Le 29 septembre dernier, QUATRE PATTES, avec CIWF France, WELFARM et L214, était mobilisée devant le siège social de la compagnie maritime Brittany Ferries, à Roscoff. Nous étions venus remettre une lettre ouverte à la direction de l’entreprise, pour protester contre la reprise du transport de très jeunes veaux par ferries depuis l’Irlande.

Alors que la compagnie se murait dans le silence depuis six mois, nous avons enfin été reçus. Pendant près d’une heure, nous avons échangé avec le directeur général de l’entreprise et le directeur des opérations, avant de convenir d’un second rendez-vous au mois prochain. Cette rencontre avec les dirigeants de Brittany Ferries est un premier pas encourageant, et nous ne lâcherons rien tant que nous n’aurons pas obtenu des engagements concrets contre le transport des jeunes veaux non sevrés !

Avec plus de 200 000 courriels envoyés à l’entreprise, vous avez réussi à faire sortir Brittany Ferries du silence. Merci pour votre mobilisation qui a rendu cette première victoire possible !

Plus de la moitié de la laine utilisée dans le monde provient de moutons ayant subi une terrible mutilation, aussi appelée mulesing. Pour déterminer quelles entreprises agissent contre ces souffrances, QUATRE PATTES a enquêté sur plus de 100 marques de mode dans 11 pays, dont la France.

Notre enquête met en lumière le manque de transparence autour de la mutilation des agneaux dans l’industrie de la mode, avec 67% des marques qui manquent d’engagements ou ne fournissent pas d’informations sur les produits. Néanmoins, le quart d’entres elles ont immédiatement pris des actions pour améliorer leur transparence, preuve que des progrès rapides sont possibles.

Grâce à notre enquête, Bonobo, Devred, Lacoste et Promod ont signé notre lettre d’engagement des marques, Monoprix s’est engagée à doubler sa part de laine certifiée d’ici à 2027 et de nombreuses marques comme Décathlon et Sandro travaillent à renforcer leurs engagements.

Ce silence est inacceptable. Ensemble, demandons à Michael Kors de s’engager à utiliser de la laine certifiée sans mutilation des agneaux. Quand des milliers de voix s’unissent pour demander une mode responsable, les marques ne peuvent qu’écouter.

En automne, les jardiniers s’activent : taillage, ramassage des feuilles, protection des plantes fragiles… C’est aussi le moment idéal pour donner un coup de pouce à la nature. En laissant quelques coins de votre jardin à l’état sauvage, vous facilitez l’hiver des insectes, des oiseaux et des hérissons.

Les tournesols, chardons et autres fleurs fanées peuvent rester en place : leurs graines nourrissent les oiseaux, tandis que leurs tiges abritent œufs et larves d’insectes.

 Offrez un abri à la faune qui se prépare pour son hibernation :
Regroupez feuilles et branches en petits tas : crapauds, escargots et insectes y trouveront refuge. Les hérissons, eux, cherchent dès octobre un lieu pour hiberner : un tas de brindilles ou un buisson dense fera parfaitement l’affaire. Vous pouvez aussi construire un petit abri avec du bois mort, de la mousse et des feuilles.

 Installez des refuges à insectes :
En automne, beaucoup d’insectes et d’araignées cherchent la chaleur des maisons : installez des hôtels à insectes pour les attirer vers le jardin plutôt que vers l’intérieur.

 Préservez leurs réserves de nourriture :
Laissez quelques fruits tombés (églantiers, prunelles, poires…) : ils nourriront oiseaux et insectes. Pensez aussi à ramasser glands, noisettes ou châtaignes à conserver pour les écureuils.

 Protégez-les du bruit :
Évitez les souffleurs à feuilles : leurs vibrations tuent les larves et petits animaux au sol. Préférez le râteau et la pelle — un geste simple et respectueux pour préserver la vie du jardin.

Né fin 2024 en captivité illégale en République tchèque, le lionceau Mero a connu dès ses premiers mois la peur, l’isolement et la négligence. Privé de sa mère, sans soins ni espace adaptés, il a grandi dans des conditions dramatiques. En mars 2025, les autorités tchèques ont découvert Mero et l’ont immédiatement saisi. Accueilli temporairement dans un zoo local, il a pu recevoir les premiers soins essentiels en attendant une solution durable.

Les autorités ont ensuite sollicité le réseau QUATRE PATTES pour offrir à Mero un avenir digne au Sanctuaire pour Grands Félins FELIDA , aux Pays-Bas. Un premier bilan vétérinaire a confirmé qu’il était en bonne santé, mais qu’il aurait besoin de soins spécialisés pour poursuivre sa croissance et éviter des séquelles à long terme. Après plusieurs semaines de préparation, Mero a pris la route vers son nouveau foyer, accompagné d’un vétérinaire spécialisé afin de garantir sa sécurité et son bien-être durant tout le trajet.

Arrivé sur place, une équipe dévouée l’attendait dans un espace calme, spacieux et enrichi pour faciliter son adaptation. Bien qu’il ne puisse jamais être réintroduit dans la nature, Mero découvre peu à peu un environnement où il peut enfin se comporter comme un lion. Curieux et joueur, il explore chaque recoin de son nouvel habitat et aime se percher sur les plateformes installées pour observer les alentours. Grâce à votre mobilisation, celle des autorités thèques et du réseau QUATRE PATTES, Mero a désormais une seconde chance : une vie paisible, en sécurité, loin de la cruauté du commerce illégal de félins.

Découvrez ci-dessous son sauvetage en vidéo :