PHILIPPE GILDAS nous a quittés RIP

PHILIPPE GILDAS

 

 

 

 

 

 

 

Philippe Gildas, né Philippe Leprêtre le  à Auray (Morbihan) et mort le  à Paris, est un journalisteanimateur de télévision et animateur de radio français.

Après une carrière à la radio et à la télévision, il est notamment connu pour avoir été de 1987 à 1997 l’animateur vedette de l’émission Nulle part ailleurs sur Canal+. Il est également le fondateur de la chaîne de télévision Vivolta.

Enfance, formation et débuts[modifier | modifier le code]

-Philippe Leprêtre est le fils de Marcel Leprêtre, clerc de notaire, et de Simone Jamet1.

Philippe Leprêtre est l’aîné de sept frères. En 1960, il rencontre Jean Gouyé, le futur Jean Yanne, à qui il raconte qu’il est en train de rater ses études pour devenir professeur de lettres. Jean lui conseille de s’inscrire comme lui au Centre de formation des journalistes (CFJ) à Paris[réf. nécessaire].

Au début des années 1960, il sort diplômé du Centre de formation des journalistes (CFJ) de Paris et commence sa carrière journalistique à la Nouvelle République du Centre-Ouest puis comme secrétaire de rédaction au journal Combatjusqu’en 19631.

Carrière[modifier | modifier le code]

Années 1960-1980[modifier | modifier le code]

À partir de Noël 1962, Philippe Leprêtre travaille ensuite à la station RTL, pour laquelle il devient directeur de l’information1Jean Bardin, un animateur de Radio Luxembourg, lui demande son nom de radio : encore au service militaire, il lui faut un pseudonyme. Ayant déjà utilisé le prénom de son fils, Gildas, comme pseudonyme pour Combat, il devient Philippe Gildas le [réf. souhaitée].

En 1969, il s’oriente vers la télévision et l’ORTF ; il accède, au bout de trois ans, au poste de rédacteur en chef. Il collabore, après la disparition de l’ORTF, à TF1, puis Antenne 2. Rédacteur en chef à France-Inter de 1973 à 1974, il est engagé sur Europe 1 où il est rédacteur en chef puis directeur adjoint de l’information de 1975 à 1981, directeur d’antenne de 1981 à 1986 et parallèlement animateur du journal de 8h de 1984 à 19871.

Présentateur de l’émission télévisée La Tête et les Jambes sur Antenne 2 de 1975 à 1979, il anime en 1980 le jeu La Chasse au trésor sur la même chaîne1. Cependant, son emploi du temps l’oblige à renoncer à cette présentation pour les saisons suivantes, au profit de Jean Lanzi, puis de Didier Lecat.

Canal+ et l’aventure Nulle part ailleurs[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Nulle part ailleurs.

Philippe Gildas (au fond à droite) avec l’humoriste Jean-Yves Lafesse dans un studio de la station de radio Europe 1 en juin 1993.

En 1985, Philippe Gildas rejoint la première chaîne commerciale française Canal+, un an après son lancement. Il crée et produit le Top 50, présenté par Marc Toesca, et présente l’émission en plateau Direct Gildas, programmée à la mi-journée de 1985 à 1987.

En 1987, il se voit proposer par le directeur des programmes de Canal+Alain de Greef, de présenter une nouvelle émission, Nulle part ailleurs, où il accompagne les invités au travers des sketches et des délires humoristiques d’une joyeuse troupe, dont les membres les plus éminents sont Les Nuls, puis avec celui qui devient le véritable numéro deux de l’émission, Antoine de Caunes (à l’origine, formant le groupe « PAKG », lancé sur la station RFM et composé de Peter Stuart, Karl Zéro et Gilles Verlant). En plus de son rôle d’intervieweur et d’animateur dans l’émission, Gildas joue le rôle de « tête de Turc » d’Antoine de Caunes, notamment dans la séquence de fin d’émission ou de Caunes interprète des personnages loufoques (avec des textes de Laurent Chalumeau et Albert Algoud).

