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Malek Chebel

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Malek Chebel est un anthropologue des religions et philosophe1 algérien né le à Skikda et mort le à Paris2. Il a étudié en Algérie, puis en France à Paris, où il a également étudié la psychanalyse, activité qu’il a un temps exercée1,3,4. Il a enseigné dans de nombreuses universités à travers le monde.

Essayiste, auteur d’ouvrages spécialisés sur le monde arabe et l’islam5, son travail s’appuie sur « l’islam des Lumières6,7 ». Il tient des conférences dans de nombreux pays d’Europe et d’Afrique, et travaille à une vaste enquête sur l’islam dans le monde8.

Il est connu pour sa réflexion sur l’islam, sa culture, son histoire, sa vie intellectuelle, son érotisme. Il est également connu pour ses prises de position publiques en faveur d’un islam libéral et en faveur d’une réforme de l’islam incluant certains aspects de la modernité politique, notamment :

« […] opérer une séparation étanche entre le pouvoir temporel et le pouvoir intemporel, renvoyer la religion et les religieux dans leurs mosquées, et réévaluer le rôle politique et ses prérogatives9. »

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en 1953 à Philippeville, maintenant Skikda, en Algérie, Malek Chebel fait ses études primaires et secondaires puis obtient son baccalauréat philosophie et lettres arabes. Il entre en 1973 à l’Université Aïn El-Bey de Constantine. En 1980, il obtient un premier doctorat en psychopathologie clinique et psychanalyse à l’université Paris 7. Puis en 1982, Malek Chebel obtient son doctorat d’anthropologie, d’ethnologie et de sciences des religions à Jussieu, et en 1984 son doctorat de sciences politiques à l’Institut d’études politiques de Paris. En 1995, il est habilité à la direction de recherche à la Sorbonne. Il a exercé et donné des conférences en Europe, dans le monde arabe et aux Amériques : dans des universités en France, (Université Paris Sorbonne-Paris IV), au Maroc, Université de Marrakech, en Tunisie, dans plusieurs établissements supérieurs égyptiens, aux États-Unis, à Berkeley et Stanford, à San Francisco, à l’UCLA de Los Angeles, à la CUNY à New York, Rockefeller University à New York, en Belgique l’ULB à Bruxellesetc.

Malek Chebel a fait partie du Groupe des Sages qui, auprès de Romano Prodi, président de la Commission européenne, réfléchissait aux implications culturelles induites par l’Europe, notamment dans ses rapports avec la rive sud de la Méditerranée, à l’origine de l’élaboration de la première charte euro-méditerranéenne. Il s’intéresse désormais particulièrement aux travaux de l’Union pour la Méditerranée (UPM).

Il est mort le à Paris à la suite d’une longue maladie10.

Pensée[modifier | modifier le code]

L’œuvre prolifique de Malek Chebel, nourrie de son triple bagage d’historien, de psychanalyste et d’anthropologue est principalement consacrée à la défense de la liberté sous toutes ses formes, liberté politique, liberté de pensée, de vivre et d’aimer, et de sa place dans l’islam et la culture musulmane. Déclinée comme objet de perception, de construction, de pratique, la liberté guide la réflexion de Malek Chebel pour travailler sur le corps, le désir, l’amour, les relations entre les sexes, mais aussi la tolérance, l’engagement politique, le don.

Il a rédigé plusieurs préfaces, dont celle du Coran traduit par Edouard Montet (Éditions Payot). Cette préface est consacrée à la nouvelle méthodologie d’interprétation du Coran. Malek Chebel a pris des positions fortes pour prôner ce qu’il considère être un islam moderne. Qu’il s’agisse du voile qui est d’après lui un sujet « secondaire », – ce qui ne l’empêche pas de qualifier cette revendication de « régression » -, qu’il s’agisse encore du besoin de traiter les problèmes entre les hommes par les hommes eux-mêmes, et non par le recours à la religion, au nom de Dieu, ou en invoquant le nom de Dieu.

« A… comme Algérie :

Le retour au pays a toujours été un problème, la joie indicible se mêlant presque instinctivement à la crainte de ne plus se sentir chez soi, d’être devenu un étranger. »

— Malek Chebel, Dictionnaire amoureux de l’Algérie11

Islam et Occident[modifier | modifier le code]

Son ouvrage, Islam et libre-arbitre a pour objet de comprendre l’islam dans sa relation à l’Occident. Comprendre les manières de penser, de vivre, la sensibilité de l’autre, pour dépasser la haine. Laisser une place à l’autre. Il s’agit aussi d’une interrogation sur la place de la liberté en islam et d’un plaidoyer pour une relecture de l’islam et de ses traditions.

