Jessye Norman
Jessye Norman, née le à Augusta dans l’État de Géorgie aux États-Unis et morte le 1 à New York, est une soprano américaine.
Véritable soprano dramatique, dotée d’une voix imposante, Jessye Norman s’est rendue célèbre dans le répertoire de la musique des xixe et xxe siècles, particulièrement allemande et française.
Sommaire
Biographie[modifier | modifier le code]
Jessye Norman est née à Augusta en Géorgie (États-Unis) dans une famille très pieuse de musiciens amateurs : sa mère est pianiste et sa grand-mère chante dans le chœur local2. Après sa scolarité à Augusta, elle intègre l’Université Howard d’où elle ressort en 1967 diplômée en musique. Elle passe l’été au conservatoire de Baltimore puis elle achève un master à l’Université du Michigan, où elle travaille avec le baryton Pierre Bernac2. L’année suivante, elle reçoit une bourse de l’Institute of International Education qui lui permet de participer au concours international de musique de la Radiodiffusion bavaroise ARD à Munich dont elle est lauréate2. C’est ainsi que sa carrière commence en Europe où elle s’installe en 1969. En décembre, elle signe un contrat de trois ans avec le Deutsche Oper à Berlin-Ouest et fait sensation, à l’âge de 23 ans, en Elisabeth dans Tannhäuser2. Les premiers rôles et contrats se succèdent, elle se produit dans les années qui suivent avec plusieurs compagnies d’opéra allemandes et italiennes. En 1970, elle fait ses débuts à Florence dans Deborah de Haendel et l’année suivante on l’entend, entre autres, dans Idoménée de Mozart à Rome, dans L’Africaine de Meyerbeer à Florence et dans Les Noces de Figaro au Festival de Berlin. En 1971, Norman, après une audition, décroche le rôle de la comtesse pour l’enregistrement par Philips des Noces de Figaro avec l’Orchestre symphonique de la BBC sous la direction de Colin Davis. En 1972, Norman chante à Berlin le rôle-titre d’Aida, rôle qu’elle chantera plus tard cette année-là à la Scala de Milan2. La même année, elle chante Aida en Californie au Hollywood Bowl et au Wolf Trap à Washington D.C., et elle donne un récital Wagner au Festival de Tanglewood (Massachusetts). Durant l’automne de 1972, elle triomphe en Cassandre à Covent Garden dans Les Troyens de Berlioz2. Elle fait aussi cette année-là ses débuts au Festival d’Édimbourg. Elle retourne aux États-Unis en 1973 pour faire ses débuts sur la scène du Lincoln Center.
Au milieu des années 70, Norman décide d’interrompre de façon temporaire sa carrière de chanteuse d’opéra pour se consacrer au concert, élargir son répertoire et développer sa tessiture. Elle fait son retour à la scène en 1980 dans Ariane à Naxos à Hambourg et elle enregistre le rôle de Sieglinde dans La Walkyrie dirigée par Marek Janowski. C’est en 1983 qu’elle fait ses débuts au Metropolitan Opera en Cassandre dans une production des Troyens de Berlioz dirigée par James Levine pour célébrer le centième anniversaire de la compagnie ; la même année elle triomphe au Festival d’Aix-en-Provence en Phèdre dans Hippolyte et Aricie de Jean-Philippe Rameau sous la direction de John Eliot Gardiner2. En janvier 1984, elle chante dans la symphonie n° 2 de Gustav Mahler lors du concert exceptionnel (“Musicians against nuclear arms”) dirigé par Leonard Bernstein dans la cathédrale de Washington et en 1985 elle enregistre le rôle d’Elsa dans Lohengrin dirigé par Georg Solti.