En parallèle, il crée sa propre société de productionEllipse, qui produit la série des Aventures de Tintin en dessin animé pour la télévision. Il fait également quelques apparitions au cinéma.

En 1996, on lui signifie qu’il peut prendre sa retraite, mais il refuse, estimant que la vie est plus longue aujourd’hui, et surtout, qu’il a encore des choses à dire[réf. souhaitée]. En 1997, il quitte Nulle part ailleurs après dix années passées à la présentation, mais reste employé par le groupe Canal+.

En 1997, il remplace Michel Field, parti sur TF1, et anime Le Grand Forum2, émission hebdomadaire de débats sur l’actualité et la politique diffusée le samedi midi. À la rentrée de , il anime la tranche de midi avec l’émission Un autre journal. La quotidienne a droit à deux saisons, avec Anne Depetrini3. Elle est renommée Nulle part ailleurs midi (NPA midi) pour la saison 2000-20014.

En septembre 2001, il anime une dernière émission entre 12 h 40 et 13 h 45, en compagnie de la psychiatre Fabienne Kraemer, intitulée Gildas et Vous, une émission de témoignages5. Peu regardée, l’émission est supprimée en décembre 20016, ce qui marque la fin de la présence de Philippe Gildas sur l’antenne de Canal+.

De Canal+ à Vivolta[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Vivolta.

En , dans un contexte social et financier complexe, Canal+ nomme Philippe Gildas président de la chaîne d’information I-Télévision7, fonction qu’il occupe jusqu’à l’arrivée de Xavier Couture à la tête du groupe audiovisuel, un an plus tard8.

Par la suite, il se consacre à la production et la présentation d’émissions sur certaines chaînes éditées par Canalsat, telles que Chacun son monde sur la chaîne Voyage, puis, à partir de 2004, Vous prendrez bien un peu de recul sur Paris Première et, à partir de 2005, Vive la télé, toujours sur Paris Première, consacrée aux archives marquantes de la télévision française.

Le , il lance la chaîne de télévision Vivolta qui s’adresse prioritairement aux « seniors » (génération du baby-boom), c’est-à-dire les personnes de 45-65 ans.

Il présente la quotidienne, Gildas & Co, en compagnie de Jérôme Bonaldi, Laure Michel, Annette Burgdorf et de Vincent Ferniot jusqu’en janvier 2009. Jusqu’en mai 2009, il présente avec Sarah Doraghi une émission de débat hebdomadaire, intitulée Ne nous fâchons pas. Il présente ensuite, toujours avec Sarah Doraghi et en compagnie de Jérôme Bonaldi et de Peggy Olmi, une émission hebdomadaire intitulée, Alors… heureux ?

À l’origine, la chaîne devait s’appeler « Vista », Philippe Gildas étant dépositaire de cette marque commercialedepuis l’automne 2003. [Quand ?] Il dépose plainte contre l’entreprise Microsoft lorsque celle-ci lance son système d’exploitation Windows Vista pour violation du droit des marques et afin d’obtenir des dommages et intérêts contre le préjudice subi9. La plainte n’est pas conduite à son terme, en raison d’un accord à l’amiable avec la société américaine.

Années 2010[modifier | modifier le code]

Le , Philippe Gildas publie son autobiographie, Comment réussir à la télévision quand on est petit, breton, avec de grandes oreilles ?, aux éditions Flammarion, coécrit avec Gilles Verlant, biographe de Serge Gainsbourg qui a longuement collaboré avec Philippe Gildas sur Canal+.

À partir de la fin 2010, il participe à l’émission de Laurent Ruquier On n’demande qu’à en rire sur France 2 en tant que juré, d’abord régulièrement, puis occasionnellement.

