Jim Brown nous a quittés RIP

Jim Brown

James « Jim » Nathaniel Brown, né le  à St. Simons, en Géorgie et mort le  à Los Angeles1 , est un joueur professionnel de football américain évoluant au poste de fullback devenu acteur à la fin de sa carrière sportive. Pendant toute sa carrière professionnelle en National Football League (NFL), entre 1957 et 1965, Brown joue pour les Browns de Cleveland.

Meilleur joueur de la ligue à trois reprises en 1957, 1958 et 1965, Jim Brown remporte un titre de champion NFL en 1964. Sélectionné au Pro Bowl lors de toutes ses saisons en National Football League, il est le meilleur coureur lors de huit de ses neuf saisons. En 2002, il est considéré par le Sporting News comme le meilleur joueur de football de tous les temps. Il fait partie du Pro Football Hall of Fame et du College Football Hall of Fame. Le numéro 32 de Brown est retiré par la franchise des Browns.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

James Nathaniel Brown est né le  en Géorgie, son père est boxeur professionnel et sa mère Theresa est femme de ménage. Il évolue dans de multiples sports dans ses jeunes années, au football américain mais également à la crosse, au baseball, au basket-ball et en athlétisme. Il excelle au basket-ball en marquant en moyenne 38 points par rencontre.

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

À l’université, Brown s’engage avec l’Orange de Syracuse. Dans sa deuxième saison universitaire, il est le deuxième meilleur coureur de son équipe2. La saison suivante, il court pour un total de 666 yards soit 5,2 yards par porté2. Lors de sa dernière année universitaire avec Syracuse, Brown est sélectionné dans la meilleure équipe du pays. En huit rencontres, le running back court pour 986 yards et inscrit 14 touchdowns. Lors du dernier match de la saison, il inscrit six touchdowns à la course contre les Raiders de Colgate, un record, et réussit sept conversions de touchdowns pour un record de 43 points dans une même rencontre2. Brown est la force offensive majeure de l’Orange lors de la saison3. Lors du Cotton Bowl 1957, Jim Brown inscrit trois touchdowns contre les Horned Frogs de TCU mais Syracuse s’incline sur le score de 28 à 27 sur un coup de pied contré4. Il termine cinquième au classement du trophée Heisman.

Il joue également à la crosse, où il inscrit 43 buts en 10 rencontres lors de sa dernière saison et est également choisi dans la meilleure équipe universitaire de la saison5. Il est également l’un des meilleurs joueurs de l’équipe de basket-ball de l’université et fait partie de l’équipe d’athlétisme.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Jim Brown est sélectionné en sixième position au premier tour de la draft 1957 par les Browns de Cleveland. Lors de sa première saison en National Football League, Brown court pour 237 yards contre les Rams de Los Angeles, battant le record de la ligue. Il est élu meilleur débutant de la saison2, ainsi que meilleur joueur de la ligue.

Jim Brown s’impose comme le meilleur coureur de la ligue. Il poursuit sa domination lors de la saison 1958 de la NFL et est à nouveau choisi comme meilleur joueur NFL de l’année. Avec 1 527 yards sur la saison et 18 touchdowns à la course, personne ne l’arrête avant la fin de la saison où il est arrêté par les Giants de New York au Yankee Stadium lors de la rencontre éliminatoire, ne courant que huit yards en sept portés2. Une semaine auparavant déjà, Brown avait éprouvé des difficultés à ne pas se faire tacler rapidement6.

En puissance, il court à travers les défenses adverses et est difficile à arrêter pour les défenseurs adverses. Lors de la saison 1959, Brown court pour un total de 1 329 yards2. En cours pour disputer le titre7, les Browns s’inclinent sur les dernières rencontres, laissant la place qualificative aux Giants de New York.

Toujours dominant lors de la saison 1961, il mène la NFL en yards à la course pour la cinquième saison consécutive avec 1 408 yards2. Son équipe n’arrive cependant pas à se qualifier pour les rencontres éliminatoires malgré ses performances.

