Musée Arthur Rimbaud

Musée Arthur Rimbaud

musee rambaud

Charleville-Mézières, le 6 juillet 2015

21 juillet 2015 : réouverture du nouveau Musée Arthur Rimbaud

Samedi 27 juin 2015, le nouveau Musée Rimbaud était inauguré après 18 mois de travaux. Des visites découvertes et des animations dont un défilé poétique ont célébré l’homme aux semelles de vent. Une mise en bouche avant la réouverture du musée au public prévue le 21 juillet 2015. La gratuité sera offerte jusqu’au 1er septembre.

En attendant l’ouverture du nouveau musée, retrouvez toutes les images sur https://instagram.com/ardennestourisme/ et le descriptif du circuit de la visite ci-dessous (extrait : service communication de la Ville de Charleville-Mézières).

Le grenier

La visite débute par le grenier. Sous une magnifique charpente, cet espace totalement blanc constitue désormais la première étape du voyage à la rencontre du poète qui lui-même avait écrit Une Saison en enfer dans le grenier de la ferme de Roche. Dans ces vastes combles, plusieurs « douches sonores » permettent aux visiteurs d’être d’emblée immergés dans l’œuvre poétique.

Le cadran

Après avoir parcouru le grenier, le visiteur est invité à utiliser le grand escalier pour rejoindre les autres espaces. Etabli sur toute la hauteur de l’ancien moulin, cet escalier est baigné d’une lumière bleue diffusée par « Le cadran », œuvre créée par l’artiste Claude Lévêque, dont le regard a également accompagné les architectes et paysagistes pour l’éclairage de l’île du moulin et du « jardin aux fleurs blanches ».

Rêverie et révolutions

Ces salles se répartissent sur les second et premier niveaux du musée. Elles sont consacrées à l’enfance ainsi qu’à une partie de l’œuvre poétique d’Arthur Rimbaud pour le premier volet, puis aux années d’intensité, à la fois dans l’écriture et dans la soif de découvrir le monde, cet aspect étant renforcé par la présence d’œuvres d’artistes du XXe siècle. Au sortir de la salle « Révolutions », le visiteur pénètre dans l’espace dévolu aux manuscrits les plus précieux et aux photographies les plus célèbres, documents trop rarement exposés jusqu’à présent.

Wasserfall

Après être allé à la rencontre de l’œuvre de Rimbaud et des écrits précieux, le visiteur est invité à descendre d’un étage pour franchir le Wasserfall (ou chute d’eau en allemand). Il ne s’agit pas d’une nouvelle salle d’exposition mais d’une travée ouverte sur la Meuse permettant de percevoir le flot tumultueux du fleuve. Après ce passage à l’extérieur, le visiteur pénètre dans l’espace qui évoque les voyages dans l’Europe d’alors et vers les contrées plus lointaines. Ce sont quinze années de la vie du poète qui y sont évoquées, formant là un véritable contraste avec la dimension ardennaise ressentie quelques instants plus tôt.

L’Auberge Verte

Au sortir de la salle consacrée aux voyages, le visiteur quitte le musée pour emprunter une passerelle qui le conduit vers l’Auberge Verte et vers le promontoire ouvrant une large perspective sur la nature environnante. En contre-bas, la salle d’exposition temporaire l’Auberge Verte occupe le rez-de-chaussée. Elle accueillera également des lectures et des rencontres poétiques.

Le jardin aux fleurs blanches

L’aménagement paysager de l’île forme une invitation à contempler l’espace environnant, et permet au promeneur de prolonger agréablement sa visite en empruntant les divers cheminements parcourant l’île. Le « jardin aux fleurs blanches », mis en lumière par l’artiste Claude Lévêque, se dévoile une fois la nuit tombée.

Le belvédère

Situé à l’extrémité ouest de l’île, le belvédère surplombant la Meuse s’ouvre largement sur le fleuve en structurant l’espace, cela en lançant une invitation au voyage vers « Les ailleurs » chers à Rimbaud.

Crédit photo : ®ADT08

 

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