Malek Chebel écrit aussi pour réhabiliter l’islam. En Occident, les musulmans peuvent susciter haine et suspicion, mais surtout de l’incompréhension. Malek Chebel, en expert de l’islam, pense que si l’islam est au cœur des débats du siècle, il est d’abord important de le comprendre et de le connaître. Selon son analyse, les musulmans souffrent de cette image négative de leur religion.

« La plupart des musulmans sont pris en tenaille entre un groupuscule de musulmans violents, qui veulent islamiser le monde, et la grande majorité des Occidentaux qui ne comprennent rien à l’islam ».

Il rappelle que l’islam est pluriel, et qu’il est aussi vivant. Il rappelle que dans le passé, l’islam a été novateur dans bien des aspects de la vie. Il analyse avec une grille de sociologue l’évolution et les mutations des mentalités au sein du monde musulman. Malek Chebel défend l’idée qu’à travers les siècles, il y a eu de grandes périodes de paix, de créativité et de bonheur :

« C’est au nom de ces siècles-là que je travaille, au nom d’un grand nombre de savants, de littérateurs, de grammairiens, de juristes, de médecins et de califes ou sultans dilettantes que je m’exprime, en étant avec d’autres, le dépositaire de cet héritage ».

Il dénonce le manichéisme des fondamentalistes, car d’après lui, les islamistes intégristes ramènent la pensée de l’islam au viie siècle. Ils veulent faire oublier et effacer l’apport musulman dans le domaine philosophique, ainsi que toutes les réformes et mutations que la religion a connues, au gré de l’histoire et sous l’effet des événements.

Malek Chebel pense que ceux-ci s’accrochent de manière rigide et autoritaire au Coran et aux théologiens fondamentalistes pour donner du Coran une lecture complètement anachronique. Leur conception se limite à une vision dualiste et dogmatique de la vie où tout est catégorisé en termes de pur et d’impur. Malek Chebel refuse ce manichéisme ; selon lui c’est à un détournement de l’islam, de sa culture et de sa tradition, auquel on assiste à l’échelle planétaire, qui est désastreux pour le monde musulman, totalement régressif et même destructeur car il représente un enfermement dangereux, qui entretient de plus, l’incompréhension de l’Occident à son égard et l’inimitié.

Tout à l’opposé de cette ligne intégriste de la défense de la pureté, Malek Chebel plaide pour un « islam des Lumières », notion qui donne son titre à un de ses derniers ouvrages. L’islam dont il parle, c’est celui du partage :

« Celui qui amène au monde l’algèbre, l’arithmétique, la parfumerie, une gastronomie brillante, une musique, une maison de la sagesse et qui s’occupe de cosmologie, fondé sur la raison, sur les connaissances et le travail, sur l’échange et le respect d’autrui. J’ai essayé de montrer que l’islam est plus humain qu’on ne le pense, il est plus accessible, plus proche de nous, il parle au cœur, à l’émotion et n’est pas là pour semer la terreur »

Ce manifeste pour un islam des Lumières se présente ainsi :

Associer l’islam aux Lumières : cette relation est inscrite dans la dynamique amorcée au xixe siècle et poursuivie par les nombreux réformistes qui ont voulu changer le visage de cette religion en s’appuyant sur le travail de la raison. Ces penseurs ont été taxés d’hérésie. Aujourd’hui, le débat est plus que jamais d’actualité : l’islam est-il compatible avec la République ? Quelle est la place et le statut de la parole libre, de la laïcité, de l’égalité des sexes, de la tolérance ou de la démocratie ? Faut-il adapter l’islam à la modernité ou au contraire adapter la modernité à l’islam, ainsi que le prétendent les fondamentalistes ?

En vingt-sept propositions, Malek Chebel répond à ces interrogations sans masquer les contradictions de l’islam ni éluder les questions difficiles : il se fait le théoricien d’un « autre islam », un islam en prise sur le réel.