Le succès est ininterrompu. Elle reçoit des ovations interminables du public – 47 minutes à Tokyo en 1985, 55 minutes à Salzbourg l’année suivante. Relativement rare sur les scènes d’opéra, elle multiplie les concerts et triomphe notamment dans les Quatre derniers lieder de Richard Strauss et dans la Mort d’Isolde de Richard Wagner. En 1987, elle chante à Salzbourg la Mort d’Isolde sous la direction d’Herbert von Karajan. En 1988, elle chante La Voix humaine de Francis Poulenc d’après la pièce de Jean Cocteau, ainsi qu’Ariane à Naxos de Strauss, en 1989 Erwartung de Schoenberg et Le Château de Barbe-Bleue en anglais avec Samuel Ramey, en 1990 le rôle de Sieglinde dans La Walkyrie et l’année suivante Kundry dans Parsifal de Richard Wagner, toujours sous la direction de James Levine au Metropolitan Opera de New York. En 1992, elle est Jocaste dans Œdipus rex d’Igor Stravinsky sous la direction de Seiji Ozawa, l’année suivante Judith dans Le Château de Barbe-Bleue de Bela Bartok, cette fois en hongrois, avec László Polgár sous la direction de Pierre Boulez, et en 1996 Emilia Marty dans L’Affaire Makropoulos de Janáček au Metropolitan. Elle enregistre en 1989, avec Seiji Ozawa, une Carmen fort controversée.
Parallèlement, elle chante et enregistre les répertoires allemand et français de lieder et de mélodies, de Beethoven à Berg et de Berlioz à Poulenc, mais aussi Duke Ellington et de nombreux spirituals – notamment un concert mémorable de spirituals en 1990 à Carnegie Hall avec la soprano Kathleen Battle et James Levine à la baguette. Elle a fréquemment été appelée à se produire à l’occasion d’événements publics ou de cérémonies : lors des prises de fonction des présidents américains en 1985 et 1997, lors de la célébration du soixantième anniversaire de la reine Élisabeth II, et, peut-être de façon plus mémorable, lors de la célébration du bicentenaire de la Révolution française sur la Place de la Concorde à Paris, où elle chante La Marseillaise, drapée dans une robe aux couleurs du drapeau français imaginée par le styliste Azzedine Alaïa, dans une mise en scène de Jean-Paul Goude2. En 2000, elle a donné la première de woman.life.song, cycle de pièces chantées, écrites par la compositrice Judith Weir pour une voix solo et un orchestre de chambre. L’œuvre, commanditée pour Jessye Norman par Carnegie Hall, emprunte des textes à trois auteures : Toni Morrison, Maya Angelou et Clarissa Pinkola Estés. Elle retrace la vie d’une femme, de sa jeunesse à sa vieillesse. Norman a également enregistré un album de jazz, Jessye Norman chante Michel Legrand.
L’attitude en public de la cantatrice combine une apparente hauteur avec des éclairs d’un humour désarmant qui la place dans la digne tradition des divas. Et beaucoup voient en elle l’inspiratrice du titre du film français de 1981, Diva. Sa voix et sa personnalité ont conduit ses fans à la surnommer Just Enormous (« Énorme tout simplement »).
Sa ville natale, Augusta, a nommé en son honneur un amphithéâtre dans les années 1990.
Jessye Norman meurt le 30 septembre 2019 à New York des suites d’une septicémie. Elle avait 74 ans2.
