Raymond Poulidor, dit « Poupou  nous à quittés RIP

Raymond Poulidor

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Raymond Poulidor, dit « Poupou »1, est un coureur cycliste français, né le  à Masbaraud-Mérignat, dans la Creuse et mort à l’âge de 83 ans le  à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne). Sa popularité (« poupoularité2 ») reste exceptionnelle en France, en dépit de son statut d’« éternel second » sur le Tour de France, épreuve qu’il a courue entre 1962 et 1976, qu’il n’a jamais gagnée et au cours de laquelle il n’a jamais porté le maillot jaune mais dont il détient le record de podiums (huit). Il a cependant remporté le Tour d’Espagne en 1964. Il fait partie des rares coureurs de l’histoire à avoir terminé plus de 10 fois sur un podium final de grand tour.

Repères biographiques[modifier | modifier le code]

Raymond Poulidor naît le  à Masbaraud-Mérignat, dans la Creuse. Ses parents, Martial (1899-1970) et Marie Marguerite Montlaron, y sont métayers, au domaine des Gouttes. Ils s’installent ensuite à Champnétery, dans la Haute-Vienne, où Raymond Poulidor passe son adolescence. Il est le cinquième enfant de la famille (et cinquième garçon, l’aîné étant mort à 15 mois3). Il a trois frères : René, André et Henri.

Il s’est marié à l’âge de vingt-cinq ans, le 16 avril 1961, à Champnétery (Haute-Vienne) avec Gisèle Bardet1, postière de Saint-Léonard-de-Noblat et fille de gendarme4. Ils vivent à Saint-Léonard-de-Noblat et ont eu deux filles, Isabelle et Corinne qui a épousé Adrie van der Poel, sportif néerlandais, qui est lui-même ancien très bon cycliste et sacré champion du monde de cyclo-cross, à Montreuil, en 1996. Leur fils aîné David van der Poel court sur route dans l’équipe Corendon-Circus, tandis que le cadet, Mathieu van der Poel, a remporté l’Amstel Gold Race 2019 et été sacré à trois reprises champion du monde de cyclo-cross2.

Carrière cycliste[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Raymond Poulidor va à l’école à Auriat, commune de la Creuse et y obtient le certificat d’études primaires. Son instituteur Albert Vialleville, passionné de sport, lui offre un abonnement à Miroir Sprint, dans lequel il découvre les champions français Louison Bobet et Raphaël Géminiani5. Il accompagne ses frères André et Henri lorsqu’ils disputent des courses cyclistes dans la région, le week-end, et roule avec des coureurs locaux, le soir, avec le vélo de sa mère. En 1952, André Marquet, un marchand de cycles de Sauviat-sur-Vige, offre à Raymond, qui a alors seize ans, un vélo demi-course de marque Alcyon. Il commence alors à s’entraîner quotidiennement, en le cachant à sa mère qui juge ce sport dangereux. Il prend sa première licence auprès du club limousin de « La pédale marchoise ». Il est sixième de sa première course, remportée par son frère Henri, à Saint-Moreil, et obtient, en mars 1954, une première victoire au Grand Prix de Quasimodo à Saint-Léonard-de-Noblat6, où ses parents, métayers, exploitent une ferme7.

Poulidor à 25 ans.

En août 1956, il est invité à participer au Bol d’or des Monédières, à Chaumeil, en tant que meilleur coureur régional, aux côtés de coureurs professionnels comme Géminiani et Bobet. Il effectue une partie de la course en tête avec Bobet et termine à la sixième place. Quelques jours plus tard, il commence à envisager sérieusement une carrière de cycliste professionnel lorsqu’il reçoit 120 000 francs pour sa deuxième place lors d’une course à Peyrat-le-Château8.