Depuis le , il anime (première diffusion à 20 h 40La fausse émission10 sur Comédie!, un talk-show où, comme son nom l’indique, tout est faux, mais les invités (victimes) n’en savent rien. L’émission, censée être en direct, est émaillée d’interventions de chroniqueurs bidon, d’artistes improbables, d’incidents, et Philippe Gildas avec sa coanimatrice Lilou Fogli posent aux invités des questions plus absurdes les unes que les autres. Après le générique de fin, les invités prennent place dans un « confessionnal » (à la manière de Secret Story). Les premiers invités ont été Vanessa DemouyPhilippe LellouchePhilippe Geluck et Guy Carlier.

Engagements[modifier | modifier le code]

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DévelopperCette section ne cite pas suffisamment ses sources (Octobre 2018).

En 1984, Philippe Gildas prend position pour l’école libre (école privée) lors de la crise contre le Projet de loi Savarydu gouvernement Mauroy à propos des deux écoles (libre et privée).

Il dénonce régulièrement la mainmise des syndicats à propos de négociations avec l’État, alors que ces derniers ne représentent qu’une minorité des travailleurs, inscrits comme cotisants, alors que le mieux serait de les organiser en corporations de métiers, encadrés par l’État.

En 2002 et 2003, il soutient la politique du gouvernement Villepin pour ce qui concerne la réforme des retraites, et déclare qu’il montre lui-même l’exemple, ayant presque 70 ans à l’époque, estimant que les Français devaient travailler plus longtemps.

En 2007, aux côtés de Dominique Farrugia, il soutient la candidature de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle, et on le voit dans divers reportages, à plusieurs reprises, aux meetings de ce dernier.

En 2015, il conteste le principe de la laïcité, car il pense que les gens doivent s’exprimer librement, autant dans le domaine public, que privé.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Philippe Gildas avec sa femme Maryse, en 2010.

Philippe Gildas est marié en secondes noces le 4 août 1990 à Mme Maryse Matuchet (Maryse Gildas, ancienne animatrice de radio sur Europe 1). Il a trois enfants de son premier mariage, Gildas, Hervé, Christophe1.

Après une hospitalisation de plusieurs semaines à Paris, Philippe Gildas meurt d’un cancer le  à l’âge de 82 ans11.

Émissions[modifier | modifier le code]

Animateur à la télévision[modifier | modifier le code]

Animateur radio[modifier | modifier le code]

Participant[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Publication[modifier | modifier le code]

  • Philippe Gildas et Gilles Verlant (préf. Antoine de Caunes), Comment réussir à la télévision quand on est petit, breton, avec de grandes oreilles, Paris, Éditions Flammarion, , 298 p. (ISBN 978-2700302035)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e et f Qui est qui en France, J. Lafitte, p. 998.
  2.  « Philippe Gildas animera “le Grand Forum” sur Canal+ » [archive] (consulté le 17 août 2016)
  3.  « Un autre journal – L’Encyclopédie des émissions TV » [archive], sur toutelatele.com (consulté le 9 janvier 2013).
  4.  « Le “NPA” nouveau est arrivé. » [archive] (consulté le 17 août 2016)
  5.  « “Gildas et vous” : bien faite » [archive] (consulté le 17 août 2016)
  6.  « Gildas laisse sa place. » [archive] (consulté le 17 août 2016)
  7.  « Canal+ se serre la ceinture : 217 postes supprimés et disparition de NPA » [archive]Télé Satellite.com, 14 juin 2001.
  8.  « CANAL + Xavier Couture, de TF1 à Canal Plus » [archive]L’Humanité, 18 avril 2002.
  9.  « Windows Vista attaqué par l’animateur Philippe Gildas » [archive]ZDnet.fr, 4 juin 2007.
  10.  « VIDEO – La Fausse Emission : Philippe Gildas trompe les stars ce soir sur Comédie! » [archive] ; Première sur le site tele.premiere.fr – 02 décembre 2010.
  11.  « Philippe Gildas est mort à 82 ans » [archive] (consulté le 28 octobre 2018)
  12.  Notice du film sur IMDb.
  13.  Ce film X a été réalisé pour fêter le vingtième anniversaire de Canal + ; Philippe Gildas y fait une apparition comme d’autres animateurs de la chaîne, mais ne participe pas aux scènes pornographiques.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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