Rôles d’opéras[modifier | modifier le code]
Discographie[modifier | modifier le code]
Opéra[modifier | modifier le code]
- Bartók, Le Château de Barbe-Bleue (A Kékszakállú herceg vára, Sz. 48, op. 11) (Judith), dir. Pierre Boulez, Orchestre symphonique de Chicago, avec László Polgár (Deutsche Grammophon)
- Beethoven, Fidelio (Léonore), dir. Bernard Haitink, Staatskapelle de Dresde (Philips)
- Bizet, Carmen (Carmen), dir. Seiji Ozawa, Orchestre national de France, avec Neil Shicoff et Mirella Freni (Philips)
- Fauré, Pénélope (Pénélope), dir. Charles Dutoit, Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, avec Alain Vanzo et José Van Dam (Erato)
- Gluck, Alceste (Alceste), dir. Serge Baudo, Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise, avec Nicolai Gedda et Siegmund Nimsgern (Orfeo)
- Haydn, Armida (Armida), dir. Antal Dorati, Orchestre de Chambre de Lausanne (Philips)
- Haydn, La Vera Costanza (Rosina), dir. Antal Dorati (Philips)
- Mascagni, Cavalleria rusticana (Santuzza), dir. Semyon Bychkov, Orchestre de Paris, avec Dmitri Hvorostovski (Philips)
- Meyerbeer, L’Africaine (Sélica), dir. Riccardo Muti, Orchestre du Mai musical florentin (live à Florence, 1971, chanté en italien) (Opera d’oro)
- Mozart, Idomeneo (Idamante), dir. Colin Davis, Orchestre symphonique de la RAI de Rome, avec Heather Harper et Nicolai Gedda (live à Rome, 25 mars 1971) (Opera d’oro)
- Mozart, Die Gärtnerin aus Liebe, version allemande de La finta giardiniera (Arminda), dir. Hans Schmidt-Isserstedt, Orchestre symphonique de la NDR, avec Helen Donath, Werner Hollweg, Ileana Cotrubas, Hermann Prey et Tatiana Troyanos (Philips)
- Mozart, Le Nozze di Figaro (La comtesse), dir. Colin Davis, BBC Symphony Orchestra, avec Mirella Freni (Philips)
- Offenbach, La Belle Hélène (Hélène), dir. Michel Plasson, Orchestre national du Capitole de Toulouse, avec Gabriel Bacquier et Jean-Philippe Lafont (EMI)
- Offenbach, Les Contes d’Hoffmann (Giulietta), dir. Sylvain Cambreling, Orchestre du Théâtre royal de la Monnaie, avec Neil Shicoff et José Van Dam (EMI)
- Offenbach, Les Contes d’Hoffmann (Antonia), dir. Jeffrey Tate, Staatskapelle de Dresde, avec Anne-Sofie von Otter, Francisco Araiza, Samuel Ramey et Cheryl Studer (Philips)
- Purcell, Didon et Enée (Didon), dir. Raymond Leppard, English Chamber Orchestra(Philips)
- Schoenberg, Erwartung, dir. James Levine, Orchestre du Metropolitan Opera (Philips)
- Strauss, Ariadne auf Naxos (Primadonna/Ariadne), dir. Kurt Masur, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, avec Julia Varady, Dietrich Fischer-Dieskau, Edita Gruberova (Philips)
- Strauss, Salomé (Salomé), dir. Seiji Ozawa, Staatskapelle de Dresde, avec James Morris (Philips)
- Stravinsky, Œdipus rex (Jocaste), dir. Colin Davis, Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise, avec Thomas Moser, Siegmund Nimsgern et Michel Piccoli (narrateur) (Orfeo)
- Stravinsky, Œdipus rex (Jocaste), dir. Seiji Ozawa, Orchestre international Saito Kinen, avec Peter Schreier, Bryn Terfel et Georges Wilson (narrateur) (Philips)
- Verdi, Il corsaro (Medora), dir. Lamberto Gardelli, New Philharmonia Orchestra, avec Montserrat Caballé et José Carreras (Philips)