Âgé de vingt ans, il est cependant temps pour lui d’effectuer son service militaire. Il est d’abord affecté en Allemagne, à Coblence, puis en Algérie, dans la région de Bône. Il revient chez lui en décembre 1958. À cause du manque d’entraînement, il pèse quinze kilogrammes de plus qu’à son départ. Il s’entraîne durant l’hiver 1958/59 et au printemps gagne, avec huit minutes d’avance sur le professionnel Roger Buchonnet, la première course à laquelle il prend part. En août, il est deuxième du Grand Prix de Peyrat-le-Château derrière Jean Dotto. Il impressionne un autre participant professionnel, Bernard Gauthier. Celui-ci, membre de l’équipe Mercier, encourage Poulidor à devenir professionnel et parle de lui à son directeur sportif, Antonin Magne. Après l’avoir rencontré au critérium d’Arcachon, Antonin Magne l’engage pour un salaire de 25 000 francs au sein de l’Équipe cycliste Mercier9.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Raymond Poulidor entre dans la légende en tant que « l’éternel second » du Tour de France et de Jacques Anquetil dans les années 1960 puis d’Eddy Merckx dans les années 1970. C’est une légende née d’exploits inachevés et d’infortunes rencontrées dans le Tour de France, mais une légende erronée au regard de nombreux succès majeurs. Au xxe siècle, il est l’une des personnalités les plus populaires en France. Au début du xxie siècle, « Poupou » déclenche encore des applaudissements nourris lors de ses passages au sein de la caravane du Tour de France.

Poulidor en 1968.

Cycliste professionnel entre 1960 et 1977, il a ainsi pu courir avec Louison BobetJacques AnquetilEddy Merckx et Bernard Hinault. Il est en contrat avec Cycles Mercier durant toute sa carrière, sous différentes dénominations : « Mercier-BP » (1960-1967), « Fagor-Mercier » (1970-1971), « Gan-Mercier » (1972-1976) et « Miko-Mercier » (1977).

La rivalité entre Anquetil et Poulidor est l’une des grandes oppositions du sport français, avec en point d’orgue un combat coude à coude sur les pentes du puy de Dôme dans le Tour 1964. Ce rapport de force entre les deux hommes est évoqué dans un sujet de l’émission Les Coulisses de l’exploit consacré à la carrière de Raymond Poulidor en 1969. Bien qu’ayant moins de victoires qu’Anquetil, Poulidor, grâce à sa popularité sera, à partir de 1964, davantage demandé dans les criteriums, où il pourra obtenir des rémunérations supérieures à celles de son rival 10. La rivalité avec Merckx intervient dans la seconde partie de la carrière de Poulidor, trentenaire puis quadragénaire, ou « quadragêneur » selon Antoine Blondin. « Poupou » emporte le Paris-Nice 1972 mais s’incline dans le Tour 1974 malgré une victoire au Pla d’Adet.

Vainqueur de 189 courses dont Milan-San Remo, le Tour d’Espagne, le Grand Prix des Nations, il est lauréat du Super Prestige Pernod en 1964. Raymond Poulidor n’a jamais remporté le Tour de France en quatorze participations, ni même porté le maillot jaune ne serait-ce qu’une journée. Il échoue à quatorze secondes du maillot jaune au sommet du puy de Dôme en 1964, ou encore, lors du prologue de 1973 à Scheveningen, à quatre-vingts centièmes de seconde de Joop Zoetemelk11.

Ses inconditionnels affirment qu’il aurait dû gagner au moins trois Tours de France, sans la malchance et sa maladresse en 1964 pour l’oubli d’un tour de parcours à Monaco qui donne la victoire et la minute de bonification à Anquetil alors qu’il perd le tour pour cinquante-cinq secondes12 ; une chute et une crevaison dans l’étape Andorre-Toulouse ; un mauvais choix de braquet dans le Puy-de-Dôme avec lequel il prend tout de même quarante-deux secondes à Anquetil ; le secours « étonnant » d’Anglade à Gimondi dans le Ventoux en 1965 ; et la moto qui le renversa en 1968, le contraignant à abandonner à Aurillac alors que la victoire lui était promise. Il détient cependant le record du nombre de podiums sur la grande boucle (huit avec trois fois classé deuxième et cinq fois troisième) où il remporte sept victoires d’étapes sans avoir endossé un jour le maillot jaune de leader du classement13 .

Puncheur de très haute lignée, très bon rouleur[réf. souhaitée], il a gagné sur tous les terrains.

Son second directeur sportif fut Louis CaputRaymond Poulidor n’aura qu’un seul agent-manager en la personne de Roger Piel[réf. souhaitée].

Après-carrière[modifier | modifier le code]

Raymond Poulidor lors de la 30e Foire du livre de Brive-la-Gaillarde, le 5 novembre 2011.

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Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2019).

Raymond Poulidor se retire du peloton en décembre 1977, après dix-huit saisons au plus haut niveau.

