Du Cantal à Hollywood Le réalisateur auvergnat Léo Pons, primé à Los Angeles

Le réalisateur auvergnat Léo Pons


Du Cantal à Hollywood : le rêve américain du jeune réalisateur auvergnat Léo Pons, primé à Los Angeles

Une belle reconnaissance internationale pour le jeune réalisateur cantalien Léo Pons: son film “Le Buron” vient d’être primé au festival IndieX Film Fest de Los Angeles. Il a remporté 2 prix, ceux du meilleur thriller et de la meilleure mise en scène.

Le Buron est un thriller où se mêlent fantastique et histoire, un court-métrage de 23 minutes tourné dans le Cantal. L’histoire de cet officier allemand perdu dans les monts du Cantal enregistre près de 30 000 vues sur la chaîne Youtube de Léo Pons et a été primé une dizaine de fois dans des festivals du monde entier, après une quarantaine de projections dans son département du Cantal et même une projection au mythique cinéma Le Grand Rex à Paris.

« C’est une fierté pour toute l’équipe, pour tous les gens impliqués dans la création de ce film et bien sûr une fierté pour le Cantal. » confie le réalisateur. « J’ai pu rencontrer des producteurs, des gens qui travaillent dans le milieu du cinéma, ce qui pourra être utile pour présenter le scénario de mon prochain film pour éventuellement le faire financer »

Mais l’aventure de Léo Pons est en passe d’aller encore plus loin. Le film du jeune réalisateur cantalien est disponible depuis quelques jours sur l’une des plus importantes plateformes de vidéos à la demande (Amazon Prime Video). Le Buron peut donc désormais être visionné dans le monde entier sur la plateforme aux 200 millions d’abonnés (à l’exception de la France où le film est disponible librement et gratuitement sur Youtube). « Une vraie visibilité pour le film et le département qui mérite d’être vu et mis en valeur ».

Léo Pons n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il avait réalisé en 2015 le film « Le Hobbit du Cantal » qui avait fait le buzz jusqu’à être relayé par Elijah Wood (Frodon dans Le Seigneur des Anneaux). Le jeune réalisateur cantalien est attiré depuis son adolescence par les histoires étranges, énigmatiques, aux chutes toujours inattendues et surprenantes. Pour « Le Buron », il puise son inspiration notamment dans les légendes traditionnelles de l’Auvergne.

« C’est une autre dimension, ça permet aussi de prouver que ce n’est pas parce qu’on est originaire du Cantal qu’on n’est pas capable de faire des choses qui tiennent la route et qui puissent être reconnues, pas seulement en France mais aussi à l’international ».

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