Sa dernière saison dans la ligue est l’une de ses meilleures en carrière. Jim Brown court pour 1 544 yards en 1965, soit 677 de plus que le deuxième meilleur coureur de la saison, Gale Sayers, le débutant des Bears de Chicago8. Désigné meilleur joueur de la saison pour la troisième et dernière fois, il atteint la rencontre pour le titre NFL contre les Packers de Green Bay mais s’incline contre l’équipe de Vince Lombardi.

Lors de la préparation de la saison 1966, Jim Brown est absent du camp d’entraînement car il est présent sur le tournage du film à grand budget Les Douze Salopards qui se déroule à Londres8. Brown se dispute publiquement avec le propriétaire des Browns, Art Modell, qui le sanctionne de cent dollars par jour d’absence au camp d’entraînement8. Le , sur le tournage du film, Brown organise une conférence de presse et annonce qu’il ne va pas participer à la saison à venir8.

En amateur, il joue au tennis en pariant de l’argent, en 1979 il joue contre Andre Agassi qui n’a alors que 9 ans et perd 500 dollars sur le score de 3-6, 3-6, 2-69.

Jim Brown, 2007.

Il est également désigné trois fois MVP du Pro Bowl (19611962 et 1965).

Parmi les films auxquels il a participé, on compte Les Douze Salopards (The Dirty Dozen) de Robert Aldrich en 1967 aux côtés de Lee Marvin et Charles Bronson et Les Cent Fusils (Rifles) de Tom Gries en 1969, célèbre pour la liaison interraciale qu’on lui fit jouer avec Raquel Welch.

Controverse avec Kobe Bryant[modifier | modifier le code]

Fier de son afro-américanité il a reproché à Kobe Bryant son manque d’engagement aux côtés de la communauté afro-américaine10.

Palmarès et records[modifier | modifier le code]

Jim Brown est l’un des meilleurs coureurs de l’histoire de la National Football League11. Il dispute 118 matchs joués en 9 saisons, courant 2 359 courses pour un total de 12 312 yards gagnés en course. Il réceptionne également 262 passes lors de sa carrière pour un total de 2 499 yards gagnés sur passe. Il a inscrit 106 touchdowns à la course et 20 autres à la passe.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Voix françaises[modifier | modifier le code]

et aussi :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  (en) « Jim Brown, all-time NFL great and social activist, dead at 87 » [archive], sur AP NEWS (consulté le )
  2. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f et g (en) Larry Schwartz, « Brown was hard to bring down » [archive], sur ESPN.com (consulté le )
  3.  (en) « Cotton Bowl »Sports Illustratedvol. 5, no 26,‎ p. 20 (lire en ligne [archive])
  4.  (en) Roy Terrell, « Orange hell on pierty hill : The big boys from Syracuse have made a shambles of five good football teams, and now the Orangemen are bowl-bound » [archive], Sports Illustrated,  (consulté le )
  5.  (en) George Vecsey, « Jim Brown’s Best Sport » [archive], The New York Times,  (consulté le )
  6.  (en) Tex Maule, « 49 yards and one foot : The latter belonged to Pat Summerall, and with it he wrought the miracle which put New York into a playoff » [archive], Sports Illustrated,  (consulté le )
  7.  (en) Tex Maule, « Why the Browns will win : Those Browns—Cleveland, Paul and Jim—are headed for the Eastern pro football title on defense and an attack wise in the use of diversity » [archive], Sports Illustrated,  (consulté le )
  8. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d (en) Tim Layden, « Why Jim Brown Matters » [archive], Sports Illustrated,  (consulté le )
  9.  Livre “Open” de Andre Agassi.
  10.  (en) « Kobe Bryant fires back at Jim Brown over African-American ‘culture’ comments » [archive], sur For The Win (consulté le )
  11.  [vidéo] (en) « NFL Legends: Jim Brown career highlights » [archive], sur nfl.com (consulté le )

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) G. S. Prentzas et Scott Prentzas, Jim Brown, Chelsea House Pub, , 320 p. (ISBN 978-0791024522).
  • (en) Mike Freeman, Jim Brown : The Fierce Life of an American Hero, It Books, , 320 p. (ISBN 978-0060776831).
  • (en) Marty Gitlin, Jim Brown : Football Great & Actor, Abdo Publishing Company, , 112 p. (ISBN 978-1624031281).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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