Il travaille un temps pour Manufrance puis France Loire, qui fabrique alors des vélos sous les marques Mercier et Poulidor.

Depuis quelques années[Quand ?], il intervient dans le Tour de France pour le compte de la banque LCL (partenaire du maillot jaune).

En janvier 2003, il est promu au grade d’Officier de la Légion d’honneur14.

En 2004, ses mémoires Poulidor par Poulidor ont été publiés avec la complicité de Jean-Paul Brouchon et la préface d’Eddy Merckx.

En 2008, il accepte de devenir, après Henri Desgrange et Jacques Goddet, le troisième président d’honneur des Audax.

En 2012, en collaboration avec les journalistes Serge Laget et Jean-Paul Vespini, il publie, à soixante-seize ans, le livre Mes 50 tours de France, racontant tous ceux qu’il a suivis, en tant que coureur, reporter et amoureux de ce sport.

En 2015, en collaboration avec le journaliste Bernard Verret, il publie un ouvrage encore plus complet, retraçant sa vie et sa carrière : Champion, aux Éditions Le Cherche midi. « C’est le meilleur », confie-t-il.

Le 6 juillet 2016, le Tour de France passe à Saint-Léonard-de-Noblat, et une fête y est organisée en l’honneur du plus célèbre Miauletou. Il s’arrête et découpe un gâteau géant, symbolisant ses quatre-vingts ans. Bernard Hinault et Bernard Thévenet partagent cette halte conviviale.

Raymond Poulidor est directeur sportif du Tour cycliste du Limousin[Depuis quand ?].

En juillet 2019, sa santé se détériore. En août, des examens révèlent l’usure avancée de son cœur. Il souffre d’un œdème pulmonaire et doit subir deux ponctions à Limoges. Il est hospitalisé à Saint-Léonard-de-Noblat à partir du 27 septembre suivant15.

Dopage[modifier | modifier le code]

Poulidor n’a jamais été suspecté de dopage en dix-sept ans de carrière. Toutefois, dans le journal L’Équipe du , il indiquait : « Bien sûr, nous aussi, on prenait bien quelques vitamines, quelques excitants, mais rien d’aussi risqué pour la santé ». Dans Cash investigation du 27 juin 2016Élise Lucet demande à Poulidor s’il a consommé des substances dopantes, Poulidor répond « non », mais lorsqu’elle lui demande s’il a consommé des amphétamines, Poulidor répond : « Oui, non ». L’interview prend fin, Poulidor, croyant que la caméra ne filme plus, finit par revenir plus en détail sur sa troublante réponse et reconnaît avoir pris ces substances dopantes16 : « C’était des amphétamines. On prenait deux fois rien. On avait bien dit que les étudiants prenaient un ou deux Maxiton, c’était ça. Mais ça n’avait rien à voir avec maintenant. C’était pour tenir, c’était pour le moral. »

Palmarès et distinctions[modifier | modifier le code]

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Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2019).

Palmarès année par année[modifier | modifier le code]

Poulidor en 1973.

Autographes sur le Tour de France 1993.

Résultats sur les grands tours[modifier | modifier le code]

Tour de France[modifier | modifier le code]

Raymond Poulidor fait partie des coureurs ayant remporté au moins deux étapes du Tour de France sur plus de dix années.

  • 1962 : 3e, vainqueur de la 19e étape (Aix-les-Bains)
  • 1963 : 8e
  • 1964 : 2e, vainqueur de la 15e étape (Luchon)
  • 1965 : 2e, vainqueur des 5eb et 14e étapes (Châteaulin contre-la-montre, mont Ventoux)
  • 1966 : 3e, vainqueur de la 14eb étape (Vals-les-Bains contre-la-montre)
  • 1967 : 9eLeader du classement par équipes vainqueur du classement par équipes, vainqueur de la 22eb étape (Paris contre-la-montre).
  • 1968 : abandon (16e étape)
  • 1969 : 3e
  • 1970 : 7e
  • 1972 : 3eLeader du classement par équipes vainqueur du classement par équipes.
  • 1973 : abandon (13e étape)
  • 1974 : 2e, vainqueur de la 16e étape (Pla-d’Adet)
  • 1975 : 19eLeader du classement par équipes vainqueur du classement par équipes.
  • 1976 : 3e

Tour d’Espagne[modifier | modifier le code]