Il vient de faire paraître L’islam, passion française : une anthologie, qui permet de mieux comprendre la perception que les occidentaux ont de cette religion. L’ouvrage est ainsi présenté par l’éditeur :

La perception que nous avons de la troisième religion monothéiste est fort ancienne. En témoignent les nombreux auteurs classiques intéressés par la religion du Prophète, qui a toujours suscité des réactions passionnées, de l’enthousiasme à la méfiance. Cette anthologie se veut le reflet d’une préoccupation qui a traversé les siècles et qui s’est exprimée de multiples manières. Il y est question de foi, de Mahomet, de mosquées, de ramadan, de rites, d’Orient… Nombre de hauts lieux y sont décrits Djeddah, La Mecque, Jérusalem, Al-Azhar, Cordoue… De Pascal, Montesquieu et Voltaire aux islamologues du xxe siècle, Massignon ou Rodinson, en passant par les écrivains voyageurs du xixe siècle, ce regard français offre le recul nécessaire pour mieux comprendre le monde qui vient.

En avril 2011, il a débattu avec le philosophe et théologien Rémi Brague lors d’une conférence-débat organisée à Sciences Po par le Centre Saint-Guillaume sur l’histoire du dialogue entre Islam et chrétienté12. Il participe en octobre 2013 à un colloque au Sénat (Paris) sur l’islam des Lumières avec Reza, Tahar Ben Jelloun, Olivier Weber, Abdelkader Djemaï, Gilles Kepel et Barmak Akram. Le débat a été ensuite reproduit en novembre au Maroc lors d’une conférence sur la tolérance13.

L’érotique propre à la culture arabe[modifier | modifier le code]

L’autre partie de l’œuvre, savante, lève aussi le voile sur la culture propre à l’islam, sous l’aspect de la vie érotique, des rapports entre les sexes, des arts et autres raffinements de la culture orientale qui ont fasciné l’Occident depuis la découverte de l’Orient.

C’est toute la partie de son œuvre, où se retrouvent le psychanalyste et l’anthropologue associés pour pénétrer les mœurs, l’imaginaire et l’érotique, à travers l’histoire de l’islam et du monde musulman, soit tous ces livres qui parlent de l’amour et du désir en islam, pour en faire apparaître la singularité, la richesse, le raffinement et les rappeler, voire les faire renaître, tout en les analysant.

En 2004, Malek Chebel a publié son Dictionnaire amoureux de l’islam, où il aborde l’ensemble des questions qui ont trait à l’islam, en matière de droit et de mariage, mais aussi d’érotique : le réformisme musulman, la répudiation des femmes, le voile ou la sexualité. Cette exploration des arcanes de l’amour est aussi un livre d’histoire qui expose les raffinements de la culture orientale.

« Almées, concubines et bayadère :

Dans son Voyage en orient, Gérard de Nerval a écrit : « J’ai parlé de ces dernières sous le nom d’almées en cédant, pour être plus clair, au préjugé européen. Les danseuses s’appellent ghawasies ; les almées sont des chanteuses ». […] Les voyageurs qui ont assisté à des fêtes arabes ou turques ont tous été surpris par la liberté et la sensualité des courtisanes et des danseuses. L’almée, à la fois danseuse et chanteuse et concubine, maitrise au moins un art précieux comme la musique, la danse ou le chant. »

— Malek Chebel, Dictionnaire amoureux de l’islam14

Dans Psychanalyse des Mille et Une Nuits Malek Chebel montre qu’il a fallu aux femmes réinventer le monde à leur mesure pour le maîtriser : cloîtrées dans leur harem, en proie à l’ennui et à l’intransigeance du sérail, elles racontent des histoires dont elles sont les acteurs principaux. Sous leur inspiration, Les Mille et Une Nuits deviennent une initiation aux mystères de la chair. Malek Chebel décrypte cette œuvre magnifique et célèbre : comment la femme, Shéhérazade, a dû réinventer le monde pour maîtriser la mort.

Du désir montre que parler du désir, c’est parler d’autrui. Quant à L’esprit de sérail, Mythes et pratiques sexuels au Maghreb étudie toutes sortes de thèmes liés à la sexualité : tabou de la virginité, obsession de la virilité, androgynie, et aussi le langage obscène, les homosexualités, voile, yous-yous, circoncision… À partir de ces figures emblématiques, Malek Chebel montre comment fonctionne au Maghreb l’« esprit de sérail », concept qu’il a forgé pour mieux saisir l’emprise redoutable de la loi du Père sur l’esprit et le corps de chacun – homme ou femme.

