Première compétition
“référence” de l’année 2014, les Championnats d’Europe à Vantaa en Finlande
(1er – 6 Avril), “offrent une interessante opportunité, à nos lutteuses et lutteurs de L’Equipe de France de se positionner dans la hiérarchie européenne. Il va falloir répondre présent et s’adapter aux nouvelles catégories de poids, mais aussi aux importantes modifications des règles dans le sens d’une lutte plus dynamique” confirme Michel Lafon
(DTN FFLutte). L’objectif est clair pour la délégation Française : 2 à 3 médailles! “Nous sommes en forme et nous espèrons bien que tout le travail fourni va payer dès cette 1ère échéance. Les médailles gagnées au 1er Tournoi International du Grand Paris Seine Ouest (Tarik Belmadani, Samba Diong, Mélonin Noumonvi, Tatania Debien), mais aussi aux différents tournois de préparation (Cuba, Suède) laissent entrevoir de belles perspectives, et ce malgré la blessure du chef de fil Steeve Guénot (forfait pour les Championnats d’Europe)”. Pour préparer au mieux cette échéance
(et les suivantes) la FFLutte a décidé de travailler la technique, la condition physique, mais aussi l’esprit de groupe. Après le stage de Cuba
(où pour la 1ère fois, tous les styles de Lutte étaient regroupés sous la direction de Patrice Mourier, nouveau manager des Equipes de France Olympiques), les Equipes de France de Lutte se sont de nouveau envolées en stage : Biélorussie pour les équipes gréco-romaine & féminine et Bulgarie pour l’equipe de Lutte libre.
“Les stages sont toujours des moments très fort pour les lutteuses et lutteurs. Cela permet de pouvoir passer du temps ensemble et d’échanger sur les techniques, mais aussi la gestion du stress, de la fatigue. C’est un sport individuel, mais le groupe France doit être solidaire pour aller chercher de beaux résultats.” confiait Patrice Mourier les yeux déjà rivés sur Rio 2016.
“Surtout qu’aux côtés de nos cadres expérimentés (Noumonvi, Belmadani), nous souhaitons intégrer de nouveaux jeunes (Diong, Debien, Aibuev…) et ces stages representent d’excellentes opportunités” conclut le manager des Equipes de France Olympiques.Arrivés sous la neige, au centre olympique de Staiki
(Biélorussie), village situé en pleine campagne au milieu d’une forêt à quelques 30 kms de Minsk, les Equipes de France de Lutte Gréco-Romaine & Féminine s’entraînent durement.
“Pour la gréco c’est sessions de 45 minutes sous forme de match avec l’équipe nationale Bielorusse, mais aussi préparation physique avec au programme vitesse, musculation, sport-co avec les filles. Nous avons aussi de nombreux moments de partage avec les filles pour continuer ce travail de cohésion” précise Patrice Mourier. Chez les filles,
“le panel de partenaires nous permet de réaliser de bons test-matchs. Il y a notament l’Azérie vice-championne olympique en 48kg. Tatina (Debien) est en forme et ses résultats sur les tapis sont encourageants. Nous avons du préparer le forfait de Mélanie (Lesaffre) à cause de son coude. Nous avons retenu Julie Sabatié (Montauban) qui a suivi une très bonne préparation et sera fin prête pour la compétition”confiait David Legrand.
L’Equipe de France de Lutte libre est elle à Bansko (Bulgarie). Station balnéaire de ski située à environ140Km de Sofia (1 000 mètres d’altitude). La France n’est pas la seule nation présente, et justement , c’est ce qu’est venu chercher l’encadrement français : de l’adversité. “Avec la Bulgarie (senior + junior), Algérie, Italie, Suisse et Japon (junior), nous avons de nombreux adversaires et nous pouvons nous préparer dans les meilleures conditions. Nous faisons des séances de test-matchs arbitrées, séances à thèmes, marches en montagne pour la récupération. Il y a des petits bobos mais globalement tout se passe bien, les lutteurs sont determinés!” confiaient Alain Berger et Daniel Gonzalez, entraineurs de la libre.
“Nous sentons que tous les athlètes séléctionnés sont motivés et ont hâte de monter sur les tapis de Lutte Finlandais. L’ambiance générale est bonne, tout le monde se prépare bien, il reste encore, pour certains, quelques efforts à fournir pour perdre le poids, mais le protocole est bien rôdé pour cela”conclut Michel Lafon (DTN FFLutte).