  • 1964 : Leader du classement général Vainqueur du classement général, vainqueur de la 15e étape (contre-la-montre), Maillot jaune maillot jaune pendant trois jours.
  • 1965 : 2e, vainqueur des 4ea et 16e étapes (deux contre-la-montre), Maillot jaune maillot jaune pendant quatre jours, Leader du classement par équipes vainqueur du classement par équipes.
  • 1967 : 9e, vainqueur de la 15eb étape (contre-la-montre)
  • 1971 : 9e

Distinctions[modifier | modifier le code]

Raymond Poulidor et Guy Penaud inaugurant la plaque commémorant le passage de Lawrence d'Arabie à Châlus

Raymond Poulidor et Guy Penaud inaugurant la plaque commémorant le passage de Lawrence d’Arabie à Châlus.

En 2002, Raymond Poulidor fait partie des 44 coureurs retenus dans le « Hall of Fame » de l’Union cycliste internationale17.

Surnoms[modifier | modifier le code]

Raymond Poulidor est surnommé « Pouli » par Ferdi Kübler19Jean-Pierre Danguillaume le surnomme « La Pouliche »19 qui serait, d’après Raphaël Géminiani, un raccourci de « La Pouliche d’or »19.

C’est le journaliste sportif Émile Besson qui est à l’origine du surnom « Poupou »19,20 : en , il titre « Vas-y Poupou ! » dans L’Écho du Centre21.

Citations[modifier | modifier le code]

La pertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution. Améliorez-le ou discutez-en(novembre 2019)
Motif avancé : aucune source de synthèse n’indique que ce sont ses citations les plus célèbres.
  • À propos du Tour de France 1971, auquel il n’a pas participé : « Je le précédais afin de reconnaître le parcours et de donner mes impressions car je travaillais pour une radio. Mais jamais je ne me suis senti si étranger à mon milieu qui est celui du vélo et de la compétition. »22
  • « …, le vrai Poulidor était né, le gars malchanceux qui a toujours des ennuis. Et que voulez-vous que j’y fasse ? À ce niveau, la popularité, c’est inexplicable. On ne peut pas empêcher les gens d’avoir de la sympathie pour vous. »23
  • En 2016, alors qu’il fête ses quatre-vingts ans et qu’il participe, désormais en tant que membre de la caravane du Tour depuis sa retraite sportive, à son 54e Tour de France, il déclare : « Le jour où je ne ferai plus le Tour, ce sera la fin. »24

Hommages[modifier | modifier le code]