L’Encyclopédie de l’amour en Islam rappelle ce qu’il en fut de l’amour et de la sensualité aux origines de l’islam : « On m’a fait aimer en ce bas-monde trois choses : les parfums, les femmes et la prière, qui reste la plus importante à mes yeux », affirmait Mahomet. C’est dire que l’on peut être un musulman fidèle, respectueux du texte sacré, sans être ennemi de la jouissance charnelle, affirme Malek Chebel. Dans ce travail, fruit d’une dizaine d’années de recherches, Malek Chebel a parcouru l’univers amoureux des pays musulmans. Il propose avec cette étude, comme une entrée dans la langue amoureuse, les mœurs, des techniques érotiques, mais aussi la médecine, la jurisprudence, l’esthétique, la psychologie et la mystique de cette civilisation qui a connu dans son histoire, et connaît encore, la vie d’un imaginaire amoureux raffiné et d’une grande richesse.

Il publie « Le Kama-sutra arabe » (Pauvert), qui exhume de la clandestinité, les grands textes de l’érotisme arabe qu’il présente ainsi : « l’islam aime la chair, l’amour et les femmes ».

« Les fondamentalistes tiennent pour impure toute intention charnelle, et même tout clin d’œil. Mais cet islam procède d’une haine de la chair. Il condamne le corps et la nudité, et excommunie la femme au seul prétexte qu’elle est une femme. La religion de Mahomet n’a pas toujours été synonyme de frustration et de culpabilité. Par le passé, un grand raffinement a accompagné son développement, notamment en Mésopotamie, en Andalousie, au Maghreb et en Syrie. Rappelons-nous les divans recouverts de roses et les lits coquins dont parlent « Les mille et une nuits ». Mais la psychanalyse a prouvé que ce que l’on refoule le plus est cela même qui rejaillit avec une force sauvage… « Le Kama-sutra arabe » est un livre de sagesse autour du couple. Prélude à la fécondation et au coït, c’est aussi un manuel du savoir-jouir, une anthologie de poésie courtoise et une grammaire des positions amoureuses15. »

Dans L’érotisme arabe paru en 2014, il rassemble un florilège de textes arabes érotiques de Cheikh Nefzaoui, Ibn Dawoud, Ibn Hazm, Al-Suyūtī. Il traduit notamment pour la première fois en français « l’Instruction de l’amant en vue de la fréquentation intime de l’aimé(e) », un texte du xive siècle d’Ibn Foulayta16.