- Verdi, Un giorno di regno (Giulietta), dir. Lamberto Gardelli, Royal Philharmonic Orchestra, avec Fiorenza Cossotto et José Carreras (Philips)
- Verdi, Aïda (Aïda), dir. Nino Sanzogno, Orchestre lyrique de l’ORTF, avec Fiorenza Cossotto (live, Paris, 1973 – Opera d’oro)
- Wagner, Mort d’Isolde (Isoldes Liebestod), dir. Herbert von Karajan, Orchestre philharmonique de Vienne (live, Salzbourg, 1987 – Deutsche Grammophon)
- Wagner, Opera Scenes (Tristan et Isolde– prélude et mort d’Isolde, Tannhäuser – Elisabeth, extr. actes II & III, Le Vaisseau fantôme– ballade de Senta, acte II, Le Crépuscule des dieux– scène finale), dir. Klaus Tennstedt, Orchestre philharmonique de Londres (EMI)
- Wagner, Lohengrin (Elsa), dir. Georg Solti, Orchestre philharmonique de Vienne, avec Plácido Domingo (Decca)
- Wagner, Die Walküre (Sieglinde), dir. Marek Janowski, Staatskapelle de Dresde, avec Siegfried Jerusalem, Kurt Moll et Theo Adam (RCA)
- Wagner, Die Walküre (Sieglinde), dir. James Levine, Orchestre du Metropolitan Opera, avec Gary Lakes, James Morris, Kurt Moll, Hildegard Behrens et Christa Ludwig (Deutsche Grammophon)
- Wagner, Parsifal (Kundry), dir. James Levine, Orchestre du Metropolitan Opera, avec Plácido Domingo et Kurt Moll (Deutsche Grammophon)
- Weber, Euryanthe (Euryanthe), dir. Marek Janowski, Staatskapelle de Dresde, avec Nicolai Gedda (Berlin Classics)
Lied, mélodie, cantate profane…[modifier | modifier le code]
- Berg, Sieben frühe Lieder, Altenberg Lieder, London Symphony Orchestra, dir. Pierre Boulez — Jugendlieder, Zwei Lieder, Ann Schein (piano) (Sony)
- Berg, Der Wein, New York Philharmonic, dir. Pierre Boulez (Sony)
- Berlioz, La Mort de Cléopâtre, Orchestre de Paris, dir. Daniel Barenboïm (Deutsche Grammophon)
- Berlioz, Les Nuits d’été, London Symphony Orchestra, dir. Colin Davis (Philips)
- Brahms, Lieder, piano Daniel Barenboïm (Deutsche Grammophon)
- Brahms, Lieder, piano Geoffrey Parsons (Philips)
- Brahms, Rhapsodie pour alto, Philadelphia Orchestra, dir. Riccardo Muti (Philips)
- Chausson, Poème de l’amour et de la mer, Chanson perpétuelle, Mélodies, Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, dir. Armin Jordan, piano Michel Dalberto (Erato)
- Debussy, L’Enfant prodigue (Lia), dir. Gary Bertini, Orchestre symphonique de la Radio de Stuttgart, avec José Carreras et Dietrich Fischer-Dieskau (Orfeo)
- Duparc, Mélodies, piano Dalton Baldwin (in Les Chemins de l’amour, Philips)
- Mahler, Lieder eines fahrenden Gesellen, Orchestre philharmonique de Berlin, dir. Bernard Haitink (Philips)
- Mahler, Kindertotenlieder, Boston Symphony Orchestra, dir. Seiji Ozawa (Philips)
- Mahler, Das Lied von der Erde, London Symphony Orchestra, dir. Colin Davis, avec Jon Vickers (Philips)
- Mahler, Das Lied von der Erde, Orchestre philharmonique de Berlin, dir. James Levine, avec Siegfried Jerusalem (Deutsche Grammophon)
- Mahler, Des Knaben Wunderhorn, Orchestre royal du Concertgebouw, dir. Bernard Haitink, avec John Shirley-Quirk (Philips)
- Mahler, Lieder, piano Irwin Gage (in Schubert/Mahler, Philips)
