtient un prix de musique de chambre mention très bien.

Il aborde le travail sur scène dans le cadre de projets du conservatoire : Il fut ainsi Ardimédon dans Phiphi de Henri Cristiné puis Antonio dans Les Noces de Figaro de W.A.Mozart, deux spectacles mis en scène par Sharon Coste et dirigés par Pierre-Alain Biget.

Depuis 2006, il collabore régulièrement avec la Compagnie Clin d’œil, il est ainsi Scapin dans Le Capitaine Fracasse de Louis Dunoyer de Segonzac et Jean-Marie Lecoq, spectacle théâtral et musical mis en scène par Gérard Audax, et se produit dans des spectacles Cabaret : C’est au chat noir et Les Mamzelles et M’sieur Louis. En 2008, il crée le rôle de Placide de Molasson dans Hypocondriac 1er, roi de Neurasthénie, opéra-bouffe écrit par Louis Dunoyer de Segonzac et Jean-Marie Lecoq, spectacles donnés au festival d’Avignon et actuellement en tournée en France jusqu’en 2011.

Il est régulièrement sollicité en tant que soliste par différents ensembles vocaux de la région Centre : La Sarabande, Ami-voix, La Galiote… Soucieux de se perfectionner dans l’interprétation du répertoire baroque, il intègre en 2007 l’Atelier Philidor qui réunit 12 jeunes chanteurs professionnels  autour de François Bazola. Il s’est produit à l’occasion de trois concerts en 2008 à l’Espace Malraux de Joué les Tours avec l’Ensemble Philidor de Tours. En mai 2008, il est baryton solo du chœur de rue dans Mass de Léonard Bernstein, sous la direction de Jean-Marc Cochereau au Vinci à Tours. En juin 2008, il interprète le rôle de Jean dans Les Noces de Jeannette, Opéra Comique de Victor Massé, mis en scène par Sharon Coste sous la direction de Pierre-Alain Biget. En septembre 2008, il interprète le rôle de Peterman dans Monsieur Choufleuri restera chez lui, opérette de Jacques Offenbach, production de l’orchestre du Chapitre dirigé par Gildas Harnois. En juin 2009, il se perfectionne avec l’ensemble de musique ancienne Doulce Mémoire dans le cadre de son Académie internationale au festival de Sully sur Loire.
Les Partenaires
Le Théâtre de Saint-Dizier
En 1860, la municipalité de Saint-Dizier confie à l’architecte de la ville Hubert Fisbacq, la construction d’une nouvelle halle au blé, sur la place d’Armes. Sa façade de style néoclassique répond à celle de l’Hôtel de ville, construit en 1824. Grâce à un mécénat privé, l’étage de la halle au blé est réaménagé dès 1864 en salle de spectacles.
Le 30 octobre 2007, le théâtre est inscrit aux Monuments historiques. En 2008, la municipalité décide sa restauration. Elle confie le chantier à un architecte spécialisé dans les théâtres à l’italienne.
Saint-Dizier retrouve un superbe théâtre dont la configuration à l’italienne a été préservée. Les décors des années 20 ont été restitués. L’entrée est ornée de sculptures du XIXème siècle en fonte telles L’Aurore et Le Crépuscule de Mathurin Moreau.

Le Théâtre de la Porte Saint-Martin
Le théâtre de la Porte Saint-Martin, l’un des plus grands du boulevard avec ses 1 800 places, est construit en seulement deux mois sur les plans de Nicolas Lenoir, pour accueillir l’Académie royale de Musique dont la salle du Palais-Royal venait d’être incendiée. Lorsque l’Opéra réintègre sa nouvelle salle de la rue de Richelieu le 9 thermidor an II, le théâtre est fermé et la salle utilisée pour des réunions politiques jusqu’en 1799, date à laquelle elle est vendue comme bien national.
Le 30 septembre 1802, la salle rouvre en tant théâtre sous le nom de « théâtre de la Porte-Saint-Martin ». On y joue alors des pièces à grand spectacle, des comédies et des ballets. Elle est fermée par le décret impérial de 1807 sur les théâtres, puis rouverte en 1810 sous le nom de « salle des Jeux gymniques ».
Le 26 décembre 1814, un nouveau privilège est accordé, cette fois autorisant à y représenter des mélodrames, pantomimes et des comédies chantées et dansées. Retrouvant son nom d’origine, la nouvelle structure est inaugurée avec le mélodrame : La Pie voleuse. Mandrin, Les Petites Danaïdes, Trente ans ou la Vie d’un joueur sont les succès les plus marquants de cette période. Le danseur Mazurier fait du théâtre l’un des plus fréquentés de l’époque.
Incendié le 25 mai 1871 pendant les événements de la Commune de Paris, il a été reconstruit sur le même emplacement par l’architecte Oscar de la Chardonnière. Le théâtre rouvre ses portes le 28 septembre 1873 avec Marie Tudor de Victor Hugo. Dix ans plus tard, la grande Sarah Bernhardt s’y produit pendant plusieurs mois d’affilée et y reste fidèle jusqu’à la fin du siècle.
Le 27 décembre 1897 y est créé le Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. En juin 2001, Michel Sardou et Jean-Claude Camus prennent la direction de ce théâtre de mille places dirigé par la famille Regnier depuis 1949. Michel Sardou revend ses parts à son associé en 2003.

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