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • Notices d’autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation
  • 1984 : Le corps en Islam, Éd. PUF, coll. Quadrige 2e éd. 1999, 3e éd. 2004
  • 1986 : La formation de l’identité politique, Éd. PUF, Éd. Payot 2e éd. 1997
  • 1986 : Le livre des séductions suivi de Dix Aphorismes sur l’amour, Lieu commun, Éd. Payot 2e éd. 1997
  • 1988 : L’Esprit de sérail, mythes et pratiques sexuelles au Maghreb, Lieu commun, Éd. Payot 2e éd. 1997
  • 1992 : Histoire de la circoncision des origines à nos jours, Éd. Balland, 2e éd. 1997, Éd. Perrin 3e éd. 2006
  • 1993 : L’imaginaire arabo-musulman, Éd. PUF, 2e éd. coll. Quadrige 2002
  • 1995 : Dictionnaire des symboles musulmans, Éd. Albin Michel, 2e éd. 2001
  • 1995 : Encyclopédie de l’amour en Islam. Érotisme, beauté et sexualité dans le monde arabe, en Perse et en Turquie, Éd. Payot, 2e éd. 2003
  • 1996 : Psychanalyse des Mille et Une Nuits, Éd. Payot, 2e éd. 2002
  • 1997 : Les symboles de l’Islam, album, Éd. Assouline, 2e éd. 1999
  • 1998 : Préface de Coran, Traduit par Edouard Montet, Éd. Payot-Poche, 2e éd. 2001
  • 1999 : Traité du raffinement, Éd. Payot, 2e éd. en poche 2008
  • 2000 : Du Désir, Éd. Payot, 2e éd. 2002
  • 2001 : Les cent noms de l’amour, avec Lassad Metoui, Éd. Alternatives, 2e éd. 2003
  • 2002 : Mahomet et l’Islam, Illustré par Yves Beaujard, Casterman
  • 2002 : Le Sujet en Islam, Éd. du Seuil
  • 2003 : Islam et Libre arbitre, la tentation de l’insolence, avec Marie de Solemne, Éd. Dervy
  • 2004 : Dictionnaire amoureux de l’islam, Éd. Plon, coll. « Dictionnaire amoureux »
  • 2004 : Manifeste pour un islam des lumières. 27 propositions pour réformer l’islam, Éd. Hachette Littératures
  • 2004 : Anthologie du vin et de l’ivresse, Éd. du Seuil, 2e éd. Pauvert 2008
  • 2005 : Préface de L’islam, passion française. Une anthologie, Bartillat
  • 2005 : L’islam et la raison, le combat des idées, Perrin, 2e éd. Tempus 2006
  • 2006 : Le Kama sutra arabe, 2000 ans de littérature érotique en Orient, Pauvert
  • 2006 : Le Coran raconté aux enfants, Illustré par Mimi des Bois, Petit Phare
  • 2007 : L’Islam expliqué, Perrin
  • 2007 : Treize contes du Coran et de l’Islam, Fayard
  • 2007 : L’esclavage en terre d’islam Fayard
  • 2007 : Ouvrage collectif Prières d’Islam. Ce que les hommes disent aux Dieux, Éd. du Seuil, p. 209-272
  • 2008 : Le Coran pour les Nuls, avec Sohaib Sultan, Éd. Broché
  • 2008 : L’Islam pour les Nuls, avec Malcolm Clark, Éd. Broché
  • 2008 : Anthologie du vin et de l’ivresse en Islam, Pauvert
  • 2009 : Sagesses d’Islam, Éd. First
  • 2009 : Coran (nouvelle traduction), Fayard
  • 2009 : Dictionnaire encyclopédique du Coran, Fayard
  • 2011 : Les grandes figures de l’Islam, Librairie Académique Perrin
  • 2011 : Les Enfants d’Abraham. Un chrétien, un juif et un musulman dialoguent, avec Alain de La Morandais, Haïm Korsia, Presses de la Renaissance
  • 2012 : Dictionnaire amoureux de l’Algérie, Plon
  • 2013 : Changer l’islam : Dictionnaire des réformateurs musulmans des origines à nos jours, Albin Michel
  • 2014 : L’érotisme arabe, Bouquins
  • 2015 : L’inconscient de l’islam : Réflexions sur l’interdit, la faute et la transgression, CNRS, (ISBN 978-2-27108586-3)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Carrefours et médiations » [archive] (consulté le 6 juillet 2013).
  2. « Malek Chebel, l’anthropologue de la sexualité en islam, est mort », L’Obs,‎ (lire en ligne [archive]).
  3. « Biographie, librairie [[Science Po]] » [archive].
  4. « Biographie » [archive], sur Payot et Rivages (consulté le 6 juillet 2013).
  5. « Fiche auteur » [archive], sur Plon (consulté le 6 juillet 2013).
  6. « Malek Chebel publie le premier numéro de sa revue « Noor » pour un « islam des lumières » » [archive], sur La Croix (consulté le 6 juillet 2013).
  7. « Noor » : défense d’un islam des Lumières [archive], sur Le Monde (consulté le 6 juillet 2013).
  8. « Quid de Noor, une revue pour un islam des lumières » [archive], sur noorrevue.fr (consulté le 6 juillet 2013).
  9. L’inconscient de l’islam. CNRS éditions, 2015, page 96
  10. « Décès de l’anthropologue algérien Malek Chebel » [archive], sur TSA Algérie,‎ (consulté le 12 novembre 2016).
  11. Malek Chebel, Dictionnaire amoureux de l’Algérie, Plon, 501 p. (ISBN 2-259-21236-0), p. 10.
  12. Salaam et CSG: Regards Croisés sur Islam et Chrétienté [archive] sur LaPéniche.net
  13. [Un colloque international sur la tolérance http://www.lejdd.fr/Medias/Television/Tolerance-en-quete-de-sens-645866 [archive]]
  14. Malek Chebel, Dictionnaire Amoureux de l’islam, Plon, , 474 p. (ISBN 225919799X), p. 30.
  15. L’Islam aime la chair, l’amour et les femmes dans Le Point, 04/05/2006 [archive]
  16. « Chebel raconte le merveilleux érotisme arabe » [archive], sur hebdo.ch,‎

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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