- Mozart, Airs de concert : “Non più, tutto ascoltai… Non temer, amato bene…”, K. 490, “Chi’o mi scordi di te… Non temer, amato bene…”, K. 505, piano Alfred Brendel, Academy of St. Martin in the Fields, dir. Neville Marriner, concert du 27 janvier 1978 à Strasbourg (Philips, rééd. Decca Eloquence)
- Poulenc, La Fraîcheur et le Feu, Tu vois le feu du soir, piano Irwin Gage (EMI)
- Poulenc, Voyage à Paris, Montparnasse, La Grenouillère, Les Chemins de l’amour, piano Dalton Baldwin (in Les Chemins de l’amour, Philips)
- Ravel, Shéhérazade, London Symphony Orchestra, dir. Colin Davis (Philips)
- Ravel, Chansons madécasses, membres de l’Ensemble intercontemporain, dir. Pierre Boulez (Sony)
- Ravel, Chansons madécasses, Chanson du rouet, piano Dalton Baldwin, violoncelle Renaud Fontanarosa, flûte Michel Debost (EMI)
- Ravel, Deux mélodies hébraïques, piano Dalton Baldwin (in Les Chemins de l’amour, Philips)
- Satie, La Statue de bronze, Daphénéo, Le Chapelier, Je te veux, piano Dalton Baldwin (in Les Chemins de l’amour, Philips)
- Schoenberg, Brettl-Lieder, piano James Levine (Philips)
- Schoenberg, Gurrelieder (Tove), Boston Symphony Orchestra, dir. Seiji Ozawa avec Tatiana Troyanos et James McCracken (Philips)
- Schoenberg, Lied der Waldtaube, Ensemble intercontemporain, dir. Pierre Boulez (Sony)
- Schubert, Lieder, piano Phillip Moll (Philips)
- Schubert, Lieder, piano Irwin Gage (in Schubert/Mahler, Philips)
- Schumann, L’Amour et la Vie d’une femme (Frauenliebe und Leben), Liederkreis op. 39, piano Irwin Gage (Philips)
- Strauss, Quatre derniers Lieder (Vier letzte Lieder), et autres Lieder avec orchestre, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, dir. Kurt Masur (Philips)
- Strauss, Lieder, piano Geoffrey Parsons (Philips)
- Wagner, Wesendonck Lieder et Mort d’Isolde (Isoldes Liebestod), London Symphony Orchestra, dir. Colin Davis (Philips)
- Wagner, Wesendonck Lieder, BBC Symphony Orchestra, dir. Pierre Boulez (live, Londres, BBC Proms, 1974 – Gala)
- Wagner, deux Wesendonck Lieder : “Schmerzen” et “Träume”, BBC Symphony Orchestra, dir. Colin Davis (live, Londres, Royal Albert Hall, 1972, inclus dans le CD The Last Night of the Proms, Philips)
- Wagner, Wesendonck Lieder, piano Irwin Gage (EMI)
- Schubert/Mahler: Lieder, piano Irwin Gage (Philips)
- Les Chemins de l’amour (Duparc, Ravel, Poulenc, Satie), piano Dalton Baldwin (Philips)
- Tchaikovsky Gala in Leningrad, dir. Youri Temirkanov, avec Itzhak Perlman et Yo-Yo Ma : Chansons françaises op. 65, n° 1 “Sérénade” & 6 “Rondel” ; “Adieu, forêts”, extr. de La Pucelle d’Orléans (live, Leningrad, 1990 – RCA)
- Jessye Norman: Edinburgh International Festival 1972 (Brahms, Ravel, Schubert, Strauss) (Arkadia)
- An Evening with Jessye Norman (Purcell, Wagner-Wesendonck Lieder, Mahler-Rückert Lieder, Ravel-Mélodies hébraïques, Spitituals, Wolf, Debussy), piano Irwin Gage (non mentionné sur le cd) (live, années 70 – Opera d’oro)
- Live at Hohenems (1987) (Haendel, Schumann, Schubert, Brahms, Strauss, Spirituals), piano Geoffrey Parsons (Philips)
- Jessye Norman Live – Geoffrey Parsons (1987) (Haydn, Haendel, Berg, Mahler, Strauss, Spirituals, Ravel) (Philips)
