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Chers amis aventuriers des musiques, du groove et pépites métissées,
Si vous aimez le blues, épicé de malgache, d’histoire d’Afrique noire…. et de musiciens de haut vol, venez découvrir, retrouver les maestros Tao Ravao et Vincent Bucher en concert au studio de l’Ermitage le 17 avril.
Faites tourner l’information et d’ici là plein de bonnes choses à tous.
Musicalement
Maet Charles
pour Mix et Métisse |
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TAO RAVAO
et
VINCENT BUCHER
EN CONCERT
le 17 AVRIL 2014 | 20H30
au STUDIO DE L’ERMITAGE | Paris |
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| TAO RAVAO VS VINCENT BUCHER |
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Tao Ravao d’abord mandoliniste puis banjoïste. Il rencontre Homesick James, le père du blues électrique, devenu son mentor. Il l’accompagne en tournée en Italie puis à Chicago. En 1980, Tao joue au festival de la jazz de la Nouvelle-Orléans. La période d’initiation continuera jusqu’en 1993. Il accompagne alors Big Walter Horton, Homesick James, Louisiana Red, Eddie C. Campbell. En 1988, de retour à Madagascar, où il est fasciné par la musique de la grande île, il fonde avec Justin Vali un trio de musique traditionnelle malgache. La kabosy l’entraîne alors autour du monde (Canada, Etats-Unis, Japon, Afrique de l’Est).
Le blues est le trait d’union qui a scellé son amitié avec l’harmoniciste Vincent Bucher. Dans les années 80 seul avec le groupe « HOT’CHA » Vincent joue avec de nombreux bluesmen tels: Louisiana Red, Eddie Shaw, Jimmy Johnson, Eddie C Campbell, etc… Au cours de plusieurs voyages successifs aux USA il fréquentera et accompagnera bon nombre de piliers de la scène du Chicago Blues et coproduira également deux albums de l’harmoniciste chanteur Matthew Skoller.
Leur association originale aboutit, avec l’appui d’une section rythmique très souple à la création d’une musique transgenre, lorgnant vers un horizon afro-blues/ transe malgache révélé dernièrement par l’excellent album « Vazo » et encensé par la presse et le public.
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Vazo est un album de blues opérant des allers-retours entre les Etats-Unis (reprises de Muddy Waters et Willie Dixon) et Madagascar, l’île natale de Tao Ravao. Deux évènements marquent de leur empreinte ce disque : le décès de la mère aimée de l’artiste (Mami T. et Oh Mama !) et le travail de mémoire au sujet de l’insurrection survenue sur l’île rouge en 1947, suivie de la répression féroce opérée par les troupes françaises (Rano, Rano et Tabataba). Tandis que Tao chante et offre un jeu rythmique foisonnant de cordes (kabosy malgache, krar, la mythique harpe éthiopienne, lap steel), Vincent Bucher produit des solos lumineux et des vibrations polyphoniques sur ses harmonicas, et le batteur Jean-Noël Godard intervient sobrement. Derrière l’énergie, beaucoup de gravité (Mondomix)
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«Tao Ravao, virtuose du kabosy nous balade sur des rythmes tantôt badins, tantôt mélancoliques et racontant morceau après morceau, son amour pour son île » Mondomix«Tao se produisait seul, il a donné à entendre un répertoire avec une maîtrise et un feeling impressionnants. TAO, un véritable tempérament de bluesman qui mérite d’être découvert» Soul BagUn temps musicien de rue à Paris, Tao Ravao est devenu dingue de blues à 20 ans. La musique malgache vient ensuite. «Ma découverte date de 1988, quand je suis retourné à Madagascar, raconte le musicien. Je suis parti en brousse et j’ai vu mes cousins jouer de la kabosy (guitare malgache). C’est le rythme qui m’a tué tout de suite, et puis le son». Le choc portera à conséquence. Tao Ravao revient en rapportant avec lui une guitare kabosy, une harpe valiha, des instruments traditionnels de Madagascar, qu’il va acclimater au blues. Avec Vincent Bucher, il forme alors un duo singulier et invente le blues malgache.» P.Labesse
Le Monde |
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