Rétromobile rend hommage à J.G Parry-Thomas et Sir Malcolm Campbell,

Rétromobile rend hommage à J.G Parry-Thomas et Sir Malcolm Campbell,
deux grands pilotes au destin hors du commun, animés par une même passion,
un seul désir et une seule obsession : rattraper la ligne d’horizon.


J.G Parry-Thomas et Sir Malcom Campbell… toujours plus vite au risque de se perdre

En 1925, John Godfrey Parry-Thomas, ingénieur en chef chez Leyland Motors, décide de se consacrer aux records de vitesse. Il construit la Babs sur un châssis d’ancienne voiture de course. Ce monstre cache en ses entrailles un énorme moteur de bombardier de la Grande Guerre, un 12 cylindres en V Liberty de 27 litres de cylindrée qui développe 500 à 600 cv. En 1926, à deux reprises, Parry-Thomas, devient l’homme le plus rapide du monde le 27 avril  à 272,403 km/h et le 28 avril à 275,271 km/h.

Mais le 4 février 1927, ce record est remis en cause par Malcolm Campbell qui atteint la vitesse de 281,381 km/h au volant de sa Bluebird Napier Campbell. J.G Parry-Thomas est le premier à le féliciter pour ce nouveau record et se remet aussitôt au travail pour améliorer la puissance de sa Babs. Il la démonte, modifie la carburation et le refroidissement.

3 mars 1927, au Pays de Galles, sur la plage de Pendine : la météo est catastrophique et la plage est détrempée. J.G Parry-Thomas, pourtant affaibli par une mauvaise grippe et malgré les conseils d’annulation de son mécanicien, se met au volant de sa grande voiture blanche. Lors des essais, la vitesse enregistrée est encourageante : 270 km/h, même si le bolide demande des réglages à chaque arrêt. J.G Parry-Thomas s’élance sur la plage, l’énorme 12 cylindres Liberty lâche toute sa puissance dans un bruit de tonnerre. Alors que la Babs file le long du rivage, le bolide entame un très long dérapage, et, brusquement s’élève dans les airs, fait un gigantesque tonneau avant de retomber sur ses roues, en flammes. J.G Parry-Thomas est tué sur le coup. Ses proches décident d’ensevelir la grande voiture, sur le lieu même du drame, sous le sable de la plage de Pendine.

À l’époque, plusieurs hypothèses sont avancées sur la cause de l’accident : rupture d’une chaîne de transmission, faiblesse dans une pièce du train avant. Aujourd’hui encore, les causes en restent inexpliquées.

 

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