  • En 2009 s’est formé à Amiens un groupe de punkrock nommé « Les Poulidoors »25 dont les compositions traitent toutes de vélo et du Tour de France. Une chanson hommage à Raymond, Pou Pou Pou, dans laquelle est expliqué pourquoi il finit toujours second, est parue en 2010 sur la compilation Gimme Somme Punk.
  • La route qui fait le tour du lac de Vassivière, souvent utilisée pour des courses, porte le nom de « Circuit Raymond Poulidor ».
  • En hommage à Raymond Poulidor, le directeur du Tour de France annonce que l’édition 2016 du Tour passe par Saint-Léonard-de-Noblat, sa ville d’adoption, lors de la 5e étape LimogesLe Lioran26.
  • En 1975, un disque 45 tours sorti chez Unidisc contient notamment la chanson Chantons vive Poulidor interprétée par la chorale des écoliers de Bondy.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Cyclisme – Édition – Poulidor intime » [archive]L’Équipe (consulté le 25 juin 2013).
  2. ↑ Revenir plus haut en :a et b « La Poupoularité » [archive]France Télévisions (consulté le25 juin 2013).
  3.  « Raymond POULIDOR : “Ma vie sur un vélo” » [archive], Interview : émission “L’Invité” sur TV5 Monde,  (consulté le 1er août 2019)
  4.  Jean-Claude Lamy, Mon Poulidor, Albin Michel, p. 47.
  5.  Raymond Poulidor, Georges Dirand, Pierre Joly, La Gloire sans maillot jaune, Éditions J’ai lu, p. 28
  6.  Poulidor et Brouchon 2004p. 22.
  7.  Jean-Claude Lamy, Mon Poulidor, Albin Michel, p. 21.
  8.  Poulidor et Brouchon 2004p. 23-24.
  9.  Poulidor et Brouchon 2004p. 24-35.
  10.  Didier BeoutisLe duel Anquetil Poulidor, Mareuil,  (ISBN 978-2-37254-084-1)p. 190.
  11.  Gilles Le Roc’h« Tour de France : le maillot jaune de Fabian Cancellara en sursis » [archive] [html], sur fr.reuters.comReuters (consulté le3 juillet 2013).
  12.  Sport vox [archive].
  13.  Mustapha Kessous, Clément Lacombe, Les 100 histoires du Tour de FrancePresses Universitaires de Francep. 87
  14.  sport.fr [archive].
  15.  Raymond Poulidor a le coeur usé [archive]
  16.  Jean-Claude LamyMon Poulidor, Albin Michel, p. 161.
  17.  « 14 avril 2002 : les 100 ans de Paris-Roubaix et l’inauguration du CMC de l’UCI à Aigle » [archive], sur uci.chUnion cycliste internationale (consulté le22 septembre 2016).
  18.  « Légion d’Honneur. Jalabert, Villeret et Poulidor » [archive], sur letelegramme.fr
  19. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d Entrée « Poulidor, Raymond (France) », dans Jacques AugendreLe Tour, Paris, Solarcoll. « Abécédaire insolite », , 427 p., 20 cm (ISBN 978-2-263-05321-4,OCLC 762707498, notice BnF no FRBNF42445278présentation en ligne [archive])p. 285-291, citations p. 285 (lire en ligne [archive] [html]) (consulté le 3 juillet 2015).
  20.  Jean-Emmanuel Ducoin« Émile Besson, ou l’âge d’or des Géants de la route » [archive] [html], sur humanite.frL’Humanité (consulté le3 juillet 2015).
  21.  Christophe Penot« Raymond Poulidor, devenu vieux briscard… » [archive] [html], sur lncpro.frLigue nationale de cyclisme (consulté le 3 juillet 2015).
  22.  L’équipe Cyclisme, juin 1974.
  23.  Extrait d’une interview donnée à Michel Seassau, publiée dans un article du journal L’Équipe du 3 avril 1972, intitulé La France atteinte de « poulidorite », et comportant trois photos, dont l’une avec son épouse et leur fille Isabelle.
  24.  « Raymond Poulidor : Le Tour, c’est toute ma vie » [archive], sur valeursactuelles.com.
  25.  « Les Poulidoors » [archive].
  26.  Isabelle Gaudin, « Tour de France – Limoges ville d’arrivée et de départ en 2016 » [archive], France Bleu Creuse et France Bleu Limousin, (consulté le 15 avril 2016).

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages de Raymond Poulidor[modifier | modifier le code]

  • Raymond Poulidor, La gloire sans maillot jauneCalmann-Lévy, 1968.
  • Raymond Poulidor, avec la collaboration de Georges Dirand et de Pierre Joly, Mon âge d’or, Calmann-Lévy, 254 pages, 1972.
  • Raymond Poulidor et Jean-Paul BrouchonPoulidor par Raymond Poulidoréditions Jacob-Duvernet, 206 p. (ISBN 2847240691).
  • Raymond Poulidor, Poulidor intime, éditions Jacob-Duvernet, 2007.
  • Raymond Poulidor, Mes 50 Tours de France, éditions Jacob-Duvernet, 2012.
  • Raymond Poulidor et Bernard Verret, ChampionLe Cherche midi, 2015.
  • Raymond Poulidor, Jeff Legrand et Christophe GirardRaymond, Mareuil Éditions, 2018.

Ouvrages consacrés à Raymond Poulidor[modifier | modifier le code]

  • Antonin Magne Poulidor et moi, avec la collaboration de François Terbeen, éditions Del Duca, Paris, 1968.
  • Louis Baudouin, Nos champions, Hachette Jeunesse, La bibliothèque verte, n°385, 1969.
  • Roger Piel, avec la collaboration de François TerbeenMerci Poulidor, préface de Raymond Poulidor, Calmann-Lévy, 1976.
  • Jérôme Camilly, Poulidor, le sport à 40 ans, éd. Alta Sports, 119 pages, 32 photos, 1977.
  • Jacques AugendreAnquetil-Poulidor, un divorce français, Bernard Pascuito Éditeur, 2008.
  • Jean-Claude Lamy, Mon Poulidor, Albin Michel, 2019, 208 pages (ISBN 2226402462).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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