- Salzburg Recital (1990) (Beethoven, Wolf, Debussy), piano James Levine (Philips)
- Récital à Salzbourg, 6 août 1991 (Strauss, Tchaïkovski, Wagner, Schönberg), piano James Levine (Orfeo)
- La Marseillaise, dir. Semyon Bychkov (Philips, 1989, bicentenaire de la Révolution française)
Symphonies, messes, oratorios…[modifier | modifier le code]
- Beethoven, Missa Solemnis, Orchestre philharmonique de Vienne, dir. James Levine avec Cheryl Studer, Plácido Domingo et Kurt Moll (Deutsche Grammophon)
- Beethoven, Symphonie n° 9, Orchestre philharmonique de Vienne, dir. Karl Böhm, avec Brigitte Fassbaender, Plácido Domingo et Walter Berry (Deutsche Grammophon)
- Beethoven, Symphonie n° 9, Orchestre symphonique de Chicago, dir. Georg Solti, avec Reinhild Runkel, Robert Schunk et Hans Sotin (Decca)
- Berlioz, Roméo et Juliette, Wesminster Choir, Philadelphia Orchestra, dir Riccardo Muti, avec John Aler et Simon Estes (EMI, 1986 ; report Warner Classics, 2008)
- Brahms, Un requiem allemand (Ein deutsches Requiem), Orchestre philharmonique de Londres, dir. Klaus Tennstedt, avec Jorma Hynninen (EMI)
- Bruckner, Te Deum, Orchestre symphonique de Chicago, dir. Daniel Barenboïm, avec Samuel Ramey, David Rendall et Yvonne Minton (Deutsche Grammophon)
- Franck, Les Béatitudes (oratorio), Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise, dir. Rafael Kubelik, avec Brigitte Fassbaender, René Kollo, Dietrich Fischer-Dieskau (Gala)
- Mahler, Symphonie n° 2, Orchestre philharmonique de Vienne, dir. Lorin Maazel, avec Eva Marton (Sony)
- Mahler, Symphonie n° 2, Musicians against Nuclear Arms Orchestra, dir. Leonard Bernstein, avec Barbara Hendricks (live, Washington, 1984, Rare Moth)
- Mahler, Symphonie n° 3, Orchestre philharmonique de Vienne, dir. Claudio Abbado (Deustche Grammophon)
- Mahler, Symphonie n° 3, Orchestre symphonique de Boston, dir. Seiji Ozawa (Philips)
- Tippett, A Child of Our Time (oratorio), Orchestre symphonique de la BBC, dir. Colin Davis, avec Janet Baker et John Shirley-Quirk (Philips)
Autres[modifier | modifier le code]
- Spirituals, piano Dalton Baldwin (Philips)
- Spirituals in concert, dir. James Levine, avec Kathleen Battle (live, New York – Deutsche Grammophon)
- With a song in my heart (Richard Rodgers, Cole Porter, George Gershwin, Jerome Kern…) (Philips)
- Lucky to be me (Leonard Bernstein, George Gershwin, Kurt Weill, Michel Legrand, Billy Joel, Richard Rodgers) (Philips)
- I was born in love with you : Jessye Norman sings Michel Legrand (Philips)
- Jessye Norman at Notre-Dame, dir. Lawrence Foster (Philips)
- In the Spirit: Sacred Music for Christmas (Philips)
- Christmastide (Philips)
- Les plus beaux Ave Maria et chants sacrés, dir. Kurt Redel (Philips)
- Sacred Songs, dir. Alexander Gibson (Philips)
- Amazing Grace (Philips)
- Roots: my Life, my Song (Sony)
Vidéographie[modifier | modifier le code]
- Berlioz, Les Troyens (Cassandre), dir. James Levine, Orchestre du Metropolitan Opera, avec Plácido Domingo et Tatiana Troyanos (DVD Deutsche Grammophon-Universal)
- Strauss, Ariadne auf Naxos (Primadonna/Ariadne), dir. James Levine, Orchestre du Metropolitan Opera, avec James King, Kathleen Battle et Tatiana Troyanos (DVD Deutsche Grammophon-Universal)
