ANNE & ARNAUD Infos

 

 

Bonjour à tous,
Le 3 avril, les Éditions Philippe Rey lancent une nouvelle collection poche au sein de leur catalogue :fugues. Cette dernière se constituera d’ouvrages déjà présents dans le catalogue de la maison d’édition ou de textes épuisés. Romans, récits, essais, français ou étrangers : chacun aura sa place au sein de fugues. Un format et un prix réduits qui donneront l’occasion de partager, découvrir, relire des ouvrages… Fugues ce sont des voix qui se mêlent, se superposent et invitent aux plus belles échappées.
Pour inaugurer cette collection, retrouvez Joyce Carol Oates, Andreï Tarkovski, Gisèle Pineau et Lucia Nevaï.
Nous restons à votre disposition pour toutes demandes de service de presse.
Bonne journée,
Anne & Arnaud
newnews@anneetarnaud.com
Arnaud Labory : 06 22 53 05 98
Anne Vaudoyer : 06 63 04 00 62
Anaïs Hervé : 06 13 66 06 67

 


Lucia Nevaï pour Comment les fourmis m’ont sauvé la vie
Lucia Nevaï
Comment les fourmis m’ont sauvé la vie
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Françoise Adelstain
Éditions Philippe Rey, collection fugues
Sa mère l’a baptisée Crane, prénom sioux qui désigne la grue, le grand oiseau migrateur. Et comme, auparavant, cette même mère avait tenté de se débarrasser d’elle, Crane est née défigurée, chétive et bigleuse.
Son histoire commence dans un trou perdu de l’Iowa dans les années 1950. Avec pour parents, un trio minable, qui s’est constitué sur le circuit des prêcheurs itinérants : Big Duck, faux prêcheur et escroc, père fictif de Crane et de son demi-frère ; Tit, superbe femelle qui les a engendrés ; Flat, mère d’une fille dont Big Duck est vraiment le père ! La maisonnée vit dans la crasse et l’indigence, les trois enfants, non scolarisés, sont livrés à eux-mêmes et sous-alimentés en permanence. Leur unique distraction est le passage du train de 21 h 49 à quelques centaines de mètres de chez eux ; et le reste du temps, la contemplation des champs de maïs qui s’étendent à perte de vue. Jusqu’au jour où déboulent pelleteuses et excavatrices : la modernité est en marche, le trou perdu va devenir une cité lacustre. Crane, rebelle et miraculeusement surdouée, est alors projetée dans une nouvelle vie qui la sauvera de la misère, mais la plongera aussi dans le mensonge et la solitude.
Rien de sordide dans cette histoire puissante. La plume nerveuse de Lucia Nevaï transforme l’étendue monotone des champs de maïs en un paysage lunaire ; de situations désespérées et de personnages horrifiants, elle pointe le saugrenu ; de l’abjection, elle fait naître l’attachement et la tendresse.


Joyce Carol Oates pour Les Chutes

Joyce Carol Oates
Les Chutes
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Claude Seban
Éditions Philippe Rey, collection fugues
Veuve au matin d’une nuit de noces hallucinante, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme vouée au malheur. Pourtant, au cours de sa semaine de veille au bord de l’abîme, en attendant qu’on retrouve le corps de son mari d’un jour, La Veuve banche des Chutes (ainsi que la presse l’a surnommée avant d’en faire une légende)  attire l’attention de Dirk Burnaby, un brillant avocat au cœur tendre, fasciné par cette jeune femme étrange.

Une passion improbable et néanmoins absolue lie très vite ce couple qui va connaître dix ans d’un bonheur total avant que la malédiction des chutes s’abatte de nouveau sur la famille. Désamour, trahison, meurtre ? C’est aux enfants Burnaby qu’il reviendra de découvrir les secrets de la tragédie qui a détruit la vie de leurs parents. Une quête qui les obligera à affronter non seulement leur histoire personnelle mais aussi un sombre épisode du passé de l’Amérique : les ravages infligés à toute une région par l’expansion industrielle gigantesque des années 1950 et 1960, expansion nourrie par la cupidité et la corruption des pouvoirs en  place.
Un roman aussi beau et tumultueux que ces chutes au charme maléfique.

Gisèle Pineau pour Folie, aller simple

Gisèle Pineau
Folie, aller simple
Éditions Philippe Rey, collection fugues
Infirmière en psychiatrie depuis l’âge de vingt ans, Gisèle Pineau raconte,  avec sobriété et intensité, ce métier « extraordinaire » qui la tient « en bordure de la norme, du normal ». Elle revient sur son parcours : l’arrivée en  métropole, l’université, les petits boulots, les après-midi avec la vieille Lila.

Et surtout, elle fait partager son quotidien à l’hôpital, cet apprentissage permanent et difficile auprès des malades – ces « insensés » que la société ne veut pas voir, isole, et aide de moins en moins.
Elle décrit l’ordinaire, les rituels, les délires des uns, les dépressions des autres, la paranoïa sans limite, les trop nombreux suicides, le manque de places dans les services, les insultes… Mais aussi les moments de répits, quand le dialogue et le rire parviennent à s’immiscer.

Andreï Tarkovski pour Le Temps scellé

Andreï Tarkovski
Le Temps scellé
Essai traduit du russe par Anne Kichilov et Charles H. de Brantes
Éditions Philippe Rey, collection fugues
« Il n’est pas dans mon intention de faire ici la leçon à qui que ce soit, ni d’imposer un point de vue. Ce livre n’a été dicté que par le désir de défricher la jungle des possibilités qui s’offrent à un art encore jeune et magnifique, toujours à explorer, et de m’y retrouver moi-même aussi indépendant et libre que possible. »
Andreï Tarkovski, tout au long de son œuvre cinématographique, rédige des notes de travail, des réflexions sur son art, restituant dans le même mouvement son itinéraire d’homme et d’artiste. À partir de son exil en Italie où il réalise Nostalghia en 1983, puis en France durant la dernière année de sa vie, il rassemble ces écrits qui sont d’abord édités en Allemagne puis dans les autres pays d’Europe occidentale où ils deviendront vite une référence incontournable. Il y aborde une large réflexion aussi bien sur la civilisation contemporaine que sur l’art cinématographique : son ontologie et sa place parmi les autres arts, ou des aspects plus concrets comme le scénario, le montage, l’acteur, le son, la musique, la lumière, le cadrage…
Puisant dans son expérience de cinéaste, dans sa vaste culture littéraire, se remémorant ses années de formation, les luttes interminables pour terminer ses films à l’époque soviétique, Andreï Tarkovski offre ici le livre-bilan d’un artiste en recherche de sens, d’un homme qui consacra son inépuisable énergie à « fixer le temps »…


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