- Stravinsky, Œdipus rex (Jocaste), dir. Seiji Ozawa, Orchestre international Saito Kinen, avec Philip Langridge et Bryn Terfel (DVD Philips-Universal)
- Vangelis, Mythodea: Music for the NASA Mission: 2001 Mars Odyssey, avec Kathleen Battle (DVD Sony)
- Verdi, Requiem, dir. Claudio Abbado, Orchestre symphonique de Londres, Edinburgh Festival Chorus, avec Margaret Price, José Carreras et Ruggero Raimondi (DVD Arthaus Musik)
- Wagner, Die Walküre (Sieglinde), dir. James Levine, Orchestre du Metropolitan Opera, avec Gary Lakes, James Morris, Hildegard Behrens et Christa Ludwig (DVD Deutsche Grammophon-Universal)
- Wagner, Mort d’Isolde (Isoldes Liebestod), dir. Herbert von Karajan, Orchestre philharmonique de Vienne (+ un extrait de la répétition), in Karajan in Salzburg (VHS Deutsche Grammophon)
- Jessye Norman sings Carmen, dir. Seiji Ozawa, Orchestre national de France (DVD Philips)
- Hohenems Recital (Haendel, Schumann, Schubert, Brahms, Strauss, Spirituals), piano Geoffrey Parsons (VHS Philips)
- Spirituals in concert, dir. James Levine, avec Kathleen Battle (VHS Deutsche Grammophon)
- The Seattle Symphony Orchestra Live From Benaroya Hall, dir. Gerard Schwarz (VHS Lark)
- Jessye Norman at Christmas (concert à Notre-Dame de Paris), dir. Lawrence Foster (DVD Philips-Universal)
- Christmastide (VHS Philips)
- Amazing Grace with Bill Moyers (VHS)
- Symphony for the Spire, avec Plácido Domingo, Kenneth Brannagh, Ofra Harnoy et Charlton Heston (DVD Warner)
- The People’s Passion: A Musical for Easter, avec Thomas Allen (DVD Warner)
- Marian Anderson (VHS Kultur Video)
- Jessye Norman: A Portrait (DVD Decca-Universal)
Références[modifier | modifier le code]
- « Jessye Norman, la cantatrice américaine, est morte » [archive], Le Monde, 1er octobre 2019
- Jean-Baptiste Garat , « Disparition de la cantatrice Jessye Norman, qui chantait “par amour de la vie” » [archive], Le Figaro, 1er octobre 2019.
Liens externes[modifier | modifier le code]
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Notices d’autorité :
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- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale de Suède
- Bibliothèque nationale tchèque
- WorldCat
- Biographie de Jessye Norman (Radio France) [archive]
- Biographie en anglais [archive]
- Jessye NORMAN “La Marseillaise” (archive video Ina.fr) [archive]
- Discographie de ses enregistrements d’opéras [archive]
- Mort récente
- Naissance en septembre 1945
- Naissance à Augusta (Géorgie)
- Chanteuse d’opéra américaine
- Chanteuse afro-américaine
- Soprano américaine
- Mezzo-soprano américaine
- Interprète de lied
- Étudiant de l’université Howard
- Étudiant de l’université du Michigan
- Docteur honoris causa de l’université Laval
- Membre de l’Académie américaine des arts et des sciences
- Commandeur des Arts et des Lettres
- Chevalier de la Légion d’honneur
- Personnalité de la musique classique décorée de la Légion d’honneur
- Lauréat du prix Glenn-Gould
- Décès à 74 ans
- Décès en septembre 2019
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